Déclaration Préalable de Travaux
La Déclaration Préalable de Travaux porte sur tout projet d’extension ou de modification d’une construction existante (ex : extension de moins de 20 m², aménagement de combles inférieurs à 20 m² de surface de plancher, modification de la couleur de façades, création ou modification des ouvertures…).
Le seuil de 20 m² peut être porté à 40 m² pour des travaux concernant une construction existante, dans le cas où ces travaux sont situés dans une zone urbaine de la Commune. Les travaux portant sur des constructions situées dans les zones agricoles et naturelles ne sont pas concernées par cette augmentation de seuil de 20 m² à 40 m².
La Déclaration Préalable est également exigée dans la création d’une nouvelle construction comme les abris de jardins de plus de 5 m², les piscines (hors sol, semi-enterrées et enterrées), et les clôtures.
Votre dossier devra être déposé en Mairie en 2 exemplaires. Le délai d’instruction est d’un mois dans le cas où votre dossier est considéré comme complet par l’administration.
Licenciement pour faute simple, grave ou lourde : quelles conséquences pour le salarié ?
Un salarié peut être licencié pour faute simple, faute grave ou faute lourde à la fin d’une procédure disciplinaire. Les conséquences du licenciement sur les droits du salarié sont différentes en fonction du motif de licenciement retenu par l’employeur. Nous vous présentons les informations à retenir.
Agissement du salarié contraire à ses obligations à l’égard de l’employeur
Gravité insuffisante pour imposer la rupture immédiate du contrat de travail
La faute simple répond aux 2 critères suivants :
Cependant, la faute commise peut, dans certains cas, constituer une cause réelle et sérieuse de licenciement.
La faute simple peut être reconnue, par exemple, à l’occasion d’une erreur ou d’une négligence commise par le salarié dans le cadre de son travail.
Un même fait peut être qualifié de faute simple ou grave. La qualification de la faute peut tenir compte de critères tels que l’ancienneté, les fonctions du salarié dans l’entreprise, mais aussi le contexte ou le caractère répétitif de la faute.
L’employeur doit respecter la procédure de licenciement pour motif personnel.
Oui, le salarié perçoit une indemnité de licenciement s’il remplit les conditions d’ancienneté lui permettant d’en bénéficier.
Préavis effectué par le salarié
Dispense par l’employeur d’effectuer le préavis
Demande de dispense du salarié d’effectuer le préavis
Le salarié doit en principe effectuer un préavis. Toutefois, il peut en être dispensé.
L’indemnisation du préavis diffère selon les situations suivantes :
Le salarié perçoit une indemnité de préavis correspondant à son salaire habituel.
Le salarié ne travaille pas. L’employeur lui verse une indemnité compensatrice de préavis correspondant au salaire qu’il aurait perçu s’il avait travaillé pendant cette période.
Si l’employeur donne son accord, le salarié ne travaille pas. Il ne perçoit pas d’indemnité compensatrice de préavis.
Oui, le salarié perçoit une indemnité compensatrice de congés payés s’il en remplit les conditions.
Oui, le salarié qui remplit les conditions, notamment d’une période minimale de travail, peut bénéficier de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE).
Le salarié en désaccord avec son employeur sur la nature de la faute et sur le licenciement peut saisir le conseil le conseil de prud’hommes.
C’est le juge qui détermine si le salarié a commis une faute et s’il s’agit d’une faute simple.
Le juge peut également condamner l’employeur à des sanctions pour licenciement injustifié ou annuler le licenciement.
Agissement du salarié contraire à ses obligations à l’égard de l’employeur
Gravité de la faute et impossibilité du maintien du salarié dans l’entreprise, même pour la durée du préavis.
État d’ivresse pendant les heures de travail
Absences injustifiées
Indiscipline ou insubordination du salarié (refus d’effectuer une tâche de travail prévue dans le contrat)
Harcèlement, violences ou injures envers l’employeur ou d’autres salariés
Vols dans l’entreprise.
La faute grave répond aux 2 critères suivants :
La gravité de la faute est étudiée en fonction des circonstances propres à chaque fait.
La faute grave peut être reconnue même si la faute est commise pour la 1re fois.
En pratique, la faute grave est souvent admise dans les cas suivants :
L’employeur doit respecter la procédure de licenciement pour motif personnel.
Non, le salarié ne perçoit pas d’indemnité de licenciement.
Non, le salarié ne perçoit pas d’indemnité de préavis. La faute grave prive le salarié des règles concernant le préavis.
Oui, le salarié perçoit une indemnité compensatrice de congés payés s’il en remplit les conditions.
Oui, le salarié qui remplit les conditions, notamment d’une période minimale de travail, peut bénéficier de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE).
Le salarié en désaccord avec son employeur sur la nature de la faute et sur le licenciement peut saisir le conseil le conseil de prud’hommes.
C’est le juge qui détermine si le salarié a commis une faute et s’il s’agit d’une faute grave.
Le juge peut également condamner l’employeur à des sanctions pour licenciement injustifié ou annuler le licenciement.
Faute d’une particulière gravité, révélant une intention de nuire à l’employeur
Situation qui rend le maintien du salarié dans l’entreprise impossible, même pendant la durée du préavis
Blocage de l’accès à l’entreprise aux salariés non-grévistes par des salariés grévistes
Dégradation volontaire d’un outil de l’entreprise
Violence physique et menace de mort envers l’employeur
Séquestration d’un membre du personnel de l’entreprise
Détournement de clientèle au profit d’un concurrent
Divulgation d’informations secrètes ou confidentielles
La faute lourde répond aux 2 critères suivants :
En pratique, la faute lourde peut être admise dans les cas suivants :
L’employeur doit respecter la procédure de licenciement pour motif personnel.
Non, le salarié ne perçoit pas d’indemnité de licenciement.
Non, le salarié ne perçoit pas d’indemnité de préavis. La faute lourde prive le salarié des règles concernant le préavis.
Oui, le salarié perçoit une indemnité compensatrice de congés payés s’il en remplit les conditions.
Oui, le salarié qui remplit les conditions, notamment d’une période minimale de travail, peut bénéficier de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE).
Le salarié en désaccord avec son employeur sur la nature de la faute et sur le licenciement peut saisir le conseil le conseil de prud’hommes.
C’est le juge qui détermine si le salarié a commis une faute et s’il s’agit d’une faute lourde.
Le juge peut également condamner l’employeur à des sanctions pour licenciement injustifié ou annuler le licenciement.
- Pour obtenir des informations portant sur l’indemnisation du chômage et les démarches auprès de France Travail :
France Travail pour demandeurs d’emploi (anciennement Pôle emploi) – 3949Par téléphone
39 49
Pour actualiser votre situation, signaler un changement de situation, vous informer d’un paiement : service automatisé 7 jours/7, 24 heures/24 – Service gratuit + prix appel
Pour être mis en relation avec un conseiller pour vous inscrire, vous renseigner, modifier un rendez-vous : service accessible aux horaires fixés par chaque agence France Travail (anciennement Pôle emploi) – Service gratuit + prix appel
Depuis l’étranger : + 33 1 77 86 39 49
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- Code du travail : articles L1234-1 à L1234-8
Droit à indemnité compensatrice de préavis - Code du travail : article L1234-9
Droit à indemnité de licenciement - Code du travail : article L3141-28
Droit à indemnité compensatrice de congés payés