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Passeport
Caution du locataire ou du colocataire dans un logement privé
Qu’est-ce qu’une caution locative ? Il s’agit de la personne qui, dans un document écrit appelé acte de cautionnement , s’engage à payer les dettes faites par le locataire ou le colocataire à l’égard du propriétaire du logement. Les règles de la caution locative sont différentes selon qu’il s’agit d’une location avec un bail d’habitation, d’une colocation avec un bail d’habitation unique ou d’une colocation avec autant de baux d’habitation qu’il y a de colocataires. Nous vous expliquons.
Le loyer, les charges, les éventuels intérêts mis à la charge du locataire pour paiement tardif des dettes locatives
Les frais de remise en état du logement dégradé.
La caution simple qui permet au propriétaire (ou à l’agence immobilière) de faire appel à la caution uniquement si le locataire n’est pas en mesure de payer ses dettes locatives.
La caution solidaire qui permet au propriétaire (ou à l’agence immobilière) de faire appel directement à la caution dès le 1er impayé, sans même passer par le locataire et donc sans même rechercher si celui-ci pourrait payer. Autrement dit, peu importe si le locataire ne peut ou ne veut pas payer sa dette.
La caution locative est une personne ou un organisme (par exemple : Action logement) qui s’engage par écrit ( acte de cautionnement ) à payer les dettes locatives dont est redevable le locataire mentionné dans l’acte de cautionnement .
Les dettes locatives comprennent :
Si la caution ne rembourse pas les dettes locatives, ses biens personnels, ses revenus et son logement (s’il lui appartient) peuvent être saisis à la demande du propriétaire (ou de agence immobilière).
Il existe 2 types de caution :
Le type de caution choisi par le propriétaire (ou l’agence immobilière) est indiqué dans l’acte de cautionnement.
Le propriétaire est autorisé à réclamer une caution locative en contrepartie de la signature du bail.
Mais il existe des circonstances où le propriétaire a interdiction de le faire.
Cela dépend, selon que le propriétaire est une personne physique ou une personne morale :
Le propriétaire qui a déjà une assurance privée contre les risques locatifs peut demander une caution seulement si son locataire est étudiant ou apprenti.
Le propriétaire ne peut pas demander de caution si le locataire est un étudiant recevant une bourse de l’enseignement supérieur.
soit une personne physique (parent, ami…),
soit une personne morale (Action-Logement qui distribue la garantie Visale, une entreprise, une banque…).
Carte d’identité française ou étrangère (avec photo)
Passeport français ou étranger (avec photo)
Permis de conduire français ou étranger (avec photo).
Dernière quittance de loyer
Facture d’eau, de gaz ou d’électricité de moins de 3 mois
Attestation d’assurance logement de moins de 3 mois
Dernier avis de taxe foncière ou, si nécessaire, titre de propriété de la résidence principale.
Contrat de travail ou de stage ou, si nécessaire, attestation de l’employeur précisant l’emploi et la rémunération proposée, la date d’entrée en fonctions envisagée et si nécessaire la durée de la période d’essai
Copie de la carte professionnelle (profession libérale)
Copie du certificat d’identification de l’ Insee comportant les numéros d’identification (travailleur indépendant)
Extrait D1 original du registre des métiers de moins de 3 mois (artisan)
Extrait K ou K bis du registre du commerce et des sociétés de moins de 3 mois (entreprises commerciale)
Toute pièce récente attestant de l’activité professionnelle (autres cas).
3 derniers bulletins de salaires
2 derniers bilans ou, si nécessaire, attestation des ressources pour l’exercice en cours délivrés par un comptable (non-salariés)
Justificatif de versement des indemnités, retraites, pensions, prestations sociales et familiales et allocations perçues lors des 3 derniers mois ou justificatif de l’ouverture des droits établis par l’organisme payeur
Titre de propriété d’un bien immobilier ou dernier avis de taxe foncière
Justification de revenus fonciers, de rentes viagères ou de revenus de valeurs et capitaux mobiliers
-
Dernier avis d’imposition ou de non-imposition
Lorsque tout ou partie des revenus perçus n’a pas été imposé en France, il faut fournir le dernier ou avant-dernier document équivalent fait par l’administration fiscale de l’État ou territoire concerné.
