Déclaration Préalable de Travaux

La Déclaration Préalable de Travaux porte sur tout projet d’extension ou de modification d’une construction existante (ex : extension de moins de 20 m², aménagement de combles inférieurs à 20 m² de surface de plancher, modification de la couleur de façades, création ou modification des ouvertures…).

Le seuil de 20 m² peut être porté à 40 m² pour des travaux concernant une construction existante, dans le cas où ces travaux sont situés dans une zone urbaine de la Commune. Les travaux portant sur des constructions situées dans les zones agricoles et naturelles ne sont pas concernées par cette augmentation de seuil de 20 m² à 40 m².

La Déclaration Préalable est également exigée dans la création d’une nouvelle construction comme les abris de jardins de plus de 5 m², les piscines (hors sol, semi-enterrées et enterrées), et les clôtures.

Votre dossier devra être déposé en Mairie en 2 exemplaires. Le délai d’instruction est d’un mois dans le cas où votre dossier est considéré comme complet par l’administration.

Peut-on consommer de l’alcool au travail ?

La consommation d’alcool sur le lieu de travail est interdite. Cependant, le code du travail prévoit certaines tolérances.

Quelles boissons alcoolisées peuvent être autorisées sur le lieu de travail ? L’employeur peut-il limiter ou interdire totalement leur consommation ? Peut-il contrôler la consommation d’alcool au travail ? Que risque le salarié qui ne respecte pas ces restrictions ? Nous faisons le point sur la réglementation.

    Aucune boisson alcoolisée n’est autorisée sur le lieu de travail.

    Il existe cependant une exception pour les boissons suivantes, lorsqu’elles sont prises à l’occasion des repas :

    • Bière

    • Cidre

    • Vin

    • Poiré

    Attention

    L’employeur doit permettre aux salariés de se désaltérer pendant le travail. Cela exclut les boissons alcoolisées.

    Oui, l’employeur peut limiter ou interdire la consommation d’alcool au travail. C’est le cas si cette consommation peut porter atteinte à la sécurité et à la santé physique et mentale des travailleurs.

    En effet, l’employeur est responsable de la santé et de la sécurité de ses travailleurs. Il doit à ce titre, prendre toutes les mesures permettant de prévenir les accidents.

    Il doit alors prévoir ces dispositions dans le si l’entreprise est soumise à cette obligation.

    Dans le cas contraire, une note de service peut également prévoir ces limitations.

    L’employeur a l’obligation d’assurer la sécurité et la santé de ses salariés.

    Le non respect de cette obligation l’expose à des sanctions civiles et/ou pénales.

    Une amende de  10 000 €   par salarié concerné peut être appliquée si cette obligation n’est pas respectée.

    À savoir

    L’employeur a l’interdiction de laisser entrer ou séjourner des personnes ivres sur le lieu de travail.

    Oui, un contrôle d’alcoolémie est possible.

    Il doit avoir été prévu dans le règlement intérieur ou la note de service.

    Il doit être réalisé en présence d’un tiers (membre du CSE par exemple).

    Ce contrôle doit être justifié par la nature du travail confié au salarié. Si un potentiel état d’ébriété fait courir un danger aux personnes ou au biens, alors le contrôle d’alcoolémie est justifié.

    De plus, ce contrôle d’alcoolémie doit pouvoir être contesté par le salarié. Il peut demander une contre-expertise, c’est-à-dire qu’un nouveau test soit effectué.

    Le salarié qui ne respecte pas le règlement intérieur ou la note de service peut être sanctionné disciplinairement. Cette sanction peut aller jusqu’au licenciement pour faute grave.

    Attention

    En cas d’accident du travail lié à l’alcool, le salarié risque de ne pas être indemnisé par la  CPAM .