Etablissement recevant du public

Les établissements recevant du public (ERP) sont des bâtiments dans lesquels des personnes extérieures sont admises.

Peu importe que l’accès soit payant ou gratuit, libre, restreint ou sur invitation.

Une entreprise non ouverte au public, mais seulement au personnel, n’est pas un ERP.

Les ERP sont classés en catégories qui définissent les exigences réglementaires applicables (type d’autorisation de travaux ou règles de sécurité par exemple) en fonction des risques.

Pour construire, aménager ou modifier un établissement dans le but de recevoir du public extérieur, il vous faut au préalable vérifier que cela puisse se faire dans les conditions de sécurité nécessaires et suivre pour cela une procédure spécifique.

A qui s’adresser ?

C’est le service Urbanisme qui prend en charge ces démarches à Veigy-Foncenex.

Période d’essai pour un salarié

La période d’essai permet à l’employeur d’évaluer les compétences du salarié avant son embauche définitive ou temporaire. La période d’essai permet également au futur salarié d’apprécier les fonctions qu’il va occuper dans l’entreprise. Nous vous expliquons la réglementation selon que le contrat est un  CDI , un  CDD  ou un contrat de travail temporaire (intérim).

    Non, la période d’essai n’est pas obligatoire.

    Cependant, le salarié doit effectuer une période d’essai si elle est prévue dans son contrat de travail ou sa lettre d’engagement.

    Attention

    Il faut distinguer la période d’essai de l’essai professionnel et de la période probatoire.

    Si le salarié a effectué une période d’essai à l’occasion d’un CDD et que celui-ci se transforme en CDI dans la même entreprise, l’employeur peut demander au salarié d’effectuer une nouvelle période d’essai. La durée du CDD est alors déduite de la période d’essai éventuellement prévue dans le CDI.

    La durée de la période d’essai varie en fonction de la qualification du salarié :

    Durée initiale de la période d’essai

    La durée maximale légale de la période d’essai initiale d’un CDI est de 2 mois.

    Une convention collective ou le contrat de travail peut prévoir une durée plus courte.

    La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

    La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

    Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

    Exemple

    Une période d’essai de 2 mois qui débute un 15 mars doit prendre fin le 14 mai suivant à minuit (même si ce dernier jour tombe un dimanche ou un jour férié).

    Renouvellement de la période d’essai

    La période d’essai est renouvelable 1 fois.

    Elle est donc de 4 mois maximum si les 3 conditions suivantes sont réunies :

    • Le renouvellement de la période d’essai est prévu par accord de branche étendu

    • Le fait qu’elle peut être renouvelée est clairement indiqué dans le contrat de travail ou la lettre d’engagement

    • Le salarié a donné son accord pour renouveler la période d’essai, durant la période d’essai initiale, par écrit ou par mail.

    Un simulateur permet d’obtenir une réponse en fonction de la convention collective à laquelle l’entreprise est rattachée :

    L’employeur ne peut pas imposer au salarié une période d’essai initiale de 4 mois d’emblée. La période d’essai initiale doit d’abord être de 2 mois, puis être renouvelée par la suite afin d’atteindre 4 mois au maximum.

    Durée initiale de la période d’essai

    La durée maximale légale de la période d’essai initiale d’un CDI est de 3 mois.

    Une convention collective ou le contrat de travail peut prévoir une durée plus courte.

    La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

    La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

    Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

    Exemple

    Une période d’essai de 3 mois qui débute un 15 mars doit prendre fin le 14 juin suivant à minuit (même si ce dernier jour tombe un dimanche ou un jour férié).

    Renouvellement de la période d’essai

    La période d’essai est renouvelable une fois.

    Elle est donc de 6 mois maximum, si les 3 conditions suivantes sont réunies :

    • Le renouvellement de la période d’essai est prévu par accord de branche étendu

    • Le fait qu’elle peut être renouvelée est clairement indiqué dans le contrat de travail ou la lettre d’engagement)

    • Le salarié a donné son accord pour renouveler la période d’essai, durant la période d’essai initiale, par écrit ou par mail.

    Un simulateur permet d’obtenir une réponse en fonction de la convention collective à laquelle l’entreprise est rattachée :

    L’employeur ne peut pas imposer au salarié une période d’essai initiale de 6 mois d’emblée. La période d’essai initiale doit d’abord être de 3 mois, puis être renouvelée par la suite afin d’atteindre 6 mois au maximum.