Extrait K bis original de moins de 3 mois de l’entreprise ou les statuts ou tout autre document justifiant l’existence légale de la personne morale, mentionnant le nom du responsable et l’adresse de l’organisme ainsi que la preuve qu’une déclaration a été faite auprès d’une administration, une juridiction ou un organisme professionnel
Justificatif d’identité du représentant de la personne morale figurant sur l’extrait K bis ou les statuts.
La caution peut être :
Pour être acceptée, la caution doit fournir au propriétaire un certain nombre de justificatifs prouvant qu’elle a des garanties financières suffisantes pour payer les éventuels impayés du locataire.
Le propriétaire a le droit de réclamer à la caution les justificatifs suivants :
Justificatif d’identité
Le propriétaire (ou l’agence immobilière) peut exiger 1 pièce d’identité en cours de validité parmi les documents suivants :
Justificatif de domicile
Le propriétaire (ou l’agence immobilière) peut exiger 1 seul justificatif parmi les documents suivants :
Justificatif de situation professionnelle
Le propriétaire (ou l’agence immobilière) peut exiger 1 ou plusieurs justificatifs parmi les documents suivants :
Justificatif de ressources
Le propriétaire (ou l’agence immobilière) peut exiger 1 ou plusieurs documents parmi les documents suivants :
Lorsque le futur locataire a pour caution Action logement, Action logement lui fournit un Visa attestant qu’il bénéficie de la garantie Visale. C’est ce Visa que le futur locataire doit fournir au propriétaire du logement.
Le propriétaire (ou l’agence immobilière) peut exiger les 2 documents suivants :
- Acte de caution solidaire (ou simple) d’un locataire
L’engagement de la caution doit obligatoirement prendre la forme d’un document écrit fait soit par acte sous signature privée, soit par acte authentique.
Le propriétaire (ou l’agence immobilière) doit remettre à la caution un exemplaire de l’acte de cautionnement, sauf si l’acte est intégré au bail.
Pour rédiger l’acte de cautionnement, la caution locative peut utiliser un modèle de document :
Les conséquences d’un impayé sont différentes selon que l’acte de cautionnement a prévu une caution simple ou une caution solidaire :
En cas d’impayé, le propriétaire propriétaire (ou l’agence immobilière) doit donc d’abord s’adresser au locataire en lui envoyant un commandement de payer.
Le commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire) qui est chargé de rédiger cet acte doit en même temps en envoyer une copie à la caution. Si la caution n’a pas été informée par le commissaire de justice, elle n’est pas obligée de payer les éventuels intérêts mis à la charge du locataire pour paiement tardif des dettes locatives.
Si, malgré cette démarche, le locataire ne parvient pas à payer ses dettes, le propriétaire (ou l’agence immobilière) doit s’adresser à la caution.
Il est conseillé de le faire par courrier recommandé avec accusé de réception. Ainsi, le propriétaire (ou l’agence immobilière) pourra prouver avoir fait la démarche auprès de la caution.
Le propriétaire (ou l’agence immobilière) doit s’adresser à la caution de préférence par lettre recommandée avec avis de réception.
Lorsque la caution n’est pas en mesure de payer les dettes locatives, elle peut demander des délais de paiement en saisissant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué.
Si la situation financière de la caution est telle que ces délais ne suffisent pas, elle peut saisir saisir la commission de surendettement du département de son lieu d’habitation.
Le propriétaire (ou l’agence immobilière) peut réclamer pendant 3 ans tout impayé de charges ou de loyers qui lui est dû. Par exemple, une dette de loyer ou de charges datant de mars 2025 peut être réclamée jusqu’en mars 2028.
L’engagement de la caution locative peut prendre fin pour au moins l’une des raisons suivantes :
L’engagement du locataire prend fin à l’expiration du délai de préavis du locataire.
L’engagement de la caution cesse dans les mêmes conditions.
L’engagement du locataire prend fin à l’expiration du bail.
