Déclaration Préalable de Travaux
La Déclaration Préalable de Travaux porte sur tout projet d’extension ou de modification d’une construction existante (ex : extension de moins de 20 m², aménagement de combles inférieurs à 20 m² de surface de plancher, modification de la couleur de façades, création ou modification des ouvertures…).
Le seuil de 20 m² peut être porté à 40 m² pour des travaux concernant une construction existante, dans le cas où ces travaux sont situés dans une zone urbaine de la Commune. Les travaux portant sur des constructions situées dans les zones agricoles et naturelles ne sont pas concernées par cette augmentation de seuil de 20 m² à 40 m².
La Déclaration Préalable est également exigée dans la création d’une nouvelle construction comme les abris de jardins de plus de 5 m², les piscines (hors sol, semi-enterrées et enterrées), et les clôtures.
Votre dossier devra être déposé en Mairie en 2 exemplaires. Le délai d’instruction est d’un mois dans le cas où votre dossier est considéré comme complet par l’administration.
Mineur délinquant : mesures et peines encourues
Vous voulez connaître les sanctions pouvant être prises à l’encontre d’un mineur délinquant ?
Il risque principalement d’être sanctionné par une mesure à vocation éducative plutôt que par une peine. Parce qu’il est âgé de moins de 18 ans, âge de la majorité pénale, sa responsabilité est atténuée par rapport à celle d’un majeur. S’il est âgé de moins de 13 ans, la loi estime que le mineur n’est pas capable de discernement.
La sanction est prise en fonction de son âge et de sa situation.
Nous vous présentons les informations à connaître.
Il faut distinguer responsabilité pénale et majorité pénale.
La responsabilité pénale est l’âge à partir duquel un mineur peut être déclaré coupable d’une infraction.
La loi estime que la responsabilité pénale d’un mineur peut être engagée à partir de 13 ans.
En dessous de cet âge, la loi considère qu’un mineur n’a pas la capacité de comprendre les conséquences de ses actes. De ce fait, il ne pourra pas être reconnu coupable d’une infraction.
La majorité pénale est l’âge à partir duquel l’auteur d’une infraction est considéré comme un majeur et ne peut pas bénéficier de l’excuse de minorité (c’est-à-dire de l’adoucissement de peine). La majorité pénale est fixée à 18 ans.
En pratique, tout mineur peut avoir à rendre des comptes devant la justice et être présenté devant un juge.
Le juge évalue si le mineur a agi avec discernement et s’il peut faire l’objet de poursuites pénales.
Cependant, en dessous de 18 ans, l’auteur d’une infraction ne peut pas être sanctionné comme un majeur. Il ne peut pas non plus être jugé par un tribunal ordinaire (exemple : tribunal judiciaire). Il relève du juge des enfants ou d’un tribunal pour mineur (tribunal pour enfants). Les sanctions et mesures applicables dépendent de son âge.
Il est en capacité de comprendre ce qu’il a fait
Il en avait l’intention
Il comprend le sens de la procédure dont il fait l’objet
En principe, un mineur de moins de 13 ans ne peut pas faire l’objet de poursuites. La loi présume qu’il n’est pas en capacité d’apprécier avec justesse une situation. On parle de présomption de non discernement .
Pour que le procureur puisse prononcer une mesure alternative aux poursuites (c’est-à-dire une mesure qui évite au mineur d’être jugé mais qui lui fait prendre conscience qu’il a commis un fait interdit par la loi), l’enquête devra avoir alors démontrer que le mineur répond aux 3 conditions suivantes :
Si le procureur de la République décide de poursuivre le mineur et qu’il saisit le juge des enfants, le juge devra démontrer, à son tour, que les 3 conditions sont réunies.
S’il y parvient, le juge des enfants pourra uniquement prononcer des mesures éducatives à l’encontre du mineur. Le juge des enfants ne peut ordonner des mesures limitant sa liberté.
Justification de l’assiduité à un enseignement ou à une formation professionnelle
Réparation des dommages causés à la victimes ou dans l’intérêt de la collectivité
Plutôt que de renvoyer le mineur devant un juge qui pourrait prononcer des sanctions plus graves (par exemple, mesures éducatives judiciaires), le procureur de la République peut décider de mettre en place des mesures alternatives aux poursuites.
Son choix se fait en fonction des faits, de la personnalité du mineur, de ses conditions de vie et d’éducation.
Ces mesures alternatives visent à éviter au mineur d’être poursuivi et d’être jugé tout en lui faisant prendre conscience qu’il a commis une infraction.
