Etablissement recevant du public
Les établissements recevant du public (ERP) sont des bâtiments dans lesquels des personnes extérieures sont admises.
Peu importe que l’accès soit payant ou gratuit, libre, restreint ou sur invitation.
Une entreprise non ouverte au public, mais seulement au personnel, n’est pas un ERP.
Les ERP sont classés en catégories qui définissent les exigences réglementaires applicables (type d’autorisation de travaux ou règles de sécurité par exemple) en fonction des risques.
Pour construire, aménager ou modifier un établissement dans le but de recevoir du public extérieur, il vous faut au préalable vérifier que cela puisse se faire dans les conditions de sécurité nécessaires et suivre pour cela une procédure spécifique.
A qui s’adresser ?
C’est le service Urbanisme qui prend en charge ces démarches à Veigy-Foncenex.
Prêt inter-entreprises : règles à respecter
Le prêt inter-entreprises consiste pour des entreprises à s’accorder des prêts de trésorerie dans le cadre de leurs relations commerciales, sans être obligées de passer par un établissement financier. Ce mode de financement alternatif est soumis à une réglementation spécifique.
Qu’est-ce que c’est ?
Le prêt inter-entreprises permet à une entreprise ayant une trésorerie excédentaire de prêter à un fournisseur ou à un sous-traitant qui a un besoin ponctuel de trésorerie, sans passer par le système bancaire.
À quoi ça sert ?
La mise en place d’un tel prêt ne relève pas seulement de la solidarité et de la relation de confiance établie entre partenaires de longue durée. Il s’agit également d’un choix stratégique garantissant les approvisionnements ou les débouchés commerciaux de l’entreprise.
Le prêteur assure la pérennité de sa relation commerciale tandis que l’emprunteur obtient facilement un crédit auprès d’un tiers avec lequel il entretient déjà une relation.
Le prêt inter-entreprises constitue une solution alternative au financement bancaire pour les entreprises ayant le plus de difficultés à se financer. En revanche, ce dispositif n’a pas vocation à remplacer le recours au crédit classique et doit être utilisé au cas par cas pour éviter de créer toute relation de dépendance entre les partenaires économiques.
Quel risque ?
L’activité de crédit n’est pas sans risque. L’entreprise prêteuse ne dispose pas des mêmes outils d’aide à la décision que les banques et n’est pas toujours capable d’apprécier le risque d’insolvabilité de l’emprunteur.
Les 2 entreprises sont membres d’un même groupement d’intérêt économique (GIE) ou d’un même groupement attributaire d’un marché public.
L’une des 2 entreprises bénéficie (ou a bénéficié au cours des 2 derniers exercices) d’une subvention publique dans le cadre d’un même projet associant ces entreprises.
L’entreprise emprunteuse (ou un membre de son groupe) est un sous-traitant de l’entreprise prêteuse.
L’entreprise prêteuse a consenti à l’entreprise emprunteuse (ou à un membre de son groupe) une concession de licence d’exploitation de brevet ou de marque, une franchise ou un contrat de location-gérance
L’entreprise prêteuse est cliente de l’entreprise emprunteuse (ou d’un membre de son groupe). Dans ce cas, le montant total des biens et services acquis au cours de l’exercice courant dans le cadre d’une relation contractuelle (ou au cours du dernier exercice clos) est d’au moins 500 000 € ou représente au minimum 5 % du chiffre d’affaires de l’entreprise emprunteuse (ou du membre de son groupe) au cours de cet exercice.
L’entreprise prêteuse est liée indirectement à l’entreprise emprunteuse par l’intermédiaire d’une entreprise tierce, avec laquelle les 2 entreprises ont une relation commerciale établie à la date du prêt (ou au cours du dernier exercice clos précédant la date du prêt).
L’entreprise prêteuse est une société commerciale (SARL, SAS, SA, SNC, etc.).
L’entreprise prêteuse a ses comptes certifiés par un commissaire aux comptes.
L’entreprise prêteuse ne consent des prêts qu’à titre accessoire (elle ne doit pas en faire une activité habituelle).
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L’entreprise prêteuse clôture les 2 derniers exercices précédant le prêt en remplissant les conditions financières suivantes :
Ses capitaux propres sont supérieurs au montant du capital social.
Son excédent brut d’exploitation est positif.
Sa trésorerie nette est positive.
Le prêt inter-entreprises peut être accordé aux microentreprises, aux petites et moyennes entreprises (PME) ainsi qu’aux entreprises de taille intermédiaire (ETI). Plus précisément, le prêt est réservé à des entreprises entretenant un lien économique et respectant certaines conditions.
