Particuliers
Congé de conversion
Le congé de conversion permet au salarié dont le licenciement économique est envisagé de bénéficier, sous conditions, d’actions destinées à favoriser son reclassement. Nous vous présentons les informations à connaître.
Soutien d’une structure d’aide au reclassement
Bilan d’évaluation
Actions de formation ou d’adaptation en vue d’une réinsertion professionnelle rapide.
Le congé de conversion prévoit des actions destinées à favoriser le reclassement du salarié qui risque d’être licencié pour motif économique. Celui-ci peut bénéficier des mesures suivantes :
Suppression envisagée de son emploi
Signature par l’entreprise d’une convention de congé de conversion avec l’État
Volontariat du salarié pour adhérer à ce congé.
Le salarié peut bénéficier d’un congé de conversion si toutes les conditions suivantes sont réunies :
L’employeur fixe la durée du congé.
Le congé dure au minimum 4 mois.
Elle correspond au minimum à 65 % de la rémunération brute moyenne des 12 derniers mois précédant l’entrée en congé.
Au minimum, le montant de l’allocation doit atteindre 10,10 € par heure, multipliée par la durée collective de travail fixée dans l’entreprise (soit 1 531,53 € si l’entreprise applique les 35 heures).
Oui, pendant la durée du congé de conversion, le contrat de travail est suspendu. Le salarié est donc dispensé d’activité dans son entreprise pendant cette période.
Si le salarié n’a pas retrouvé un nouvel emploi durant le congé, l’employeur peut le licencier pour motif économique.
- Formulaire : Cerfa n°11562*02 : Demande d’adhésion à une convention d’allocation spéciale du Fonds national de l’emploi (AS-FNE)
- Code du travail : article L5123-2
Caractéristiques du congé et statut du salarié - Code du travail : article R5123-2
Bénéficiaires, durée et rémunération