Il peut notamment décider d’un rappel de ses obligations en présence de ses parents, d’une orientation vers une structure sanitaire, sociale ou professionnelle, d’une médiation entre l’auteur et la victime.
D’autres mesures spécifiques aux mineurs peuvent s’ajouter, notamment :
Modules pour favoriser l’insertion, la santé, la réparation et le placement du mineur
Interdictions de se rendre dans certains lieux, de rentrer en contact avec les victimes, ou d’un couvre-feu
Modules pour favoriser l’insertion, la santé, la réparation et le placement du mineur
Interdictions de se rendre dans certains lieux, de rentrer en contact avec les victimes, ou d’un couvre-feu
Obligations de remettre l’objet qui a été utilisé pour commettre l’infraction ou les biens obtenus suite à la commission de l’infraction ou de suivre un stage de formation civique
Remise à parent
Admonestation
Avertissement solennel, qui est une forme plus sévère de l’admonestation
Aucune peine ne peut être prononcée à l’égard d’un mineur de moins de 13 ans.
Par contre, le mineur peut se voir appliquer différentes mesures éducatives.
Mesure éducative judiciaire provisoire (Mejp)
La Mejp peut être prononcée à tous les stades de la procédure avant le prononcé de la sanction.
La Mejp est organisée en modules qui peuvent être cumulés ou associés entre eux.
Elle peut comporter les modules suivants :
Mesure éducative judiciaire (Mej)
La Mej est prononcée par le juge des enfants, le tribunal pour enfant ou la cour d’assises des mineurs à titre de sanction.
La Mej est la seule mesure qui comporte une évaluation dans le temps de l’évolution et de l’efficacité de la mesure prononcée.
La Mej est organisée en modules qui peuvent être cumulés ou associés entre eux.
Elle peut comporter les modules suivants :
Ces modules peuvent être adaptés et modifiés dans le temps selon les besoins et l’évolution du mineur.
La Mej peut être prononcée pour une durée de 5 ans maximum.
Avertissement judiciaire
Cette mesure est également prononcée par le juge des enfants, le tribunal pour enfant ou la cour d’assises des mineurs à titre de sanction, mais également par le tribunal de police pour ce qui est des contraventions de 4e classe.
La Mej peut être cumulée avec le prononcé d’un avertissement judiciaire. Dans ce cas, la Mej doit être prononcée seule, sans interdiction et/ou obligation.
De plus, seul le module réparation pourra être associé.
L’avertissement judiciaire peut donner lieu aux mesures suivantes :
Il faut distinguer responsabilité pénale et majorité pénale.
La responsabilité pénale est l’âge à partir duquel un mineur peut être déclaré coupable d’une infraction.
La loi estime que la responsabilité pénale d’un mineur peut être engagée à partir de 13 ans.
En dessous de cet âge, la loi considère qu’un mineur n’a pas la capacité de comprendre les conséquences de ses actes. De ce fait, il ne pourra pas être reconnu coupable d’une infraction.
La majorité pénale est l’âge à partir duquel l’auteur d’une infraction est considéré comme un majeur et ne peut pas bénéficier de l’excuse de minorité (c’est-à-dire de l’adoucissement de peine). La majorité pénale est fixée à 18 ans.
En pratique, tout mineur peut avoir à rendre des comptes devant la justice et être présenté devant un juge.
Le juge évalue si le mineur a agi avec discernement et s’il peut faire l’objet de poursuites pénales.
Cependant, en dessous de 18 ans, l’auteur d’une infraction ne peut pas être sanctionné comme un majeur. Il ne peut pas non plus être jugé par un tribunal ordinaire (exemple : tribunal judiciaire). Il relève du juge des enfants ou d’un tribunal pour mineur (tribunal pour enfants). Les sanctions et mesures applicables dépendent de son âge.
Justification de l’assiduité à un enseignement ou à une formation professionnelle
Réparation des dommages causés à la victimes ou dans l’intérêt de la collectivité
Suivi régulier de la scolarité ou d’une formation professionnelle, accomplissement régulier d’un stage d’éducation civique
Respect d’une décision de placement judiciaire antérieurement prononcé par le juge
Consultation auprès d’un psychiatre ou psychologue
Contrat de service en établissement public d’insertion de la défense (EPIDE). Il s’agit d’un contrat de volontariat pour l’insertion.
Plutôt que de renvoyer le mineur devant un juge qui pourrait prononcer des sanctions plus graves (par exemple, mesures éducatives judiciaires), le procureur de la République peut décider de mettre en place des mesures alternatives aux poursuites.
Son choix se fait en fonction des faits, de la personnalité du mineur, de ses conditions de vie et d’éducation.
