Déclaration Préalable de Travaux
La Déclaration Préalable de Travaux porte sur tout projet d’extension ou de modification d’une construction existante (ex : extension de moins de 20 m², aménagement de combles inférieurs à 20 m² de surface de plancher, modification de la couleur de façades, création ou modification des ouvertures…).
Le seuil de 20 m² peut être porté à 40 m² pour des travaux concernant une construction existante, dans le cas où ces travaux sont situés dans une zone urbaine de la Commune. Les travaux portant sur des constructions situées dans les zones agricoles et naturelles ne sont pas concernées par cette augmentation de seuil de 20 m² à 40 m².
La Déclaration Préalable est également exigée dans la création d’une nouvelle construction comme les abris de jardins de plus de 5 m², les piscines (hors sol, semi-enterrées et enterrées), et les clôtures.
Votre dossier devra être déposé en Mairie en 2 exemplaires. Le délai d’instruction est d’un mois dans le cas où votre dossier est considéré comme complet par l’administration.
Inhumation (enterrement)
Vous devez vous occuper de l’inhumation d’un proche ? L’enterrement se fait dans un cimetière dans un délai de 14 jours au plus après le décès, sauf exceptions. L’entreprise de pompes funèbres choisie s’occupe des démarches, en tout ou en partie. Le coût varie selon le lieu et les prestations. Si le défunt n’a pas souscrit de contrat d’obsèques, les frais sont prélevés sur les biens de la succession. Nous vous présentons les informations à connaître.
Il n’a pas organisé à l’avance ses funérailles
Il n’a laissé aucune indication sur leur organisation.
La décision dépend des indications laissées par le défunt :
Si le défunt a exprimé le souhait d’être inhumé, vous devez respecter sa volonté, quelle que soit la manière dont il l’a indiquée (oralement ou par écrit).
Vérifiez si le défunt avait souscrit un contrat obsèques.
Il permet de financer et d’organiser les funérailles. Il précise aussi les conditions des obsèques (prestations funéraires par exemple) et leur coût.
Pour vérifier si le défunt avait souscrit un contrat d’assurance obsèques, vous pouvez utiliser le service en ligne suivant :
La décision appartient aux proches du défunt dans les cas suivants :
Les délais varient selon le lieu du décès.
L’inhumation doit avoir lieu 24 heures au moins et 14 jours calendaires au plus après le décès.
Lorsque des circonstances particulières le justifient, le préfet du département du lieu de l’inhumation peut accorder des dérogations (individuelles ou collectives) à ces délais.
En pratique, l’entreprise de pompes funèbres s’occupe de la démarche.
En cas de problème médico-légal (par exemple, suicide ou mort suspecte), l’inhumation a lieu au plus tard 14 jours calendaires après l’autorisation d’inhumation délivrée le procureur de la République.
En cas de décès dans un département d’outre-mer ou dans une collectivité d’outre-mer, avec transfert du corps en métropole, l’inhumation peut avoir lieu jusqu’à 14 jours calendaires après l’entrée du corps en métropole.
Lorsque des circonstances particulières le justifient, le préfet du département du lieu de l’inhumation peut accorder des dérogations (individuelles ou collectives) à ces délais.
En pratique, l’entreprise de pompes funèbres s’occupe de la démarche.
En cas de problème médico-légal (par exemple, suicide ou mort suspecte), l’inhumation a lieu au plus tard 14 jours calendaires après l’autorisation d’inhumation délivrée le procureur de la République.
En cas de décès avec transfert du corps en métropole, l’inhumation peut avoir lieu jusqu’à 14 jours calendaires après l’entrée du corps en France.
Lorsque des circonstances particulières le justifient, le préfet du département du lieu de l’inhumation peut accorder des dérogations (individuelles ou collectives) à ces délais.
En pratique, l’entreprise de pompes funèbres s’occupe de la démarche.
En cas de problème médico-légal (par exemple, suicide ou mort suspecte), l’inhumation a lieu au plus tard 14 jours calendaires après l’autorisation d’inhumation délivrée le procureur de la République.