L’engagement de la caution cesse dans les mêmes conditions.
Les règles sont différentes selon que l’acte de cautionnement indique ou non la durée d’engagement de la caution :
Quand une durée précise est indiquée dans l’acte de cautionnement, la caution ne peut pas résilier son engagement. Elle reste obligée de payer les dettes locatives faites jusqu’à la date initialement prévue.
Mais il est possible de prévoir par écrit dans l’acte de cautionnement que certains événements mettent fin à l’engagement de la caution (par exemple, divorce des époux, décès du locataire).
Si aucune durée d’engagement ne figure dans l’acte, la caution locative doit informer le propriétaire qu’elle veut mettre fin à son engagement. Pour cela, la caution peut utiliser un modèle de document :
La caution doit l’envoyer au propriétaire par lettre recommandée avec accusé de réception.
La caution peut faire cette démarche à tout moment, mais cette résiliation ne prend effet qu’à l’expiration du bail.
En pratique, la caution qui résilie son engagement reste obligée de payer les dettes locatives faites durant le bail.
La colocation peut prendre la forme d’un bail unique (chacun des colocataires signe le même bail, qui est commun à tous). Dans la plupart des cas, ce bail unique contient une clause de solidarité (ou une clause d’indivisibilité de la dette de loyer) entre les colocataires. La présence de cette clause a des conséquences pour les cautions locatives, qui se retrouvent indirectement solidaires entre elles.
Le loyer, les charges, les éventuels intérêts mis à la charge du locataire pour paiement tardif des dettes locatives
Les frais de remise en état du logement dégradé.
La caution locative est une personne ou un organisme (par exemple : Action logement) qui s’engage par écrit ( acte de cautionnement ) à payer les dettes locatives du colocataire. Celles-ci comprennent :
Par la clause de solidarité (ou d’indivisibilité de la dette de loyer) figurant dans le bail, la caution se retrouve indirectement solidaire des autres colocataires. En effet, en cas de non-paiement de l’intégralité des sommes dues, le propriétaire peut s’adresser à un autre des colocataires pour être payé. Si ce colocataire ne peut assumer seul ce paiement, le propriétaire peut se retourner vers sa caution.
Si la caution locative ne rembourse pas les dettes locatives, ses biens personnels, ses revenus et son logement (s’il lui appartient) peuvent être saisis à la demande du propriétaire.
Le propriétaire est autorisé à réclamer une caution locative en contrepartie de la signature du bail.
Mais il existe des circonstances où le propriétaire a interdiction de le faire.
Cela dépend, selon que le propriétaire est une personne physique ou une personne morale :
Le propriétaire qui a déjà une assurance privée contre les risques locatifs peut demander une caution seulement si son locataire est étudiant ou apprenti.
Le propriétaire ne peut pas demander de caution si le locataire est un étudiant recevant une bourse de l’enseignement supérieur.
soit une personne physique (parent, ami…),
soit une personne morale (Action-Logement qui distribue la garantie Visale, une entreprise, une banque…).
Carte d’identité française ou étrangère (avec photo)
Passeport français ou étranger (avec photo)
Permis de conduire français ou étranger (avec photo).
Dernière quittance de loyer
Facture d’eau, de gaz ou d’électricité de moins de 3 mois
Attestation d’assurance logement de moins de 3 mois
Dernier avis de taxe foncière ou, si nécessaire, titre de propriété de la résidence principale.
Contrat de travail ou de stage ou, si nécessaire, attestation de l’employeur précisant l’emploi et la rémunération proposée, la date d’entrée en fonctions envisagée et si nécessaire la durée de la période d’essai
Copie de la carte professionnelle (profession libérale)
Copie du certificat d’identification de l’ Insee comportant les numéros d’identification (travailleur indépendant)
Extrait D1 original du registre des métiers de moins de 3 mois (artisan)
Extrait K ou K bis du registre du commerce et des sociétés de moins de 3 mois (entreprises commerciale)
Toute pièce récente attestant de l’activité professionnelle (autres cas).