Ces mesures alternatives visent à éviter au mineur d’être poursuivi et d’être jugé tout en lui faisant prendre conscience qu’il a commis une infraction.
Il peut notamment décider d’un rappel de ses obligations en présence de ses parents, d’une orientation vers une structure sanitaire, sociale ou professionnelle, d’une médiation entre l’auteur et la victime.
D’autres mesures spécifiques aux mineurs peuvent s’ajouter notamment :
La composition pénale est une procédure qui permet au procureur de proposer au mineur qui a commis certaines infractions une ou plusieurs sanctions pour mettre fin aux poursuites.
Ainsi, le procureur de la République peut, notamment, recourir au travail non rémunéré (confié au service associatif habilité ou à la protection judiciaire de la jeunesse), à un stage ou formation dans un organisme sanitaire, social ou professionnel, à une interdiction d’aller dans certains lieux,…
Des mesures spécifiques aux mineurs peuvent s’ajouter :
Cette mesure doit apparaître adapté à la personnalité du mineur.
Dans tous les cas, le procureur de la République doit recourir à un recueil de renseignement socio-éducatif sur le mineur. Il s’agit d’une synthèse sur son contexte familial, sa santé, ses antécédents juridiques, sa scolarité,…
Soit à garantir la sécurité du mineur
Soit à éviter qu’il entre en contact avec des complices ou des victimes
Soit à s’assurer qu’il sera présent au moment de son jugement.
Avant d’être présenté à un juge ou à un tribunal qui fixera sa sanction, le mineur peut faire l’objet de mesures limitant sa liberté ( mesures de sûreté ou de détention ).
Ces mesures visent :
Modules pour favoriser l’insertion, la santé, la réparation et le placement du mineur
Interdictions de se rendre dans certains lieux, de rentrer en contact avec les victimes, ou d’un couvre-feu
Modules pour favoriser l’insertion, la santé, la réparation et le placement du mineur
Interdictions de se rendre dans certains lieux, de rentrer en contact avec les victimes, ou d’un couvre-feu
Obligations de remettre l’objet qui a été utilisé pour commettre l’infraction ou les biens obtenus suite à la commission de l’infraction ou de suivre un stage de formation civique
Remise à un parent
Admonestation
Avertissement solennel, qui est une forme plus sévère de l’admonestation
Le mineur peut se voir appliquer différentes mesures éducatives.
Mesure éducative judiciaire provisoire (Mejp)
La Mejp peut être prononcée à tous les stades de la procédure avant le prononcé de la sanction.
La Mejp est organisée en modules qui peuvent être cumulés ou associés entre eux.
Elle peut comporter les modules suivants :
Mesure éducative judiciaire (Mej)
La Mej est prononcée par le juge des enfants, le tribunal pour enfant ou la cour d’assises des mineurs à titre de sanction.
La Mej est la seule mesure qui comporte une évaluation dans le temps de l’évolution et de l’efficacité de la mesure prononcée.
La Mej est organisée en modules qui peuvent être cumulés ou associés entre eux.
Elle peut comporter les modules suivants :
Ces modules peuvent être adaptés et modifiés dans le temps selon les besoins et l’évolution du mineur.
La Mej peut être prononcée pour une durée de 5 ans maximum.
Avertissement judiciaire
Cette mesure est également prononcée par le juge des enfants, le tribunal pour enfant ou la cour d’assises des mineurs à titre de sanction, mais également par le tribunal de police pour ce qui est des contraventions de 4ème classe.
La Mej peut être cumulée avec le prononcé d’un avertissement judiciaire. Dans ce cas, la Mej doit être prononcée seule, sans interdiction et/ou obligation.
De plus, seul le module réparation pourra être associé.
L’avertissement judiciaire peut donner lieu aux mesures suivantes :
Confiscation de l’objet ayant servi à commettre l’infraction
Stage (de citoyenneté, de sensibilisation aux dangers des produits stupéfiants,…)
Le mineur a déjà fait l’objet d’un antécédent éducatif (c’est-à-dire d’une mesure éducative, d’une mesure judiciaire d’investigation éducative, d’une mesure limitant sa liberté, d’une déclaration de culpabilité ou d’une peine prononcée dans le cadre d’une autre procédure)
Cet antécédent éducatif est connu et a fait l’objet d’un rapport datant de moins d’1 an
Leur prononcé doit être exceptionnel.
Elle sont prises par le juge des enfants, le tribunal pour enfants et par la cour d’assises des mineurs.
