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Drogue au volant
Quelles sont les sanctions en cas de conduite après usage de drogues (cannabis, ecstasy, cocaïne, LSD …) ? Quelle est la procédure de dépistage lors d’un contrôle routier ? Peut-on contester le résultat ? Nous vous indiquons les règles à connaître sur la drogue au volant.
Il est interdit de conduire après usage de drogues (substances ou plantes classées comme stupéfiants) : cannabis, ecstasy, cocaïne, opiacés, LSD …
L’interdiction s’applique quelle que soit la quantité de drogue consommée.
En cas de conduite accompagnée, l’interdiction concerne également la personne qui accompagne l’élève conducteur.
Connaître la liste des substances ou plantes classées comme stupéfiants
Vous pouvez consulter la liste actualisée des substances ou plantes classées comme stupéfiants sur le site Légifrance .
Vous êtes impliqué dans un accident matériel de la circulation
Vous êtes l’auteur présumé d’une infraction routière
Vous êtes soupçonné avoir pris un stupéfiant.
Le dépistage est obligatoire en cas d’accident mortel ou corporel (blessures) de la circulation.
Le dépistage est facultatif dans les cas suivants :
Les forces de l’ordre (police, gendarmerie) ou le procureur de la République peuvent aussi décider de faire une opération de dépistage de stupéfiants.
Dépistage
Les forces de l’ordre utilisent un test salivaire pour dépister la consommation de drogues.
Il existe aussi un test urinaire, mais il est moins utilisé. Seul un médecin peut le faire.
Vérification
Si le test de dépistage est positif, les forces de l’ordre effectuent un prélèvement salivaire pour vérifier la consommation de drogues.
Les forces de l’ordre doivent vous demander si vous souhaitez vous réserver le droit de demander une contre-expertise.
En cas de réponse positive, un médecin, un interne en médecine ou un infirmier, réalise un prélèvement sanguin (prise de sang).
Ce prélèvement sanguin permet également de vérifier si vous prenez un traitement médical.
Le prélèvement salivaire ou sanguin est ensuite analysé par un laboratoire ou un expert agréé.
Savoir comment demander une contre-expertise ou la recherche de l’usage de médicaments
Pour demander une contre-expertise ou la recherche de l’usage de médicaments, vous devez indiquer, au moment du prélèvement salivaire, que vous souhaitez qu’un prélèvement sanguin soit réalisé.
Vous devez faire la demande dans un délai de 5 jours suivant la notification du résultat de l’analyse du prélèvement salivaire ou sanguin.
Consultez la notification des résultats pour savoir à quel tribunal adresser votre demande.
- Que risque-t-on en cas d’infraction routière ?
Suspension du permis pour une durée de 3 ans au plus (sans aménagement possible en dehors de l’activité professionnelle)
Annulation du permis et 3 ans maximum d’interdiction de demander un nouveau permis
Peine de travail d’intérêt général
Peine de jours-amende
Interdiction de conduire certains véhicules, y compris les véhicules sans permis, pour une durée de 5 ans au plus
Obligation d’accomplir, à vos frais, un stage de sensibilisation à la sécurité routière
Obligation d’accomplir, à vos frais, un stage de sensibilisation aux dangers de l’usage de produits stupéfiants
Jusqu’à 7 ans de prison et 100 000 € d’amende si vous êtes responsable d’un accident corporel (blessures)
Jusqu’à 10 ans de prison et 150 000 € d’amende si vous êtes responsable d’un accident mortel.
Vous pouvez utiliser un simulateur pour savoir quelle sanction vous risquez en cas d’infraction routière :
Si vous conduisez après avoir consommé de la drogue, vous risquez jusqu’à 2 ans de prison et 4 500 € d’amende.
En cas d’alcoolémie positive, vous risquez jusqu’à 3 ans de prison et 9 000 € d’amende.
Votre véhicule peut être immobilisé.
6 points sont retirés de votre permis de conduire.
Vous risquez également les peines complémentaires suivantes :
Connaître les sanctions encourus si vous êtes responsable d’un accident
La conduite après usage de drogues est une circonstance aggravante en cas d’accident.
Lorsqu’il y a 2 circonstances aggravantes ou plus (par exemple, usage de drogues + alcool), vous risquez :
Connaître les sanctions encourus en cas de récidive
En cas de récidive, votre véhicule est confisqué et votre permis de conduire est annulé. Vous avez l’interdiction de demander un nouveau permis de conduire pendant 3 ans maximum.
En cas d’accident après usage de drogues, votre compagnie d’assurance vous appliquera des sanctions (augmentation des cotisations, résiliation du contrat…).
- Accident sous l’effet d’alcool ou de drogue : quelles conséquences sur l’assurance ?
- Que risque-t-on pour usage de drogues ?
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- Solde du permis de conduire : comment connaître son nombre de points ?
- Substances classées comme stupéfiants
Source : Legifrance - Drogues info service
Source : Santé publique France - Drogues.gouv.fr
Source : Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca) - Site de la sécurité routière
Source : Ministère chargé de l’intérieur
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Drogues info service
Par téléphone
0 800 23 13 13 (appel gratuit et anonyme)
Ouvert de 8h à 2h, 7 jours/7
Informations sur les drogues, l’alcool, les dépendances y compris la dépendance aux jeux.
Écoute, soutien, conseils et orientations.
Vous pouvez appeler que vous soyez concerné directement ou indirectement par une consommation de drogues.
Par internet
Accès à la rubrique Vos questions / Nos réponses pour poser des questions aux professionnels du service
Par chat
Ouvert :
De 14h à minuit du lundi au vendredi
Et de 14h à 20h le samedi et le dimanche.
- Code de la route : articles L235-1 à L235-5
Conduite après usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants - Code de la route : articles R235-3 à R235-4
Épreuves de dépistage - Code de la route : articles R235-5 à R235-11
Analyses et examens médicaux, cliniques et biologiques - Code pénal : articles 221-6 à 221-7
Peines encourues en cas d’atteinte involontaires à la vie - Code pénal : articles 222-19 à 222-21
Peines encourues en cas d’atteinte involontaire à l’intégrité de la personne - Arrêté du 22 février 1990 fixant la liste des substances classées comme stupéfiants
- Arrêté du 13 décembre 2016 fixant les modalités du dépistage des substances témoignant de l’usage de stupéfiants