    Durée initiale de la période d’essai

    La durée maximale légale de la période d’essai initiale d’un CDI est de 4 mois.

    Une convention collective ou le contrat de travail peut prévoir une durée plus courte.

    La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

    La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

    Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

    Exemple

    Une période d’essai de 4 mois qui débute un 15 mars doit prendre fin le 14 juillet suivant à minuit (même si ce dernier jour tombe un dimanche ou un jour férié).

    Renouvellement de la période d’essai

    La période d’essai est renouvelable une fois.

    Elle est donc de 8 mois maximum, si les 3 conditions suivantes sont réunies :

    • Le renouvellement de la période d’essai est prévu par accord de branche étendu

    • Le fait qu’elle peut être renouvelée est clairement indiqué dans le contrat de travail ou la lettre d’engagement)

    • Le salarié a donné son accord pour renouveler la période d’essai, durant la période d’essai initiale, par écrit ou par mail.

    Un simulateur permet d’obtenir une réponse en fonction de la convention collective à laquelle l’entreprise est rattachée :

    L’employeur ne peut pas vous imposer au salarié une période d’essai initiale de 8 mois d’emblée. La période d’essai initiale doit d’abord être de 4 mois, puis renouvelée par la suite afin d’atteindre 8 mois au maximum.

    La rémunération versée durant la période d’essai est celle fixée dans le contrat de travail.

    L’employeur ou le salarié peuvent rompre le contrat de travail pendant la période d’essai.

    L’employeur qui souhaite rompre la période d’essai doit prévenir le salarié, avant son départ de l’entreprise, dans un délai dit de prévenance .

    Ce délai de prévenance est applicable si le contrat de travail du salarié comporte une période d’essai d’au moins 1 semaine.

    Le délai minimum de prévenance varie selon la durée de présence du salarié dans l’entreprise :

    Délai de prévenance en fonction de la durée de présence du salarié dans l’entreprise

    Durée de présence du salarié dans l’entreprise

    Délai de prévenance

    Inférieure à 8 jours

    24 heures

    Entre 8 jours et 1 mois de présence

    48 heures

    Entre 1 mois et 3 mois de présence

    2 semaines

    Après 3 mois de présence

    1 mois

    En raison de la durée du délai de prévenance, la période d’essai ne peut pas être prolongée.

    Si le délai légal de prévenance n’est pas respecté, l’employeur doit verser au salarié une indemnité compensatrice. Son montant (indemnité compensatrice de congés payés comprise) est égal au montant des salaires et avantages que le salarié aurait perçus s’il avait travaillé jusqu’à la fin du délai de prévenance.

    À savoir

    La rupture de la période d’essai par l’employeur peut être considérée comme abusive par le conseil de prud’hommes (CPH) si le motif de la rupture elle n’est pas liée aux compétences du salarié.

    L’employeur remet au salarié les documents de fin de contrat à la fin du délai de prévenance.

      Procédure

      Pendant la période d’essai, le salarié peut rompre librement son contrat de travail.

      Aucune procédure particulière n’est imposée au salarié qui souhaite rompre le contrat de travail pendant la période d’essai.

      Il n’existe pas de formalisme.

      Pour éviter tout litige, le salarié peut prévenir l’employeur de sa décision par lettre avec  RAR  ou par mail avec demande d’accusé de réception.

      Délai de prévenance

      Le salarié qui souhaite rompre son contrat de travail pendant la période d’essai doit avertir l’employeur, avant son départ de l’entreprise, dans un délai dit de prévenance .

      Le délai minimum de prévenance varie selon en fonction de la durée de la présence du salarié dans l’entreprise :

      Délai de prévenance en fonction de la durée de présence du salarié dans l’entreprise

      Durée de présence du salarié dans l’entreprise

      Délai de prévenance

      Inférieure à 8 jours

      24 heures

      Au moins 8 jours

      48 heures

      La rupture du contrat de travail pendant la période d’essai par le salarié ne lui donne pas droit à l’allocation chômage, mais il existe des exceptions.

        À la fin de la période d’essai, et en l’absence de rupture anticipée, la relation de travail se poursuit automatiquement entre le salarié et l’employeur.

        Non, la période d’essai n’est pas obligatoire.

        Cependant, le salarié doit effectuer une période d’essai si elle est prévue dans son contrat de travail ou sa lettre d’engagement.

        Attention

        Il faut distinguer la période d’essai de l’essai professionnel et de la période probatoire.