3 derniers bulletins de salaires
2 derniers bilans ou, si nécessaire, attestation des ressources pour l’exercice en cours délivrés par un comptable (non-salariés)
Justificatif de versement des indemnités, retraites, pensions, prestations sociales et familiales et allocations perçues lors des 3 derniers mois ou justificatif de l’ouverture des droits établis par l’organisme payeur
Titre de propriété d’un bien immobilier ou dernier avis de taxe foncière
Justification de revenus fonciers, de rentes viagères ou de revenus de valeurs et capitaux mobiliers
-
Dernier avis d’imposition ou de non-imposition
Lorsque tout ou partie des revenus perçus n’a pas été imposé en France, il faut fournir le dernier ou avant-dernier document équivalent fait par l’administration fiscale de l’État ou territoire concerné.
Extrait K bis original de moins de 3 mois de l’entreprise ou les statuts ou tout autre document justifiant l’existence légale de la personne morale, mentionnant le nom du responsable et l’adresse de l’organisme ainsi que la preuve qu’une déclaration a été faite auprès d’une administration, une juridiction ou un organisme professionnel
Justificatif d’identité du représentant de la personne morale figurant sur l’extrait K bis ou les statuts.
La caution peut être :
Pour être acceptée, la caution doit fournir au propriétaire un certain nombre de justificatifs prouvant qu’elle a des garanties financières suffisantes pour payer les éventuels impayés du locataire.
Le propriétaire a le droit de réclamer à la caution les justificatifs suivants :
Justificatif d’identité
Le propriétaire (ou l’agence immobilière) peut exiger 1 pièce d’identité en cours de validité parmi les documents suivants :
Justificatif de domicile
Le propriétaire (ou l’agence immobilière) peut exiger 1 seul justificatif parmi les documents suivants :
Justificatif de situation professionnelle
Le propriétaire (ou l’agence immobilière) peut exiger 1 ou plusieurs justificatifs parmi les documents suivants :
Justificatif de ressources
Le propriétaire (ou l’agence immobilière) peut exiger 1 ou plusieurs documents parmi les documents suivants :
Lorsque le futur locataire a pour caution Action logement, Action logement lui fournit un Visa attestant qu’il bénéficie de la garantie Visale. C’est ce Visa que le futur locataire doit fournir au propriétaire du logement.
Le propriétaire (ou l’agence immobilière) peut exiger les 2 documents suivants :
Le colocataire dont le préavis (congé) mettra fin à l’engagement de la caution
Le montant du loyer (écrit en toutes lettres et en chiffres) et les conditions de révision du loyer.
Sous quelle forme le faire ?
Il doit s’agir d’un document écrit, réalisé par acte sous signature privée ou par acte authentique.
Le propriétaire (ou l’agence immobilière) doit remettre à la caution un exemplaire de l’acte de cautionnement, sauf si l’acte est intégré au bail.
Que doit-il y être indiqué ?
L’acte de cautionnement doit mentionner les informations suivantes :
L’acte de cautionnement doit contenir les informations suivantes :
Je reconnais avoir pris connaissance de l’avant-dernier alinéa de l’article 22-1 de la loi du 6 juillet 1989 :
« Lorsque le cautionnement d’obligations résultant d’un contrat de location conclu en application du présent titre ne comporte aucune indication de durée ou lorsque la durée du cautionnement est stipulée indéterminée, la caution peut le résilier unilatéralement. La résiliation prend effet au terme du contrat de location, qu’il s’agisse du contrat initial ou d’un contrat reconduit ou renouvelé au cours duquel le bailleur reçoit notification de la résiliation. »
Je reconnais également avoir pris connaissance de l’article 2297 du code civil, selon lequel :
Si je suis privée des bénéfices de discussion ou de division, je reconnais ne pas pouvoir exiger de Nom et prénom du bailleur qu’il poursuive d’abord le Nom et prénom du locataire ou qu’il divise ses poursuites entre les cautions. À défaut, je conserve le droit de me prévaloir de ces bénéfices.
L’acte de cautionnement doit être signé par la caution.
Les colocataires doivent payer au propriétaire (ou à l’agence immobilière) le loyer et les charges locatives.
