Etablissement recevant du public
Les établissements recevant du public (ERP) sont des bâtiments dans lesquels des personnes extérieures sont admises.
Peu importe que l’accès soit payant ou gratuit, libre, restreint ou sur invitation.
Une entreprise non ouverte au public, mais seulement au personnel, n’est pas un ERP.
Les ERP sont classés en catégories qui définissent les exigences réglementaires applicables (type d’autorisation de travaux ou règles de sécurité par exemple) en fonction des risques.
Pour construire, aménager ou modifier un établissement dans le but de recevoir du public extérieur, il vous faut au préalable vérifier que cela puisse se faire dans les conditions de sécurité nécessaires et suivre pour cela une procédure spécifique.
A qui s’adresser ?
C’est le service Urbanisme qui prend en charge ces démarches à Veigy-Foncenex.
Société en nom collectif (SNC) : ce qu’il faut savoir
La SNC est une forme sociale peu répandue. Elle se caractérise par la responsabilité partagée des associés et la souplesse de son fonctionnement.
La société en nom collectif (SNC) est une société commerciale pouvant exercer tout type d’activité, à l’exception de certains secteurs réglementés (assurances, épargne, professions libérales réglementées).
La SNC se distingue par la grande liberté laissée aux associés pour rédiger les statuts et organiser le fonctionnement de la société.
Ses associés, au nombre minimum de 2, ont tous la qualité de commerçant. Les associés peuvent être des personnes physiques (particuliers) ou des personnes morales (sociétés).
Deux époux peuvent, seuls ou avec des tiers, être associés dans une même société en nom collectif. Un époux peut donc revendiquer la qualité d’associé pour la moitié des parts souscrites lorsque son conjoint emploie des biens communs pour effectuer un apport dans une société en nom collectif.
Toutefois, la revendication de la qualité d’associé par le conjoint d’un associé en nom est subordonnée au consentement unanime des autres associés.
Par ailleurs, la SNC n’est pas tenue de déposer ses comptes sociaux au greffe du tribunal de commerce, à moins que tous ses associés soient des sociétés à risque limité (des SA, des SAS ou des SARL par exemple). Le rapport de gestion doit simplement être consultable au siège social par tout intéressé.
Constitution du capital social
Le montant du capital social est déterminé librement par les associés ( 1 € minimum). Le capital social peut être constitué par des apports en numéraire (de l’argent) et des apports en nature (des biens : matériel, véhicules, immeubles, fonds de commerce, brevets, etc.).
Les apports en industrie (savoir-faire, compétence) sont également autorisés mais n’entrent pas dans la composition du capital social.
Aucune disposition légale n’impose la libération immédiate des parts sociales dans la SNC. Il peut être convenu dans les statuts que les parts seront libérées au fur et à mesure des besoins de la société.
Responsabilité financière des associés
Chaque associé de la SNC est tenu indéfiniment du passif social, et tous en sont solidaires entre eux. Autrement dit, les créanciers de la SNC peuvent poursuivre chaque associé (voire un seul d’entre eux) sur son patrimoine personnel pour payer la totalité d’une dette.
Cette obligation n’a qu’un caractère subsidiaire, c’est-à-dire que la société doit être poursuivie pour le réglement de la dette avant les associés.
Organes de direction
La gérance des sociétés en nom collectif (SNC) est librement organisée par les statuts.
Tous les associés ont, en principe, la qualité de gérants mais les statuts peuvent prévoir que la gestion sera confiée à un ou plusieurs associés ou encore à des personnes étrangères à la société.
Au cours de la vie sociale, le ou les gérants sont nommés aux conditions de majorité fixées par les statuts ou, à défaut, à l’unanimité. La révocation des gérants suppose l’accord unanime des autres associés. S’ils sont révoqués sans juste motif, ils ont droit à des dommages-intérêts.
Le gérant est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la société (ex : souscription d’une assurance professionnelle, envoi des convocations aux assemblées, paiement des cotisations sociales, etc.).
Dans les rapports avec les tiers (gestion externe), le gérant engage la société par les actes entrant dans l’objet social. Autrement dit, les actes peuvent être annulés dès lors qu’ils dépassent l’objet social de l’entreprise.
Les statuts peuvent limiter les pouvoirs du gérant et prévoir que la conclusion de tel ou tel acte supposera l’autorisation préalable des associés.
En cas de pluralité de gérants, les statuts peuvent également déterminer les pouvoirs de chacun, et donc par exemple répartir entre eux la charge de l’administration de la société en spécialisant leurs pouvoirs. Cependant, les comptes sociaux et éventuellement le rapport de gestion doivent être établis par tous les gérants.
Prise de décisions
Les décisions qui excèdent les pouvoirs reconnus aux gérants sont prises à l’unanimité des associés.
Toutefois, les statuts peuvent valablement prévoir que certaines décisions seront prises à une majorité qu’ils fixent. Cette majorité peut varier selon la gravité des décisions à prendre. Elle peut également être calculée soit en nombre d’associés, soit en capital, soit en nombre et en capital.
Dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) lorsqu’elle exerce une activité commerciale, industrielle ou artisanale
Dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC) lorsqu’elle exerce une activité libérale
Dans la catégorie des revenus fonciers lorsqu’elle exerce une activité de gestion immobilière.
Imposition des bénéfices
Le régime fiscal de la société en nom collectif (SNC) est pratiquement identique à celui des entreprises individuelles. Sauf option pour l’impôt sur les sociétés (IS), les bénéfices réalisés par la société sont imposés au nom personnel de chaque associé (et pas au nom de la société), y compris lorsqu’ils ne sont pas distribués.
Ainsi, la SNC est soumise à l’impôt sur le revenu (IR) :
Imposition du dirigeant
Les rémunérations versées au gérant sont rattachées à la part des bénéfices sociaux lui revenant en sa qualité d’associé. Elles sont donc imposées à l’impôt sur le revenu (IR), selon les règles propres à la catégorie de bénéfices dont relève l’activité de la société (BIC, BNC, revenus fonciers).
En revanche, lorsque la société a opté pour l’impôt sur les sociétés (IS), la rémunération du gérant est imposée à l’impôt sur le revenu (IR) dans la catégorie des traitements et salaires. Dans ce cas, un abattement de 10 % ou une déduction du montant des frais réels (logement, repas, déplacements,…) du dirigeant est effectué avant l’application de l’imposition.
La rémunération que le gérant non associé reçoit au titre de son mandat social est imposée à l’impôt sur le revenu (IR) dans la catégorie des traitements et salaires.
Un abattement de 10 % ou une déduction du montant des frais réels (logement, repas, déplacements,…) du dirigeant est effectué avant l’application de l’imposition.
Imposition des associés
Chaque associé est soumis à l’impôt sur le revenu (IR) dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), à raison de la part des bénéfices correspondant à ses droits.
Le régime social des gérants de SNC varie selon qu’ils sont associés ou non.
Du fait de leur qualité de commerçant, tous les associés d’une SNC, qu’ils soient gérants ou non, relèvent du régime social des travailleurs non-salariés (TNS). Ils sont donc rattachés à la sécurité sociale des indépendants (SSI), intégrée au régime général de la sécurité sociale.
Le gérant non-associé relève du régime social des assimilés-salariés. Il est attaché au régime général de la Sécurité sociale et bénéficie d’une couverture sociale similaire à celle d’un salarié.
Cependant, il ne cotise pas à l’assurance-chômage.
Les cessions de parts, même entre associés, requièrent toujours l’accord unanime des associés. Il est donc possible de sortir de la société en nom collectif (SNC) seulement si l’ensemble des autres associés y consent ou alors en provoquant la dissolution de la société.
La cession de parts sociales donne lieu au paiement d’un droit d’enregistrement à l’administration fiscale.
Ce droit est fixé à 3 % du prix de cession diminué d’un abattement égal à 23 000 € et ramené au pourcentage du nombre de parts cédées dans le capital social.
Gérant associé : impôt sur le revenu (IR) en BIC, BNC ou revenus fonciers
Gérant non associé : impôt sur le revenu (IR) dans la catégorie des Traitements et salaires
Gérant associé : travailleur non salarié (TNS)
Gérant non associé : assimilé salarié
SNC |
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Nombre d’associés |
2 à illimité |
1 à illimité |
1 à 100 |
Dirigeant |
Gérant (un ou plusieurs) |
Président (et un ou plusieurs directeurs généraux) |
Gérant (un ou plusieurs) |
Capital social |
Libre |
Libre |
Libre |
Libération des apports en numéraire |
Pas d’obligation |
Au moins 1/2 dès la création |
Au moins 1/5 dès la création |
Responsabilité financière |
Illimitée et solidaire |
Limitée aux apports |
Limitée aux apports |
Imposition des bénéfices |
Impôt sur le revenu (IR). Option possible pour l’IS |
Impôt sur les sociétés (IS). Option possible pour l’IR |
Impôt sur les sociétés (IS). Option possible pour l’IR |
Régime fiscal du dirigeant |
Impôt sur le revenu (IR) dans la catégorie des Traitements et salaires |
Impôt sur le revenu (IR) dans la catégorie des Traitements et salaires |
|
Régime social du dirigeant |
Assimilé salarié |
TNS si gérance majoritaire, assimilé salarié dans les autres cas |
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Titres sociaux |
Parts sociales |
Actions |
Parts sociales |
Transmission de titres |
Unanimité des associés |
Libre (clause d’agrément possible) |
Agrément des associés |
Droits d’enregistrement |
3 % du prix de cession après un abattement de 23 000 € |
0,1 % du prix de cession |
3 % du prix de cession après un abattement de 23 000 € |
- Code de commerce : articles L221-1 à L221-17
Régime de la SNC (partie législative) - Code de commerce : articles R221-1 à R221-10
Régime de la SNC (partie réglementaire)