        La durée de la période d’essai varie en fonction de la durée du contrat de travail du salarié :

        La durée de la période d’essai d’un CDD de 6 mois maximum est calculée à raison d’un jour par semaine et dans la limite d’une durée maximale légale de 2 semaines.

        La convention collective ou un usage peuvent prévoir une durée inférieure.

        La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

        La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

        Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

        Exemple

        Une période d’essai de 2 semaines qui débute un 3 mai doit prendre fin le 16 mai suivant à minuit (même si ce dernier jour tombe un dimanche ou un jour férié).

        Attention

        Contrairement à la période d’essai d’un CDI, il n’est pas possible de renouveler la période d’essai d’un CDD, même en cas d’accord entre le salarié et l’employeur.

          La durée de la période d’essai d’un CDD supérieur à 6 mois est calculée à raison d’un jour par semaine et dans la limite d’une durée maximale légale de 1 mois.

          La convention collective ou un usage peuvent prévoir une durée inférieure.

          La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

          La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

          Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille salarié à temps plein ou à temps partiel.

          Exemple

          Une période d’essai de 1 mois qui débute un 3 mai doit prendre fin le 2 juin suivant à minuit (même si ce dernier jour tombe un dimanche ou un jour férié).

          Attention

          Contrairement à la période d’essai d’un CDI, il n’est pas possible de renouveler la période d’essai d’un CDD, même en cas d’accord entre le salarié et l’employeur.

            Si le CDD du salarié ne comporte pas de terme précis, une durée minimale de la période d’essai doit être prévue par le contrat de travail.

            La durée de la période d’essai est alors calculée en fonction de cette durée minimale.

            La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

            La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

            Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

            Attention

            Contrairement à la période d’essai d’un CDI, il n’est pas possible de renouveler la période d’essai d’un CDD, même en cas d’accord entre le salarié et l’employeur.

              La rémunération versée durant la période d’essai est celle fixée dans le contrat de travail.

              L’employeur ou le salarié peuvent rompre le contrat de travail pendant la période d’essai.

              L’employeur qui souhaite rompre la période d’essai doit prévenir le salarié, avant son départ de l’entreprise, dans un délai dit de prévenance .

              Ce délai de prévenance est applicable si le contrat de travail du salarié comporte une période d’essai d’au moins 1 semaine.

              Le délai minimum de prévenance varie selon la durée de présence du salarié dans l’entreprise :

              Délai de prévenance en fonction de la durée de présence du salarié dans l’entreprise

              Durée de présence du salarié dans l’entreprise

              Délai de prévenance

              Inférieure à 8 jours

              24 heures

              Entre 8 jours et 1 mois de présence

              48 heures

              Entre 1 mois et 3 mois de présence

              2 semaines

              Après 3 mois de présence

              1 mois

              En raison de la durée du délai de prévenance, la période d’essai ne peut pas être prolongée.

              Si le délai légal de prévenance n’est pas respecté, l’employeur doit verser au salarié une indemnité compensatrice. Son montant (indemnité compensatrice de congés payés comprise) est égal au montant des salaires et avantages que le salarié aurait perçus s’il avait travaillé jusqu’à la fin du délai de prévenance.

              À savoir

              La rupture de la période d’essai par l’employeur peut être considérée comme abusive par le conseil de prud’hommes (CPH) si le motif de la rupture elle n’est pas liée aux compétences du salarié.

              L’employeur remet au salarié les documents de fin de contrat à la fin du délai de prévenance.

                Procédure

                Pendant la période d’essai, le salarié peut rompre librement son contrat de travail.

                Aucune procédure particulière n’est imposée au salarié qui souhaite rompre le contrat de travail pendant la période d’essai.

                Il n’existe pas de formalisme.

                Pour éviter tout litige, le salarié peut prévenir l’employeur de sa décision par lettre avec  RAR  ou par mail avec demande d’accusé de réception.

                Délai de prévenance

                Le salarié qui souhaite rompre son contrat de travail pendant la période d’essai doit avertir l’employeur, avant son départ de l’entreprise, dans un délai dit de prévenance .

                Le délai minimum de prévenance varie selon en fonction de la durée de la présence du salarié dans l’entreprise :

                Délai de prévenance en fonction de la durée de présence du salarié dans l’entreprise

                Durée de présence du salarié dans l’entreprise

                Délai de prévenance

                Inférieure à 8 jours

                24 heures

                Au moins 8 jours

                48 heures

                La rupture du contrat de travail pendant la période d’essai par le salarié ne lui donne pas droit à l’allocation chômage, mais il existe des exceptions.

