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Conseil de prud’hommes (CPH) : déroulement d’une affaire

Le conseil de prud’hommes règle les litiges individuels entre employeur et salarié survenus à l’occasion de tout contrat de travail. Le salarié ou l’employeur a déposé une requête auprès du CPH.

Les parties sont-elles convoquées ? Y a t-il une séance de conciliation avant le jugement? Comment se déroule la séance devant le bureau de jugement du CPH ? Le conseil de prud’hommes peut-il ordonner des mesures dans le cadre d’une procédure de référé ?

Nous vous présentons les informations à connaître.

Recours au prud’hommes, comment ça marche ?

Service Public (DILA)

Recours au prud’hommes, comment ça marche ?

RECOURS AUX PRUD’HOMMES

Comment ça marche ?

Licenciement, sanction disciplinaire …

Le point sur la procédure aux prud’hommes quand un salarié du secteur privé a un litige avec son employeur.

1. Requête au près du conseil de prud’hommes (CPH)

Remise du formulaire et des pièces complémentaires sur place ou par courrier

En fonction du litige, délai maximum à respecter

1 à 2 semaines *

2. Réception de la convocation à l’audience de conciliation

2 à 3 semaines *

3. Audience de conciliation entre le salarié et l’employeur

Un terrain d’entente essaie d’être trouvé, sans passer par un jugement

– Conciliation aboutie : fin du litige

Remise (immédiate ou ultérieure) d’un procès-verbal

– Conciliation non aboutie

6 à 8 mois *

4. Réception de la convocation devant le CPH

1 à 2 mois *

5. Audience et jugement du CPH

– Salarié et employeur ne contestent pas le jugement : fin du litige

Remise (immédiate ou ultérieure) d’un procès-verbal

– Le salarié et/ou l’employeur conteste le jugement

Différentes voies de recours sont prévues, elles varient selon le cas de figure

* Délai donné à titre indicatif, il varie selon les cas de figure

Dans la plupart des cas, suite à une requête auprès du conseil de prud’hommes, le bureau de conciliation et d’orientation (BCO) convoque les parties à une séance de conciliation.

À noter

en cas de litige concernant un licenciement économique, la séance a lieu dans le mois qui suit la requête.

    Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.

    Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de la séance du bureau de conciliation.

    Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant la séance. Il indique également qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.

    Il convoque le défendeur par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.

    La convocation demande au défendeur de déposer ou d’adresser au greffe les pièces qu’il entend produire et à les communiquer au demandeur.

    En l’absence de conciliation, les parties sont convoquées en audience devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes. Le bureau se charge de trancher le litige.

    Il indique également qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.

    Le salarié peut se défendre seul devant le conseil de prud’hommes. Il peut également être représenté par une personne habilitée.

      L’employeur peut se défendre seul devant le conseil de prud’hommes. Il peut également être représenté par une personne habilitée.

        À savoir

        les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.

        Le bureau de conciliation et d’orientation (BCO) rassemble tous les éléments nécessaires à la juridiction pour pouvoir juger l’affaire : on parle de mise en état .

        Le BCO incite les parties en conflit (le demandeur et le défendeur) à trouver un accord mettant fin au litige.

        Dans ce cadre, chaque partie peut être entendue séparément et dans la confidentialité.

        La séance de conciliation n’est pas ouverte au public.

        Si le salarié accepte le versement d’une indemnité forfaitaire de conciliation, le litige prend fin.

        Lorsqu’une partie est absente et qu’elle n’est pas représentée sans motif légitime, le BCO peut directement juger le litige. Les motifs légitimes peuvent par exemple être les difficultés de santé, de transports ou d’ordre familial ou encore une indisponibilité professionnelle.

        Que peut ordonner le bureau de conciliation et d’orientation ?

        Le BCO peut ordonner la délivrance des documents suivants :

        Il peut également ordonner le versement des sommes suivantes :

        Le montant total des provisions est chiffré par le BCO. Il ne peut pas excéder 6 mois de salaire calculés sur la moyenne des 3 derniers mois de salaire.

        Le BCO peut également ordonner toutes les mesures d’instruction et toutes les mesures nécessaires à la conservation des preuves ou des objets litigieux.

        Le BCO peut prendre une décision provisoire pour permettre au salarié d’exercer ses droits aux prestations versées par France Travail (anciennement Pôle emploi).

        À savoir

        cette décision ne libère pas l’employeur de l’obligation de remettre l’attestation d’assurance chômage.

        Que se passe-t-il à la fin de la conciliation ?

        En cas d’accord entre les parties, le litige prend fin. Un procès verbal de conciliation est rédigé.

          En cas d’accord partiel, le litige prend fin pour le ou les éléments du litige réglés. Les éléments non résolus sont transmis au bureau de jugement du conseil de prud’hommes.

            En cas de désaccord, l’affaire est renvoyée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes.

              Si le litige le justifie ou si les parties le demandent, l’affaire est renvoyée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes.