Celui de la commune où le défunt habitait
Celui de la commune où il est décédé
Celui où est situé le caveau de famille.
Situation géographique de la propriété (éloignement des autres habitations, etc.)
Conditions sanitaires
Composition du sol.
Si vous respectez les volontés indiquées par le défunt, ou en l’absence d’indication de sa part, vous pouvez choisir le lieu de sépulture selon les règles suivantes :
Vous devez demander l’autorisation d’inhumation au maire de la commune du cimetière choisi.
En pratique, l’entreprise de pompes funèbres s’occupe de la démarche.
Le défunt peut être inhumé dans l’un des cimetières suivants :
Il peut aussi être inhumé dans la commune où il a droit à une sépulture de famille.
L’inhumation est aussi possible dans une autre commune, mais le maire peut la refuser.
Dans le cimetière choisi, le défunt est inhumé dans une concession funéraire.
En l’absence de concession, il est inhumé gratuitement en terrain communal, dans un emplacement individuel.
La sépulture est aménagée selon les souhaits du défunt ou de ses proches et dans le respect du règlement du cimetière communal.
Vous devez demander l’autorisation du préfet du département où se situe la propriété.
En pratique, l’entreprise de pompes funèbres s’occupe de la démarche.
L’autorisation est individuelle. Vous ne pouvez pas créer de cimetière privé.
Cette autorisation est soumise à conditions, notamment les suivantes :
Affichage de l’arrêté du maire à la mairie et au cimetière pendant une période d’au moins 2 mois
Courrier aux membres connus de la famille du défunt
Dépôt à l’ossuaire
Crémation (sauf opposition du défunt) avant dépôt à l’ossuaire ou dispersion des cendres dans le jardin du souvenir.
Oui, vous pouvez choisir entre inhumation en un terrain commun et l’achat d’une concession, sauf si le défunt avait indiqué une volonté contraire, par exemple dans un contrat obsèques.
Terrain commun
Proposer une inhumation en terrain commun (ou terre commune) est une obligation pour les communes.
Le terrain commun est constitué d’emplacements individuels, dans lesquels les défunts sont inhumés gratuitement pour une durée minimale de 5 ans.
Le terrain commun accueille toute personne qui fait le choix de cette inhumation ou dont la famille fait ce choix.
Il accueille aussi les personnes dépourvues de ressources suffisantes (ou indigentes ).
Si la famille est connue, elle pourvoit aux obsèques et paie les frais.
Si le défunt n’a pas de famille connue, c’est la commune qui pourvoit aux obsèques. Des recherches ultérieures seront menées pour obtenir un remboursement des frais si nécessaire.
Vous pouvez personnaliser la tombe en terrain commun.
Toutefois, le maire peut limiter la taille du monument.
Après un délai minimal de 5 ans, la commune peut décider de libérer l’emplacement en terrain commun.
La décision est communiquée par les moyens suivants :
Vous pouvez décider d’acheter une concession, puis d’y transférer le cercueil du défunt.
En l’absence de réponse ou de décision de la famille, la commune peut choisir l’une des options suivantes :
Concession funéraire
Une concession funéraire est un emplacement dans un cimetière (caveau, tombe).
Le prix de la concession dépend notamment de son emplacement et de sa durée. Il est fixé par le conseil municipal.
Le contrat signé avec la commune (acte de concession) précise les bénéficiaires et la durée de la concession.
Construction de la sépulture définitive
Réparations à effectuer dans la concession
Réduction de corps à effectuer dans la concession
Attente d’un transfert à l’étranger.
Un caveau provisoire peut être nécessaire notamment dans les situations suivantes :
Le caveau provisoire appartient à la commune (cet équipement est facultatif).
Il peut être gratuit ou payant.
Vous devez adresser votre demande au maire en indiquant la durée souhaitée.
Le délai de dépôt en caveau provisoire dépend du lieu du décès.