                  À la fin de la période d’essai, et en l’absence de rupture anticipée, la relation de travail se poursuit automatiquement entre le salarié et l’employeur.

                  Non, la période d’essai n’est pas obligatoire.

                  Cependant, le salarié doit effectuer une période d’essai si elle est prévue dans son contrat de travail ou sa lettre d’engagement.

                  Attention

                  Il faut distinguer la période d’essai de l’essai professionnel et de la période probatoire.

                  La durée de la période d’essai varie en fonction de la durée du contrat de travail du salarié :

                  La durée de la période d’essai est fixée par dispositions conventionnelles.

                  En l’absence de dispositions, la période d’essai est de 2 jours maximum.

                  La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

                  La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

                  Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

                    La durée de la période d’essai est fixée par dispositions conventionnelles.

                    En l’absence de dispositions, la période d’essai est de 3 jours maximum.

                    La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

                    La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

                    Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

                      La durée de la période d’essai est fixée par dispositions conventionnelles.

                      En l’absence de dispositions, la période d’essai est de 5 jours maximum.

                      La période d’essai, qu’elle soit exprimée en jours, en semaines ou en mois, se décompte de manière calendaire (sauf dispositions conventionnelles ou contractuelles contraires).

                      La période d’essai débute le 1er jour de travail. Elle ne peut pas être décalée.

                      Le décompte est effectué de la même manière si le salarié travaille à temps plein ou à temps partiel.

                        La rémunération versée durant la période d’essai est celle fixée dans le contrat de travail.

                        L’employeur ou le salarié peuvent rompre le contrat de travail pendant la période d’essai.

                        L’employeur qui souhaite rompre la période d’essai doit prévenir le salarié, avant son départ de l’entreprise, dans un délai dit de prévenance .

                        Ce délai de prévenance est applicable si le contrat de travail du salarié comporte une période d’essai d’au moins 1 semaine.

                        Le délai minimum de prévenance varie selon la durée de présence du salarié dans l’entreprise :

                        Délai de prévenance en fonction de la durée de présence du salarié dans l’entreprise

                        Durée de présence du salarié dans l’entreprise

                        Délai de prévenance

                        Inférieure à 8 jours

                        24 heures

                        Entre 8 jours et 1 mois de présence

                        48 heures

                        Entre 1 mois et 3 mois de présence

                        2 semaines

                        Après 3 mois de présence

                        1 mois

                        En raison de la durée du délai de prévenance, la période d’essai ne peut pas être prolongée.

                        Si le délai légal de prévenance n’est pas respecté, l’employeur doit verser au salarié une indemnité compensatrice. Son montant (indemnité compensatrice de congés payés comprise) est égal au montant des salaires et avantages que le salarié aurait perçus s’il avait travaillé jusqu’à la fin du délai de prévenance.

                        À savoir

                        La rupture de la période d’essai par l’employeur peut être considérée comme abusive par le conseil de prud’hommes (CPH) si le motif de la rupture elle n’est pas liée aux compétences du salarié.

                        L’employeur remet au salarié les documents de fin de contrat à la fin du délai de prévenance.

                          Procédure

                          Pendant la période d’essai, le salarié peut rompre librement son contrat de travail.

                          Aucune procédure particulière n’est imposée au salarié qui souhaite rompre le contrat de travail pendant la période d’essai.

                          Il n’existe pas de formalisme.

                          Pour éviter tout litige, le salarié peut prévenir l’employeur de sa décision par lettre avec  RAR  ou par mail avec demande d’accusé de réception.

                          Délai de prévenance

                          Le salarié qui souhaite rompre son contrat de travail pendant la période d’essai doit avertir l’employeur, avant son départ de l’entreprise, dans un délai dit de prévenance .

                          Le délai minimum de prévenance varie selon en fonction de la durée de la présence du salarié dans l’entreprise :

                          Délai de prévenance en fonction de la durée de présence du salarié dans l’entreprise

                          Durée de présence du salarié dans l’entreprise

                          Délai de prévenance

                          Inférieure à 8 jours

                          24 heures

                          Au moins 8 jours

                          48 heures

                          La rupture du contrat de travail pendant la période d’essai par le salarié ne lui donne pas droit à l’allocation chômage, mais il existe des exceptions.

                            À la fin de la période d’essai, et en l’absence de rupture anticipée, la relation de travail se poursuit automatiquement entre le salarié et l’employeur.