Selon la personnalité du mineur et selon la gravité des faits, le juge des enfants a la possibilité, en chambre du conseil (c’est-à-dire seul), sur demande du procureur de la République, de prononcer les peines suivantes :
Lors de l’audience unique et lorsque le tribunal intervient suite à une procédure de mise à l’épreuve éducative, une peine peut être envisagée seulement si les conditions cumulatives suivantes sont remplies :
Avertissement judiciaire
Cette mesure peut être prononcée par le juge des enfants, le tribunal pour enfant ou la cour d’assises des mineurs à titre de sanction, mais également par un tribunal de police pour ce qui est des contraventions de 4e classe.
La Mej peut être cumulée avec le prononcé d’un avertissement judiciaire. Dans ce cas, la Mej doit être prononcée seule, sans interdiction et/ou obligation. Seul le module réparation pourra être associé.
Il faut distinguer responsabilité pénale et majorité pénale.
La responsabilité pénale est l’âge à partir duquel un mineur peut être déclaré coupable d’une infraction.
La loi estime que la responsabilité pénale d’un mineur peut être engagée à partir de 13 ans.
En dessous de cet âge, la loi considère qu’un mineur n’a pas la capacité de comprendre les conséquences de ses actes. De ce fait, il ne pourra pas être reconnu coupable d’une infraction.
La majorité pénale est l’âge à partir duquel l’auteur d’une infraction est considéré comme un majeur et ne peut pas bénéficier de l’excuse de minorité (c’est-à-dire de l’adoucissement de peine). La majorité pénale est fixée à 18 ans.
En pratique, tout mineur peut avoir à rendre des comptes devant la justice et être présenté devant un juge.
Le juge évalue si le mineur a agi avec discernement et s’il peut faire l’objet de poursuites pénales.
Cependant, en dessous de 18 ans, l’auteur d’une infraction ne peut pas être sanctionné comme un majeur. Il ne peut pas non plus être jugé par un tribunal ordinaire (exemple : tribunal judiciaire). Il relève du juge des enfants ou d’un tribunal pour mineur (tribunal pour enfants). Les sanctions et mesures applicables dépendent de son âge.
Accomplissement d’un stage d’éducation civique
Consultation chez un psychiatre ou un psychologue
Justification de l’assiduité à un enseignement ou à une formation professionnelle
Réparation des dommages causés à la victimes ou dans l’intérêt de la collectivité
Suivi régulier de la scolarité ou d’une formation professionnelle, accomplissement régulier d’un stage d’éducation civique
Respect d’une décision de placement judiciaire antérieurement prononcé par le juge
Consultation auprès d’un psychiatre ou psychologue
Contrat de service en établissement public d’insertion de la défense (EPID). Il s’agit d’un contrat de volontariat pour l’insertion.
Plutôt que de renvoyer le mineur devant un juge qui pourrait prononcer des sanctions plus graves (par exemple, mesures éducatives judiciaires), le procureur de la République peut décider de mettre en place des mesures alternatives aux poursuites.
Son choix se fait en fonction des faits, de la personnalité du mineur, de ses conditions de vie et d’éducation.
Ces mesures alternatives visent à éviter au mineur d’être poursuivi et d’être jugé tout en lui faisant prendre conscience qu’il a commis une infraction.
Il peut notamment décider d’un rappel de ses obligations en présence de ses parents, d’une orientation vers une structure sanitaire, sociale ou professionnelle, d’une médiation entre l’auteur et la victime.
D’autres mesures spécifiques aux mineurs s’appliquent :
La composition pénale est une procédure qui permet au procureur de proposer au mineur qui a commis certaines infractions une ou plusieurs sanctions pour mettre fin aux poursuites.
Ainsi, le procureur de la République peut, notamment, recourir au travail non rémunéré (confié au service associatif habilité ou à la protection judiciaire de la jeunesse), à un stage ou formation dans un organisme sanitaire, social ou professionnel, à une interdiction d’aller dans certains lieux,…
Des mesures spécifiques aux mineurs peuvent s’ajouter :
Cette mesure doit apparaître adapté à la personnalité du mineur.
Dans tous les cas, le procureur de la République doit recourir à un recueil de renseignement socio-éducatif sur le mineur. Il s’agit d’une synthèse sur son contexte familial, sa santé, ses antécédents juridiques, sa scolarité,…
Soit à garantir la sécurité du mineur
Soit à éviter qu’il entre en contact avec des complices ou des victimes
Soit à s’assurer qu’il sera présent au moment de son jugement.
Avant d’être présenté à un juge ou à un tribunal qui fixera sa sanction, le mineur peut faire l’objet de mesures limitant sa liberté ( mesures de sûreté ou de détention ).