Le dépôt en caveau provisoire peut avoir lieu entre 24 heures et 14 jourscalendaires après le décès.
En cas de décès dans un département d’outre-mer ou dans une collectivité d’outre-mer, avec transfert du corps en métropole, le dépôt en caveau provisoire peut avoir lieu jusqu’à 14 jours calendaires après l’entrée du corps en métropole.
En cas de décès avec transfert du corps en métropole, le dépôt en caveau provisoire peut avoir lieu jusqu’à 14 jours calendaires après l’entrée du corps en France.
Le dépôt en caveau provisoire est limité à une période de 6 mois (non renouvelable).
En pratique, l’entreprise de pompes funèbres s’occupe de la démarche.
Mairie
Établissement de santé
Salle d’accueil des chambres mortuaires ou funéraires.
Documentation générale listant les tarifs et les prestations (précisant si elles sont obligatoires ou facultatives)
Devis individuel gratuit, détaillé et chiffré (conforme à un modèle officiel)
Bon de commande en cas d’acceptation du devis.
Mairie
Établissement de santé
Salle d’accueil des chambres mortuaires ou funéraires.
Documentation générale listant les tarifs et les prestations (précisant si elles sont obligatoires ou facultatives)
Devis individuel gratuit, détaillé et chiffré (conforme à un modèle officiel)
Bon de commande en cas d’acceptation du devis.
Si le défunt n’avait pas choisi d’entreprise de pompes funèbres (en souscrivant un contrat obsèques), vous devez la choisir.
Le choix varie selon la taille de la commune.
Vous pouvez choisir librement un opérateur funéraire .
La liste des entreprises locales de pompes funèbres habilitées est disponible dans les lieux suivants (ou sur leur site internet) :
L’entreprise de pompes funèbres doit obligatoirement présenter les 3 documents suivants :
Les entreprises doivent obligatoirement déposer des devis types dans les mairies des communes de plus de 5 000 habitants.
Elles peuvent également déposer ces devis auprès de toute autre commune.
Vous pouvez choisir librement un opérateur funéraire .
La liste des entreprises locales de pompes funèbres habilitées est disponible dans les lieux suivants (ou sur leur site internet) :
L’entreprise de pompes funèbres doit obligatoirement présenter les 3 documents suivants :
Les entreprises doivent obligatoirement déposer des devis types auprès des communes du département où elles ont leur siège social ou un établissement secondaire.
Elles peuvent également déposer ces devis auprès de toute autre commune.
Autorisation de fermeture du cercueil
Déclaration préalable au transport du corps si nécessaire
Fermeture définitive du cercueil
Autorisation d’inhumer.
Après la déclaration de décès, les formalités suivantes sont à effectuer jusqu’à l’inhumation :
L’entreprise de pompes funèbres prend en charge les démarches, en totalité ou en partie.
Vous devez lui fournir, à sa demande, les documents nécessaires.
Certaines démarches peuvent vous incomber (organisation d’une cérémonie religieuse par exemple).
Le coût est variable selon le lieu et les prestations choisies.
Caisse de sécurité sociale (droits concernant le capital-décès)
Mutuelle du défunt (éventuelle participation financière aux frais).
Administration employant le défunt (droits concernant le capital-décès)
Mutuelle du défunt (éventuelle participation financière aux frais).
La situation dépend du choix que le défunt a fait :
La situation dépend du contrat souscrit par le défunt.
Ce contrat permet de verser un capital à une personne que le défunt a désigné comme bénéficiaire.
Ce contrat prévoit le versement d’un capital pour financer les obsèques, mais il ne liste pas les prestations funéraires (cérémonie, cercueil…).
Il ne couvre pas forcément la totalité du coût des obsèques.
Ce contrat permet de financer et d’organiser les funérailles.
Il précise les conditions des obsèques (prestations funéraires par exemple) et leur coût.
Les règles dépendent de la situation du défunt :
Les frais d’obsèques peuvent être prélevés sur les comptes bancaires du défunt, dans la limite de 5 000 € (et du montant disponible sur le compte).