Les conséquences d’un impayé sont différentes selon que l’acte de cautionnement a prévu une caution simple ou une caution solidaire :
En cas d’impayé, le propriétaire (ou l’agence immobilière) doit donc d’abord s’adresser au locataire en lui envoyant un commandement de payer.
Le commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire) qui est chargé de rédiger cet acte doit en même temps en envoyer une copie à la caution. Si la caution n’a pas été informée par le commissaire de justice, elle n’est pas obligée de payer les éventuels intérêts mis à la charge du locataire pour paiement tardif des dettes locatives.
Si, malgré cette démarche, le locataire ne parvient pas à payer ses dettes, le propriétaire (ou l’agence immobilière) doit s’adresser à la caution.
Il est conseillé de le faire par courrier recommandé avec accusé de réception. Ainsi, le propriétaire (ou l’agence immobilière) pourra prouver avoir fait la démarche auprès de la caution.
Le propriétaire doit s’adresser à la caution de préférence par lettre recommandée avec accusé de réception.
Lorsque la caution n’est pas en mesure de payer les dettes locatives, elle peut demander des délais de paiement en saisissant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué.
Si la situation financière de la caution est telle que ces délais ne suffisent pas, elle peut saisir saisir la commission de surendettement du département de son lieu d’habitation.
Les conséquences d’un impayé varient également selon qu’une clause de solidarité figure ou non dans le bail :
Chaque colocataire et sa caution sont redevables de la totalité des sommes dues (loyer et charges locatives) au propriétaire (ou l’agence immobilière). Cela veut dire que chaque colocataire et sa caution respective s’engagent à payer la part des autres colocataires si ces derniers ne la paient pas.
À savoir :
Il existe 2 types de caution : la caution simple, et la caution solidaire.
Le type de caution choisi par le propriétaire (ou l’agence immobilière) est indiqué dans l’acte de cautionnement.
Chaque colocataire et sa caution sont redevables de la part du loyer et des charges qu’ils doivent au propriétaire (ou à l’agence immobilière).
À savoir :
Il existe 2 types de caution : la caution simple, et la caution solidaire.
Le type de caution choisi par le propriétaire (ou l’agence immobilière) est indiqué dans l’acte de cautionnement.
À noter :
Le propriétaire (ou l’agence immobilière) peut réclamer pendant 3 ans tout impayé de charges ou de loyers qui lui est dû. Par exemple, une dette de loyer ou de charges datant de mars 2025 peut être réclamée jusqu’en mars 2028.
Soit durant les 6 mois qui suivent la fin de son préavis
Soit, si un nouveau colocataire remplace le colocataire partant durant son préavis, jusqu’à la fin du préavis.
L’engagement de la caution peut prendre fin pour au moins l’une des raisons suivantes :
Les règles sont différentes selon qu’il existe ou non une clause de solidarité dans le bail :
Chaque colocataire et sa caution sont redevables de la totalité des sommes dues au propriétaire (ou à l’agence immobilière).
Cela veut dire que chaque colocataire et sa caution s’engagent à payer la part du loyer et des charges dus par les autres colocataires, si ces derniers ne la paient pas.
Pour le colocataire partant et sa caution, cette obligation demeure :
À savoir :
Le propriétaire (ou l’agence immobilière) peut réclamer pendant 3 ans tout impayé de charges ou de loyers qui lui est dû. Par exemple, une dette de loyer ou de charges datant de mars 2025 peut être réclamée jusqu’en mars 2028.
Le colocataire partant (et sa caution) doit payer sa part du loyer et des charges locatives jusqu’à la fin de son préavis.
Ce délai peut être réduit si un nouveau colocataire s’inscrit au bail avant la fin de son préavis.
À savoir :
Le propriétaire (ou l’agence immobilière) peut réclamer pendant 3 ans tout impayé de charges ou de loyers qui lui est dû. Par exemple, une dette de loyer ou de charges datant de mars 2025 peut être réclamée jusqu’en mars 2028.
La solidarité des colocataires prend fin à l’expiration du bail.
La solidarité des cautions cesse dans les mêmes conditions.
