Déclaration Préalable de Travaux

La Déclaration Préalable de Travaux porte sur tout projet d’extension ou de modification d’une construction existante (ex : extension de moins de 20 m², aménagement de combles inférieurs à 20 m² de surface de plancher, modification de la couleur de façades, création ou modification des ouvertures…).

Le seuil de 20 m² peut être porté à 40 m² pour des travaux concernant une construction existante, dans le cas où ces travaux sont situés dans une zone urbaine de la Commune. Les travaux portant sur des constructions situées dans les zones agricoles et naturelles ne sont pas concernées par cette augmentation de seuil de 20 m² à 40 m².

La Déclaration Préalable est également exigée dans la création d’une nouvelle construction comme les abris de jardins de plus de 5 m², les piscines (hors sol, semi-enterrées et enterrées), et les clôtures.

Votre dossier devra être déposé en Mairie en 2 exemplaires. Le délai d’instruction est d’un mois dans le cas où votre dossier est considéré comme complet par l’administration.

Règles en matière d’héritage : défunt n’ayant pas eu d’enfant

L’un de vos proches qui n’avait pas d’enfant vient de décéder. Vous voulez savoir si vous héritez et calculer votre part d’héritage ? Quand le défunt n’a pas fait de testament, le règlement de sa succession dépend de sa situation maritale. Quand le défunt a fait un testament, il doit réserver une partie de son patrimoine à son époux. Il peut attribuer la part restante librement (à un héritier ou à un tiers). Nous vous présentons les informations à connaître.

    Si le défunt était marié, ses biens vont à ses parents et à son époux.

    Si le défunt n’était pas marié, ses biens vont à ses parents, et à ses frères et sœurs.

    Les parts d’héritage sont attribuées différemment selon que le défunt était marié ou non.

    À noter

    La part de l’époux présentée ici concerne le régime matrimonial de la communauté réduite aux acquêts. Elle pourra être différente si les époux ont conclu un contrat de mariage.

    Le règlement de la succession est différent selon que les parents du défunt sont vivants ou décédés.

    Les parents du défunt héritent de la moitié de la succession. L’époux du défunt hérite de l’autre moitié.

    À savoir

    les parents ont un droit de retour, c’est-à-dire le droit de reprendre les biens qu’ils avaient donnés à leur enfant avant son décès.

      Le parent du défunt hérite d’1/4 de la succession. L’époux du défunt hérite des 3/4 de la succession.

      À savoir

      les parents ont un droit de retour, c’est-à-dire le droit de reprendre les biens qu’ils avaient donnés à leur enfant avant son décès.

        L’époux du défunt hérite de toute la succession.

            Le règlement de la succession est différent selon que le défunt a ou non des frères et sœurs.

            Les parents du défunt héritent de la moitié de la succession. Les frères et sœurs du défunt héritent de l’autre moitié.

            La répartition entre frères et sœurs s’effectue à parts égales.

            Exemple

            Si le défunt a 1 frère et 1 sœur, ils auront droit chacun à 1/4 de la succession.

            Les demi-frères et demi-sœurs ont les mêmes droits que les frères et sœurs.

            À savoir

            les parents ont un droit de retour, c’est-à-dire le droit de reprendre les biens qu’ils avaient donnés à leur enfant avant son décès.

              Le parent hérite d’1/4 de la succession. Les frères et sœurs héritent des 3/4 de la succession.

              La répartition entre frères et sœurs s’effectue à parts égales.

              Exemple

              Si le défunt a 1 frère et 1 sœur, ils auront droit chacun à 3/8 de la succession.

              Les demi-frères et demi-sœurs ont les mêmes droits que les frères et sœurs.

              À savoir

              les parents ont un droit de retour, c’est-à-dire le droit de reprendre les biens qu’ils avaient donnés à leur enfant avant son décès.

                Les frères et sœurs du défunt héritent de toute la succession.

                La répartition entre frères et sœurs s’effectue à parts égales.

                Exemple

                Si le défunt a 1 frère et 1 sœur, ils auront droit chacun à la moitié de la succession.

                Les demi-frères et demi-sœurs ont les mêmes droits que les frères et sœurs.

                    Les biens du défunt vont à ses ascendants : parents, grands-parents, arrières-grand-parents.

                    D’abord, la succession est partagée en 2 parts égales qui vont à chaque branche parentale (maternelle et paternelle).

                    Ensuite, les héritiers sont déterminés par branche en allant de la 1re génération aux générations les plus éloignées.

                    Si aucun ascendant n’est vivant, la succession va aux oncles, tantes, cousins et cousines du défunt.

                    Si aucun héritier n’est connu, la succession est déclarée vacante.

                        Héritiers réservataires

                        Certains héritiers ne peuvent pas être exclus de la succession. Il s’agit des héritiers réservataires. Il reçoivent obligatoirement une part de l’héritage du défunt : c’est la réserve héréditaire.

                        En l’absence d’enfant, c’est l’époux du défunt qui est héritier réservataire.

                        Quotité disponible

                        La réserve héréditaire ne représente jamais la totalité de l’héritage du défunt.

                        La part du patrimoine restant s’appelle la quotité disponible. Elle peut être distribuée librement (au profit d’un héritier ou d’un tiers) par le défunt dans son testament.

                        Le défunt doit réserver 1/4 de son patrimoine à son époux.

                        Il peut attribuer librement (au profit d’un héritier ou d’un tiers) les 3/4 restant dans son testament.

                        Exemple

                        Le défunt a un patrimoine de 200 000 € . Son époux recevra 50 000 € . Le défunt peut attribuer les 150 000 € restant aux personnes de son choix (héritiers ou tiers).

                        À savoir

                        les parents ont un droit de retour, c’est-à-dire le droit de reprendre les biens qu’ils avaient donnés à leur enfant avant son décès.