Ces mesures visent :
Modules pour favoriser l’insertion, la santé, la réparation et le placement du mineur
Interdictions de se rendre dans certains lieux, de rentrer en contact avec les victimes, ou d’un couvre-feu
Modules pour favoriser l’insertion, la santé, la réparation et le placement du mineur
Interdictions de se rendre dans certains lieux, de rentrer en contact avec les victimes, ou d’un couvre-feu
Obligations de remettre l’objet qui a été utilisé pour commettre l’infraction ou les biens obtenus suite à la commission de l’infraction ou de suivre un stage de formation civique
Remise à un parent
Admonestation
Avertissement solennel, qui est une forme plus sévère de l’admonestation
Le mineur peut se voir appliquer différentes mesures éducatives.
Mesure éducative judiciaire provisoire (Mejp)
La Mejp peut être prononcée à tous les stades de la procédure avant le prononcé de la sanction.
La Mejp est organisée en modules qui peuvent être cumulés ou associés entre eux.
Elle peut comporter les modules suivants :
Mesure éducative judiciaire (Mej)
La Mej est prononcée par le juge des enfants, le tribunal pour enfant ou la cour d’assises des mineurs à titre de sanction.
La Mej est la seule mesure qui comporte une évaluation dans le temps de l’évolution et de l’efficacité de la mesure prononcée.
La Mej est organisée en modules qui peuvent être cumulés ou associés entre eux.
Elle peut comporter les modules suivants :
Ces modules peuvent être adaptés et modifiés dans le temps selon les besoins et l’évolution du mineur.
La Mej peut être prononcée pour une durée de 5 ans maximum.
Avertissement judiciaire
Cette mesure est également prononcée par le juge des enfants, le tribunal pour enfant ou la cour d’assises des mineurs à titre de sanction, mais également par le tribunal de police pour ce qui est des contraventions de 4ème classe.
La Mej peut être cumulée avec le prononcé d’un avertissement judiciaire. Dans ce cas, la Mej doit être prononcée seule, sans interdiction et/ou obligation.
De plus, seul le module réparation pourra être associé.
L’avertissement judiciaire peut donner lieu aux mesures suivantes :
Confiscation de l’objet ayant servi à commettre l’infraction
Stage (de citoyenneté, de sensibilisation aux dangers des produits stupéfiants,…)
Travail d’intérêt général, si l’enfant est âgé d’au moins 16 ans au moment du prononcé de la peine
Le mineur a déjà fait l’objet d’un antécédent éducatif (c’est-à-dire d’une mesure éducative, d’une mesure judiciaire d’investigation éducative, d’une mesure limitant sa liberté, d’une déclaration de culpabilité ou d’une peine prononcée dans le cadre d’une autre procédure)
Cet antécédent éducatif est connu et a fait l’objet d’un rapport datant de moins d’1 an
Leur prononcé doit être exceptionnel.
Elle sont prises par le juge des enfants, le tribunal pour enfants et par la cour d’assises des mineurs.
Selon la personnalité du mineur et selon la gravité des faits, le juge des enfants a la possibilité, en chambre du conseil, sur demande du procureur de la République, de prononcer les peines suivantes :
Lors de l’audience unique et lorsque le tribunal intervient suite à une procédure de mise à l’épreuve éducative, une peine peut être envisagée seulement si les conditions cumulatives suivantes sont remplies :
- Le référentiel des pratiques éducatives
Source : Ministère chargé de la justice - La présomption de non-discernement des mineurs de moins de 13 ans
Source : Ministère chargé de la justice - Les alternatives aux poursuites et la composition pénale
Source : Ministère chargé de la justice - La mesure éducative judiciaire
Source : Ministère chargé de la justice - Les peines en chambre du conseil
Source : Ministère chargé de la justice - L’application des mesures éducatives et des peines
Source : Ministère chargé de la justice - La justice des mineurs
Source : Ministère chargé de la justice
- Code de justice pénale des mineurs : articles L422-1 à L422-2
Mesures alternatives aux poursuites - Code de justice pénale des mineurs : articles L422-3 à L422-4
Composition pénale - Code de procédure pénale : articles 39 à 44-1
- Code de justice pénale des mineurs : articles L112-1 à L112-15
Mesures éducatives judiciaires (Mej) - Code de justice pénale des mineurs : articles L113-1 à L113-8
Placement - Code de la justice pénale des mineurs : articles L121-1 à L121-7
Peines encourues - Code civil : articles 1240 à 1244
Responsabilité civile des parents