Les règles sont différentes selon que l’acte de cautionnement indique ou non la durée d’engagement de la caution :
La caution ne peut pas résilier son engagement. Elle est obligée de répondre des dettes locatives jusqu’à la date initialement prévue.
Mais il est possible de prévoir par écrit dans l’acte de cautionnement que certains événements mettront fin à l’engagement de la caution (par exemple : divorce des époux, décès du colocataire).
La caution peut mettre fin à son engagement à tout moment par lettre recommandée avec avis de réception.
Mais la résiliation signifiée au propriétaire (ou à l’agence immobilière) ne prend effet qu’à l’expiration du bail.
En pratique, la caution qui résilie son engagement reste donc obligée de répondre des dettes locatives jusqu’à la fin du bail.
La colocation peut prendre la forme de plusieurs contrats indépendants (un bail par colocataire).
Le loyer, les charges, les éventuels intérêts mis à la charge du locataire pour paiement tardif des dettes locatives
Les frais de remise en état du logement dégradé.
La caution simple qui permet au propriétaire (ou à l’agence immobilière) de faire appel à la caution uniquement si le locataire n’est pas en mesure de payer ses dettes locatives.
La caution solidaire qui permet au propriétaire (ou à l’agence immobilière) de faire appel directement à la caution dès le 1er impayé, sans même passer par le locataire et donc sans même rechercher si celui-ci pourrait payer. Autrement dit, peu importe si le locataire ne peut ou ne veut pas payer sa dette.
La caution locative est une personne ou un organisme (par exemple : Action logement) qui s’engage par écrit ( acte de cautionnement ) à payer les dettes locatives dont est redevable le locataire mentionné dans l’acte de cautionnement .
Les dettes locatives comprennent :
Si la caution ne rembourse pas les dettes locatives, ses biens personnels, ses revenus et son logement (s’il lui appartient) peuvent être saisis à la demande du propriétaire (ou de agence immobilière).
Il existe 2 types de caution :
Le type de caution choisi par le propriétaire (ou l’agence immobilière) est indiqué dans l’acte de cautionnement.
Le propriétaire est autorisé à réclamer une caution locative en contrepartie de la signature du bail.
Mais il existe des circonstances où le propriétaire a interdiction de le faire.
Cela dépend, selon que le propriétaire est une personne physique ou une personne morale :
Le propriétaire qui a déjà une assurance privée contre les risques locatifs peut demander une caution seulement si son locataire est étudiant ou apprenti.
Le propriétaire ne peut pas demander de caution si le locataire est un étudiant recevant une bourse de l’enseignement supérieur.
soit une personne physique (parent, ami…),
soit une personne morale (Action-Logement qui distribue la garantie Visale, une entreprise, une banque…).
Carte d’identité française ou étrangère (avec photo)
Passeport français ou étranger (avec photo)
Permis de conduire français ou étranger (avec photo).
Dernière quittance de loyer
Facture d’eau, de gaz ou d’électricité de moins de 3 mois
Attestation d’assurance logement de moins de 3 mois
Dernier avis de taxe foncière ou, si nécessaire, titre de propriété de la résidence principale.
Contrat de travail ou de stage ou, si nécessaire, attestation de l’employeur précisant l’emploi et la rémunération proposée, la date d’entrée en fonctions envisagée et si nécessaire la durée de la période d’essai
Copie de la carte professionnelle (profession libérale)
Copie du certificat d’identification de l’ Insee comportant les numéros d’identification (travailleur indépendant)
Extrait D1 original du registre des métiers de moins de 3 mois (artisan)
Extrait K ou K bis du registre du commerce et des sociétés de moins de 3 mois (entreprises commerciale)
Toute pièce récente attestant de l’activité professionnelle (autres cas).
