Permis de Construire Maison Individuelle

Un Permis de Construire doit être déposé en Mairie pour tout nouveau projet de construction d’une villa individuelle ou de travaux de plus de 20 m² de surface de plancher ou d’emprise au sol sur une construction existante.

Une demande de Permis de Construire est nécessaire dans le cas où les travaux ajoutent :

  • une surface de plancher ou une emprise au sol supérieure à 40 m² (ex : véranda, aménagement de combles),
  • entre 20 et 40 m² de surface de plancher ou d’emprise au sol et ont pour effet de porter la surface totale de la construction au-delà de 150 m² (ex : extension, surélévation de toiture avec création d’un nouvel espace à vivre).

Le recours à un architecte pour réaliser le projet de construction est obligatoire dès lors que la surface de plancher ou l’emprise au sol de la future construction dépasse 150 m².

Un permis est également exigé si les travaux ont pour effet de modifier les structures porteuses ou la façade du bâtiment, lorsque ces travaux s’accompagnent d’un changement de destination (ex : transformation d’un local commercial en local d’habitation).

Votre dossier devra être déposé en Mairie en 5 exemplaires. Le délai d’instruction est de 2 mois dans le cas où votre dossier est considéré comme complet par l’administration.

Rupture conventionnelle collective

La rupture conventionnelle collective est un mode de rupture du contrat de travail à durée indéterminée réalisé dans le cadre d’un . C’est un mode de rupture particulier, en dehors de tout licenciement et de toute démission. Nous faisons le point sur la règlementation.

    La rupture conventionnelle collective est mise en place dans le cadre d’un accord collectif d’entreprise.

    L’employeur informe, par voie dématérialisée, la  Dreets  de l’ouverture d’une négociation pour la conclusion d’un accord collectif portant rupture conventionnelle collective :

  • Portail des ruptures collectives de contrats de travail (RUPCO)

    L’accord collectif doit obligatoirement indiquer les éléments suivants :

    • Formalisme et conditions d’information du comité social et économique (CSE), s’il existe

    • Nombre maximal de départs envisagés, de suppressions d’emplois associées et durée de mise en œuvre de la rupture conventionnelle collective

    • Conditions à remplir par le salarié pour en bénéficier

    • Conditions de présentation et d’examen des candidatures au départ des salariés

    • Conditions de conclusion d’une convention individuelle de rupture entre l’employeur et le salarié et d’exercice du droit de rétractation des parties

    • Critères de départage entre candidats au départ

    • Mode de calcul des indemnités de rupture garanties au salarié (ne peut pas être inférieur à l’indemnité légale de licenciement)

    • Mesures d’accompagnement et reclassement externe des salariés sur des emplois équivalents (par exemple :congé de mobilité, validation des acquis de l’expérience)

    • Clauses de suivi de l’accord

    L’employeur transmet pour validation le contenu de l’accord à la  Dreets  via le portail des ruptures collectives de contrats de travail (RUPCO) :

  • Portail des ruptures collectives de contrats de travail (RUPCO)
  • La  Dreets  se prononce sur la demande de validation de l’accord collectif dans un délai de 15 jours, à compter de la réception de l’accord.

    Les règles diffèrent en fonction de la réponse de la  Dreets  :

    La décision de validation par la  Dreets  de l’accord portant rupture conventionnelle collective est portée à la connaissance des salariés.

    Cette information peut se faire par voie d’affichage ou tout autre moyen permettant de donner une date certaine.

      En cas de refus de validation, un nouvel accord peut être négocié.

      Le  CSE  est informé de la reprise des négociations.

      Le nouvel accord tient compte des éléments de motivation accompagnant la décision de la  Dreets .

      Il est transmis dans les mêmes conditions que le premier accord.

        L’absence de réponse par la  Dreets  à la fin du délai de 15 jours vaut décision de validation.

        La copie de la demande de l’accord collectif portant rupture conventionnelle collective et de l’accusé de réception par la  Dreets  sont portés à la connaissance des salariés.

        Cette information peut se faire par voie d’affichage ou tout autre moyen permettant de donner une date certaine.

          La rupture conventionnelle collective est ouverte uniquement au salarié en  CDI .

          Le dispositif ne s’applique pas aux salariés en  CDD , en contrat de travail temporaire (intérimaire), ou en contrat d’apprentissage.

          L’accord collectif détermine les conditions que les salariés doivent remplir pour bénéficier du dispositif de rupture conventionnelle collective.

          Dès que l’accord portant rupture conventionnelle collective est validé, les salariés concernés peuvent proposer leur candidature pour une rupture à l’amiable du contrat de travail.

          La demande se fait par écrit selon les conditions fixées par l’accord.

          Oui. L’employeur peut refuser la candidature d’un salarié pour un motif objectif. Par exemple, si le salarié ne remplit pas les conditions fixées dans l’accord ou si le nombre de salariés qui souhaite une rupture est supérieur au nombre maximal de départs envisagés.

          Les candidats au départ sont départagés en fonction des critères fixés dans l’accord portant rupture conventionnelle collective.

          La procédure de rupture du contrat de travail varie selon que le salarié est protégé ou non.

          L’acceptation par l’employeur de la candidature du salarié dans le cadre de la rupture conventionnelle collective entraîne la rupture du contrat de travail d’un commun accord entre les parties.

          Le salarié dont la candidature est acceptée par l’employeur signe une convention individuelle de rupture.

            La rupture du contrat de travail d’un salarié protégé qui adresse sa candidature dans le cadre d’une rupture conventionnelle collective est soumise à l’autorisation de l’inspecteur du travail.

            La demande auprès de l’inspecteur du travail s’effectue dans les mêmes conditions que le licenciement d’un salarié protégé.

            La rupture du contrat de travail pourra avoir lieu le lendemain du jour de l’autorisation par l’inspecteur du travail.

              L’employeur et le salarié bénéficient d’un droit de rétractation (droit de revenir sur sa décision) dans les conditions fixées par l’accord portant rupture conventionnelle collective.

              Indemnité de rupture dans le cadre de la rupture conventionnelle collective

              Le salarié bénéficie d’une indemnité de rupture qui ne peut pas être inférieure à l’indemnité légale de licenciement.

              Le calcul de l’indemnité varie en fonction de l’ancienneté et de la rémunération du salarié, l’accord de rupture conventionnelle collective précise le calcul de l’indemnité.

              Autres indemnités

              Le salarié a droit à l’ensemble des éléments de rémunération dus par l’employeur à la date de rupture du contrat de travail (salaire, primes,…).

              Il reçoit une indemnité compensatrice de congés payés, s’il n’a pas pris tous les congés acquis à la date de rupture du contrat.

              L’indemnité versée dans le cadre d’une rupture conventionnelle collective est exonérée de cotisations et contributions sociales dans la limite de 2 fois le plafond annuel de la Sécurité sociale (soit 92 736 € ).

              L’indemnité versée dans le cadre d’un accord portant rupture conventionnelle collective est exonérée d’impots sur le revenu en totalité.

            • Pour des informations complémentaires sur l’exonération fiscale des indemnités :
              Service d’information des impôts

              Par téléphone :

              0809 401 401

              Du lundi au vendredi de 8h30 à 19h, hors jours fériés.

              Service gratuit + prix appel