Etablissement recevant du public
Les établissements recevant du public (ERP) sont des bâtiments dans lesquels des personnes extérieures sont admises.
Peu importe que l’accès soit payant ou gratuit, libre, restreint ou sur invitation.
Une entreprise non ouverte au public, mais seulement au personnel, n’est pas un ERP.
Les ERP sont classés en catégories qui définissent les exigences réglementaires applicables (type d’autorisation de travaux ou règles de sécurité par exemple) en fonction des risques.
Pour construire, aménager ou modifier un établissement dans le but de recevoir du public extérieur, il vous faut au préalable vérifier que cela puisse se faire dans les conditions de sécurité nécessaires et suivre pour cela une procédure spécifique.
A qui s’adresser ?
C’est le service Urbanisme qui prend en charge ces démarches à Veigy-Foncenex.
Rendez-vous « prévention » avec le président du tribunal
Le président du tribunal de commerce (ou du tribunal judiciaire) est investi d’une mission de prévention des difficultés des entreprises. Dans ce cadre, il peut convoquer le chef d’entreprise à un entretien lorsqu’il détecte des difficultés. On parle de l’ alerte du président du tribunal. Par ailleurs, le chef d’entreprise peut demander spontanément un entretien avec le président du tribunal pour faire le point sur sa situation.
Fonds propres négatifs
Inscriptions de privilèges de l’Urssaf et du Trésor public au greffe du tribunal : le privilège de l’Urssaf et le privilège du Trésor public sont des droits préférentiels qui permettent à l’Urssaf et au Trésor public d’inscrire leur dettes impayées auprès du greffe du tribunal lorsqu’elles dépassent un certain montant : 20 000 € pour l’Urssaf et 200 000 € pour le Trésor public.
Défaut de dépôt des comptes annuels
Perte de la moitié du capital et absence de régularisation consécutive à celle-ci
Injonctions de payer à répétition
Nombre important de sûretés mobilières (comme les privilèges et nantissements) enregistrées au registre des sûretés mobilières
Le tribunal (de commerce ou judiciaire) a une mission de prévention des difficultés des entreprises. Il aide, accompagne, et oriente les chefs d’entreprise afin d’empêcher la survenance de la cessation des paiements.
Le président du tribunal a la possibilité de convoquer le chef d’entreprise pour un entretien « prise de conscience » s’il a des raisons de penser que l’entreprise traverse des difficultés. Il s’agit de difficultés économiques, financières ou juridiques qui peuvent compromettre la continuité de l’exploitation.
Les signaux révélateurs des difficultés de l’entreprise sont notamment les suivants :
Le président du tribunal de commerce (ou du tribunal judicaire) convoque le chef d’entreprise par lettre recommandée avec AR et par lettre simple. Cette convocation comprend une note dans laquelle il motive sa demande d’entretien.
La convocation est envoyée au moins 1 mois à l’avance.
Le chef d’entreprise se présente à l’entretien ou refuse de s’y rendre.
Les mesures envisagées par le chef d’entreprise apparaissent suffisantes, ou la continuité de l’exploitation n’est pas compromise. Aucune suite n’est donnée à l’entretien et le dossier est classé.
Il apparâit nécessaire d’obtenir du chef d’entreprise des éléments complémentaires ou des indications sur les mesures de redressement qu’il envisage. Un rendez-vous est pris pour un nouvel entretien.
Le chef d’entreprise prend conscience de la gravité de la situation et fait part de son intention de demander la nomination d’un mandataire ad hoc ou d’un conciliateur.
Le chef d’entreprise doit se présenter en personne à l’entretien. Il a la possibilité de se faire assister par un avocat ou un expert-comptable.
Durant l’entretien, le président du tribunal s’informe de la situation de l’entreprise et demande au dirigeant quelles sont les mesures envisagées pour redresser la situation de l’entreprise. Il informe également le dirigeant de l’existence de différentes procédures préventives comme le mandat ad hoc et la procédure de conciliation.
Cet entretien est confidentiel. Un procès-verbal est établi mais il mentionne uniquement la date, le lieu ainsi que l’identité des personnes présentes.
À la fin de l’entretien, différentes situations peuvent se présenter :
Si le dirigeant ne ne se présente pas, un procès-verbal de carence est établi le jour même par le greffier du tribunal.
Cependant, le président du tribunal peut informer le ministère public s’il a connaissance d’éléments justifiant les conditions d’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire. Le ministère public peut alors demander l’ouverture d’une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire.
Commissaires aux comptes (CAC)
Membres et représentants du personnel
Administrations publiques (administration fiscale)
Organismes de sécurité et de prévoyance sociale
Services chargés de la centralisation des risques bancaires et incidents de paiements
Le président du tribunal dispose de 3 mois à compter de la date d’envoi de la convocation pour se renseigner sur la situation économique et financière de la société.
Il peut adresser sa demander de renseignements aux personnes ou organismes suivants :
Un chef d’entreprise en difficulté peut demander spontanément un entretien au président du tribunal. Cet entretien est gratuit, anonyme et confidentiel.
Le tribunal (de commerce ou judiciaire) a une mission de prévention des difficultés des entreprises. Il peut mettre en place un certain nombre de mesures destinées à empêcher la survenance de la cessation des paiements.
Le chef d’entreprise peut s’adresser spontanément au président du tribunal de commerce ou du tribunal judiciaire en fonction de l’activité exercée :
Le président du tribunal de commerce est compétent pour agir auprès des entreprises ayant une activité commerciale et artisanale.
Le président du tribunal judiciaire est compétent pour agir auprès des entreprises ayant une activité libérale.
Écrire à l’adresse suivante : prevention@tribunal-de-commerce.fr
Saisir le tribunal digital
- Tribunal digital
Le rendez-vous avec le président du tribunal permet de faire le point sur la situation de l’entreprise.
Le président du tribunal cherche ensuite une solution adaptée. Celle-ci peut consister en la nomination d’un mandataire ad hoc ou d’unconciliateur.
Pour obtenir un rendez-vous auprès du président du tribunal de commerce, le chef d’entreprise a 2 possibilités :
- Alerte et détection des difficultés d’une société
- Alerte et détection des difficultés d’un entrepreneur individuel
- Dépôt des comptes annuels d’une société
- Réduction de capital social motivée par des pertes
- Mandat ad hoc
- Procédure de conciliation
- Redressement judiciaire de l’entrepreneur individuel et du micro-entrepreneur
- Redressement judiciaire d’une société
- Liquidation judiciaire d’un entrepreneur individuel (y compris micro-entrepreneur)
- Liquidation judiciaire d’une société
- Formulaire : Tribunal digital
- Alerte et détection des difficultés d’une société
- Alerte et détection des difficultés d’un entrepreneur individuel
- Dépôt des comptes annuels d’une société
- Réduction de capital social motivée par des pertes
- Mandat ad hoc
- Procédure de conciliation
- Redressement judiciaire de l’entrepreneur individuel et du micro-entrepreneur
- Redressement judiciaire d’une société
- Liquidation judiciaire d’un entrepreneur individuel (y compris micro-entrepreneur)
- Liquidation judiciaire d’une société
- Code de commerce : article L611-2
Procédure d’alerte