Lien économique entre les 2 entreprises
Pour réaliser un prêt inter-entreprises, les entreprises doivent être économiquement liées. Ce lien économique obligatoire est admis dans les cas suivants :
En dehors de ces 6 cas, le lien économique n’est pas admis et le prêt inter-entreprises n’est pas autorisé.
Conditions spécifiques à l’entreprise prêteuse
Pour accorder un prêt inter-entreprises, l’entreprise prêteuse doit respecter les conditions suivantes :
10 millions d’euros ou
50 % de la trésorerie nette de l’entreprise prêteuse (ou 10 % de ce montant calculé sur une base consolidée au niveau du groupe de sociétés auquel elle appartient)
50 millions d’euros ou
50 % de la trésorerie nette de l’entreprise prêteuse (ou 10 % de ce montant calculé sur une base consolidée au niveau du groupe de sociétés auquel elle appartient)
100 millions d’euros ou
50 % de la trésorerie nette de l’entreprise prêteuse (ou 10 % de ce montant calculé sur une base consolidée au niveau du groupe de sociétés auquel elle appartient)
5 % du plafond précédent ou
25 % du plafond précédent, dans la limite de 10 000 € .
Le montant du prêt inter-entreprises fait l’objet d’un double plafonnement. Le premier plafond s’applique aux prêts que peut accorder l’entreprise prêteuse. Le second plafond s’applique aux prêts dont peut bénéficier l’entreprise emprunteuse.
1. Plafonnement des prêts accordés par l’entreprise prêteuse
Le montant des plafonds varie selon la taille de l’entreprise prêteuse (PME, ETI ou grande entreprise).
L’ensemble des prêts qu’une PME peut accorder à d’autres entreprises, au cours d’un même exercice, ne doit pas dépasser le plus petit des 2 montants suivants :
L’ensemble des prêts qu’une ETI peut accorder à d’autres entreprises, au cours d’un même exercice, ne doit pas dépasser le plus petit des 2 montants suivants :
L’ensemble des prêts qu’une grande entreprise peut accorder à d’autres entreprises, au cours d’un même exercice, ne doit pas dépasser le plus petit des 2 montants suivants :
2. Plafonnement des prêts dont peut bénéficier une entreprise emprunteuse
L’ensemble des prêts que l’entreprise emprunteuse peut se voir octroyer par une même entreprise, au cours d’un même exercice comptable, ne doit pas dépasser le plus grand des 2 montants suivants :
- Déclaration de contrat de prêt
Chaque prêt inter-entreprises doit faire l’objet d’un contrat de prêt.
Et chacun de ces contrats doit être déclaré auprès du service des impôts (SIE), via le formulaire n° 2062 dans un délai d’1 mois à compter de sa conclusion.
Le montant des prêts consentis est communiqué dans le rapport de gestion et fait l’objet chaque année d’une attestation d’un commissaire aux comptes.
Crédit client : une entreprise accorde une facilité de paiement à l’un de ses clients. Les sommes dues à l’entreprise sont enregistrées à l’actif du bilan dans le compte « clients et comptes rattachés ». Une fois le règlement effectué, le compte caisse augmente et le compte clients diminue.
Crédit fournisseur : une entreprise se voit accorder des délais de paiement de la part de son fournisseur et s’engage à régler le paiement à échéance. Les sommes dues sont comptabilisées au passif du bilan. Le crédit fournisseur est très répandu en France.
Qu’est-ce que c’est ?
Le crédit inter-entreprises correspond aux délais de paiement que les entreprises s’accordent lors de leurs échanges commerciaux.
On distignue 2 types de crédits inter-entreprises :
Quelle est la réglementation ?
Le crédit inter-entreprises obéit à la réglementation des délais de paiement entre professionnels.
En l’absence de précision dans le contrat ou dans les conditions générales de vente (CGV), le délai de paiement « par défaut » est de 30 jours à compter de la réception des marchandises ou l’exécution de la prestation.
Toutefois, les parties peuvent s’entendre contractuellement pour porter le délai de paiement à 60 jours à compter de l’émission de la facture ou à 45 jours fin de mois. Dans ce second cas, le règlement doit intervenir au plus tard à la fin du mois durant lequel le délai de 45 jours calendaires, à compter de la date d’émission de la facture, est expiré.
Les parties peuvent aussi se mettre d’accord sur des délais de paiement plus courts.
- Référentiel des financements des entreprises
Source : Banque de France
- Formulaire : Cerfa n°10142 : N°2062 : Déclaration de contrat de prêt
- Code monétaire et financier : article L511-6
Prêts entre entreprises - Code monétaire et financier : articles R511-2-1-1 à R511-2-1-3
Conditions des prêts entre entreprises