Si la somme prélevée n’est pas suffisante, les héritiers doivent participer.
Selon la situation du défunt, certains organismes peuvent vous apporter une aide financière.
Vous pouvez contacter les organismes suivants :
Les frais d’obsèques peuvent être prélevés sur les comptes bancaires du défunt, dans la limite de 5 000 € (et du montant disponible sur le compte).
Si la somme prélevée n’est pas suffisante, les héritiers doivent participer.
Selon la situation du défunt, certains organismes peuvent vous apporter une aide financière.
Vous pouvez contacter les organismes suivants :
Les frais d’obsèques peuvent être prélevés sur les comptes bancaires du défunt, dans la limite de 5 000 € (et du montant disponible sur le compte).
Si la somme prélevée n’est pas suffisante, les héritiers doivent participer.
Selon la situation du défunt, certains organismes peuvent vous apporter une aide financière.
Vous pouvez contacter sa caisse de retraite.
Toute personne qui a réglé les frais d’obsèques d’un pensionné du régime général peut faire prélever le montant de ces frais sur les sommes dues par la Cnav , dans la limite de 2 286,74 € .
Les frais d’obsèques peuvent être prélevés sur les comptes bancaires du défunt, dans la limite de 5 000 € (et du montant disponible sur le compte).
Si la somme prélevée n’est pas suffisante, les héritiers doivent participer.
- Qui doit payer les frais d’obsèques ?
- Qu’est-ce qu’une concession funéraire ?
- Peut-on enterrer un cercueil ou une urne dans une propriété privée ?
- Que faire en cas de désaccord sur l’organisation des funérailles ?
- Comment prouver que vous êtes héritier d’une succession (attestation, acte de notoriété) ?
- Que faire en cas de décès d’un proche à l’étranger ?
- Peut-on vendre, donner ou léguer une concession funéraire dans un cimetière ?
- Impôt sur le revenu – Peut-on déduire les frais d’obsèques d’un parent ?
- Enfant décédé à la naissance : quelles sont les règles d’état civil ?
- Prestations funéraires – Pompes funèbres
Source : Ministère chargé de l’économie - Site d’information sur les cimetières de France
Source : Ministère chargé de l’économie - Êtes-vous bénéficiaire d’un contrat d’assurance obsèques ?
Source : Ministère chargé de l’économie
Comment faire si…
- Code général des collectivités territoriales : articles L2223-1 à L2223-12-1
Droit à l’inhumation - Code général des collectivités territoriales : articles L2223-19 à L2223-30
Service des pompes funèbres - Code général des collectivités territoriales : articles L2223-31 à L2223-34-2
Réglementation de l’activité des opérateurs des pompes funèbres - Code général des collectivités territoriales : articles R2213-2 à R2213-2-1
Opérations consécutives au décès - Code général des collectivités territoriales : articles R2213-31 à R2213-33
Autorisation d’inhumation - Code pénal : article 433-21-1
Sanction en cas de non respect des volontés du défunt (article 433-21-1) - Code civil : articles 16 à 16-9
Respect du corps humain - Loi du 15 novembre 1887 sur la liberté des funérailles
- Décret n° 2024-790 du 10 juillet 2024 portant mesures de simplification administrative dans le domaine funéraire
- Arrêté du 11 janvier 1999 relatif à l’information sur les prix des prestations funéraires
- Arrêté du 23 août 2010 portant définition du modèle de devis pour les prestations des opérateurs funéraires
- Arrêté du 7 mai 2015 relatif au règlement des frais funéraires
- Arrêté du 12 juillet 2017 fixant les listes des infections transmissibles prescrivant ou portant interdiction de certaines opérations funéraires
- Réponse ministérielle du 12 mars 2015 relative aux nouvelles technologies susceptibles d’être mises en œuvre dans les cimetières
- Réponse ministérielle du 15 mars 2016 relative aux tarifs des opérateurs funéraires