3 derniers bulletins de salaires
2 derniers bilans ou, si nécessaire, attestation des ressources pour l’exercice en cours délivrés par un comptable (non-salariés)
Justificatif de versement des indemnités, retraites, pensions, prestations sociales et familiales et allocations perçues lors des 3 derniers mois ou justificatif de l’ouverture des droits établis par l’organisme payeur
Titre de propriété d’un bien immobilier ou dernier avis de taxe foncière
Justification de revenus fonciers, de rentes viagères ou de revenus de valeurs et capitaux mobiliers
-
Dernier avis d’imposition ou de non-imposition
Lorsque tout ou partie des revenus perçus n’a pas été imposé en France, il faut fournir le dernier ou avant-dernier document équivalent fait par l’administration fiscale de l’État ou territoire concerné.
Extrait K bis original de moins de 3 mois de l’entreprise ou les statuts ou tout autre document justifiant l’existence légale de la personne morale, mentionnant le nom du responsable et l’adresse de l’organisme ainsi que la preuve qu’une déclaration a été faite auprès d’une administration, une juridiction ou un organisme professionnel
Justificatif d’identité du représentant de la personne morale figurant sur l’extrait K bis ou les statuts.
La caution peut être :
Pour être acceptée, la caution doit fournir au propriétaire un certain nombre de justificatifs prouvant qu’elle a des garanties financières suffisantes pour payer les éventuels impayés du locataire.
Le propriétaire a le droit de réclamer à la caution les justificatifs suivants :
Justificatif d’identité
Le propriétaire (ou l’agence immobilière) peut exiger 1 pièce d’identité en cours de validité parmi les documents suivants :
Justificatif de domicile
Le propriétaire (ou l’agence immobilière) peut exiger 1 seul justificatif parmi les documents suivants :
Justificatif de situation professionnelle
Le propriétaire (ou l’agence immobilière) peut exiger 1 ou plusieurs justificatifs parmi les documents suivants :
Justificatif de ressources
Le propriétaire (ou l’agence immobilière) peut exiger 1 ou plusieurs documents parmi les documents suivants :
Lorsque le futur locataire a pour caution Action logement, Action logement lui fournit un Visa attestant qu’il bénéficie de la garantie Visale. C’est ce Visa que le futur locataire doit fournir au propriétaire du logement.
Le propriétaire (ou l’agence immobilière) peut exiger les 2 documents suivants :
Le colocataire dont le préavis (congé) mettra fin à l’engagement de la caution
Le montant du loyer (écrit en toutes lettres et en chiffres) et les conditions de révision du loyer.
Sous quelle forme le faire ?
Il doit s’agir d’un document écrit, réalisé par acte sous signature privée ou par acte authentique.
Le propriétaire (ou l’agence immobilière) doit remettre à la caution un exemplaire de l’acte de cautionnement, sauf si l’acte est intégré au bail.
Que doit-il y être indiqué ?
L’acte de cautionnement doit mentionner les informations suivantes :
L’acte de cautionnement doit contenir les informations suivantes :
Je reconnais avoir pris connaissance de l’avant-dernier alinéa de l’article 22-1 de la loi du 6 juillet 1989 :
« Lorsque le cautionnement d’obligations résultant d’un contrat de location conclu en application du présent titre ne comporte aucune indication de durée ou lorsque la durée du cautionnement est stipulée indéterminée, la caution peut le résilier unilatéralement. La résiliation prend effet au terme du contrat de location, qu’il s’agisse du contrat initial ou d’un contrat reconduit ou renouvelé au cours duquel le bailleur reçoit notification de la résiliation. »
Je reconnais également avoir pris connaissance de l’article 2297 du code civil, selon lequel :
Si je suis privée des bénéfices de discussion ou de division, je reconnais ne pas pouvoir exiger de Nom et prénom du bailleur qu’il poursuive d’abord le Nom et prénom du locataire ou qu’il divise ses poursuites entre les cautions. À défaut, je conserve le droit de me prévaloir de ces bénéfices.
L’acte de cautionnement doit être signé par la caution.
Le colocataire doit payer sa part du loyer et des charges, telle qu’indiquée dans le bail qu’il a signé.
Les conséquences d’un impayé sont différentes selon que l’acte de cautionnement a prévu une caution simple ou une caution solidaire :
En cas d’impayé, le propriétaire (ou l’agence imobilière) doit donc d’abord s’adresser au locataire en lui envoyant un commandement de payer.