              Le BCO peut également orienter les parties, avec leur accord, devant le bureau de jugement en formation restreinte (un conseiller employeur et un conseiller salarié). Il rend alors sa décision dans les 3 mois.

              Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.

              Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.

              Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.

              Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.

              À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.

              S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.

              En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.

            Dans le cas d’une prise d’acte de la rupture du contrat de travail, l’affaire est directement portée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes (CPH).

            Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.

              Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.

              Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.

              Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.

              Le salarié peut se défendre seul devant le conseil de prud’hommes. Il peut également être représenté par une personne habilitée.

                L’employeur peut se défendre seul devant le conseil de prud’hommes. Il peut également être représenté par une personne habilitée.

                  À savoir

                  les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.

                  Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.

                  À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.

                  S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.

                  En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.

                Dans le cas d’une demande de requalification d’un  CDD  en  CDI , l’affaire est directement portée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes (CPH).

                Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.

                À savoir

                quand le conseil de prud’hommes requalifie le CDD en CDI, il accorde une indemnité au salarié. Cette indemnité, à la charge de l’employeur, ne peut pas être inférieure à un mois de salaire.

                  Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.

                  Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.

                  Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.

                  Le salarié peut se défendre seul devant le conseil de prud’hommes. Il peut également être représenté par une personne habilitée.

                    L’employeur peut se défendre seul devant le conseil de prud’hommes. Il peut également être représenté par une personne habilitée.

                      À savoir

                      les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.

                      Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.

                      À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.

                      S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.

                      En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.

                    Dans le cas d’une demande de requalification d’une convention de stage en contrat de travail, l’affaire est directement portée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes (CPH).

                    Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.

                      Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.

                      Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.

                      Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.

                      Le salarié peut se défendre seul devant le conseil de prud’hommes. Il peut également être représenté par une personne habilitée.

                        L’employeur peut se défendre seul devant le conseil de prud’hommes. Il peut également être représenté par une personne habilitée.

                          À savoir

                          les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.

                          Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.

                          À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.

                          S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.

                          En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.

                        En cas d’urgence, une mesure peut être ordonnée par le conseil de prud’hommes (CPH) dans le cadre d’une procédure de référé.

                          Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.

                          Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.

                          Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.

                          Le salarié peut se défendre seul devant le conseil de prud’hommes. Il peut également être représenté par une personne habilitée.

                            L’employeur peut se défendre seul devant le conseil de prud’hommes. Il peut également être représenté par une personne habilitée.

                              À savoir

                              les mineurs qui ne peuvent pas être assistés de leur père, mère ou tuteur peuvent être autorisés par le conseil de prud’hommes à se défendre seul.

                              Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.

                              À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.

                              S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.

                              En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.

                              Le CPH peut :

                              • Ordonner toutes les mesures qui ne peuvent pas être contestées sérieusement ou que justifient l’existence d’un litige

                              • Ordonner les mesures conservatoires ou de remise en état qui s’imposent pour prévenir un dommage ou faire cesser un trouble manifestement illicite, même en cas de contestation sérieuse.

                              • Accorder une provision au créancier ou ordonner l’exécution de l’obligation même s’il s’agit d’une obligation de faire quelque chose.

                              Lorsque la demande dépasse les pouvoirs de la formation de référé, elle peut renvoyer l’affaire devant le bureau de jugement. Dans ce cas, les conditions suivantes doivent être réunies :

                              • Les parties (le demandeur et le défendeur) sont d’accord

                              • La formation de référé a essayé de concilier les parties

                            Dans le cas d’une contestation de la présomption de démission en cas d’abandon de poste, l’affaire est directement portée devant le bureau de jugement du conseil de prud’hommes (CPH).

                            Son examen a lieu dans le mois qui suit le recours auprès du CPH.

                              Le demandeur et le défendeur sont convoqués par le conseil de prud’hommes.

                              Le greffe prévient par tous moyens le demandeur des lieu, jour et heure de l’audience.

                              Il invite le demandeur à adresser ses pièces au défendeur avant l’audience et indique qu’en cas de non-comparution sans motif légitime il pourra prendre une décision.

                              Le salarié peut se défendre seul devant le conseil de prud’hommes. Il peut également être représenté par une personne habilitée.

                                L’employeur peut se défendre seul devant le conseil de prud’hommes. Il peut également être représenté par une personne habilitée.

                                  Chaque partie présente expose ses arguments durant l’audience, à l’appui de ses demandes. Les parties peuvent se concilier, même partiellement, pendant l’audience.

                                  À la fin des débats, le président du bureau de jugement du conseil de prud’hommes peut rendre immédiatement sa décision.

                                  S’il ne le fait pas, il indique aux parties la date à laquelle le jugement sera prononcé.

                                  En cas de partage des voix, l’affaire est réexaminée à une date ultérieure précisée par un juge.

                                  La décision est prise à la majorité absolue des voix des conseillers prud’hommes.

                                  Les décisions du conseil de prud’hommes sont notifiées aux parties par le greffe à leur domicile. La notification est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou par acte d’huissier de justice (à présent appelé commissaire de justice).

                                  Le bureau de jugement se prononce sur la nature de la rupture et sur les conséquences.