Le commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire) qui est chargé de rédiger cet acte doit en même temps en envoyer une copie à la caution. Si la caution n’a pas été informée par le commissaire de justice, elle n’est pas obligée de payer les éventuels intérêts mis à la charge du locataire pour paiement tardif des dettes locatives.
Si, malgré cette démarche, le locataire ne parvient pas à payer ses dettes, le propriétaire (ou l’agence immobilière) doit s’adresser à la caution.
Il est conseillé de le faire par courrier recommandé avec accusé de réception. Ainsi, le propriétaire (ou l’agence immobilière) pourra prouver avoir fait la démarche auprès de la caution.
Le propriétaire doit s’adresser à la caution de préférence par lettre recommandée avec avis de réception.
Lorsque la caution n’est pas en mesure de payer les dettes locatives, elle peut demander des délais de paiement en saisissant le juge des contentieux de la protection du tribunal dont dépend le logement loué.
Si la situation financière de la caution est telle que ces délais ne suffisent pas, elle peut saisir saisir la commission de surendettement du département de son lieu d’habitation.
Le propriétaire a 3 ans pour réclamer tout impayé de loyers ou de charges au colocataire qui lui doit. Par exemple, il peut réclamer au colocataire une dette de loyer ou de charges datant de mars 2025, jusqu’en mars 2028.
L’engagement de la caution locative peut prendre fin pour au moins l’une des raisons suivantes :
L’engagement du colocataire prend fin à l’expiration du délai de préavis du locataire.
L’engagement de sa caution cesse dans les mêmes conditions.
L’engagement du colocataire prend fin à l’expiration du bail.
L’engagement de la caution cesse dans les mêmes conditions.
Les règles sont différentes selon que l’acte de cautionnement indique ou non la durée d’engagement de la caution :
Quand une durée précise est indiquée dans l’acte de cautionnement, la caution ne peut pas résilier son engagement. Elle reste obligée de payer les dettes locatives faites par le colocataire jusqu’à la date initialement prévue.
Mais il est possible de prévoir par écrit dans l’acte de cautionnement que certains événements mettent fin à l’engagement de la caution (par exemple, décès du colocataire).
Si aucune durée d’engagement ne figure dans l’acte, la caution locative doit informer le propriétaire qu’elle veut mettre fin à son engagement. Pour cela, la caution peut utiliser ce modèle de document :
La caution doit l’envoyer au propriétaire par lettre recommandée avec accusé de réception.
La caution peut faire cette démarche à tout moment, mais cette résiliation ne prend effet qu’à l’expiration du bail.
En pratique, la caution qui résilie son engagement reste obligée de payer les dettes faites par le colocataire durant le bail (initial, renouvelé ou reconduit) durant lequel la propriétaire reçoit la résiliation.
- Les garanties pour louer un logement
Source : Agence nationale pour l’information sur le logement (Anil)
- Modèle de document : Acte de caution solidaire (ou simple) d’un locataire
- Modèle de document : Mettre fin à son engagement de caution locative
- Téléservice : “DossierFacile” (locataire) : pour signaler la qualité de son dossier au propriétaire
- Téléservice : “DossierFacile” (propriétaire) : pour évaluer les dossiers des potentiels locataires
- Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 sur les rapports locatifs : article 22-1
Caution - Décret n° 2009-1659 du 28 décembre 2009 pris pour l’application de l’article 22-1 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs
- Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 sur les rapports locatifs : article 8-1
Colocation - Décret n°2015-587 du 29 mai 2015 sur les contrats types de location de logement à usage de résidence principale
Bail-type - Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 sur les rapports locatifs : article 22-2
En cas de non-respect de la liste des documents pouvant être réclamés à la caution - Décret n°2015-1437 du 5 novembre 2015 listant les justificatifs pouvant être demandés au futur locataire et à sa caution
Documents exigibles - Code civil : articles 1174 et 1177
Acte sous forme électronique : article 1174 - Code civil : articles 2288 à 2320
Type de caution (2290), acte (2297), surendettement (2298), décès (2317), extinction (2313 et 2315)