Permis de Construire Maison Individuelle

Un Permis de Construire doit être déposé en Mairie pour tout nouveau projet de construction d’une villa individuelle ou de travaux de plus de 20 m² de surface de plancher ou d’emprise au sol sur une construction existante.

Une demande de Permis de Construire est nécessaire dans le cas où les travaux ajoutent :

  • une surface de plancher ou une emprise au sol supérieure à 40 m² (ex : véranda, aménagement de combles),
  • entre 20 et 40 m² de surface de plancher ou d’emprise au sol et ont pour effet de porter la surface totale de la construction au-delà de 150 m² (ex : extension, surélévation de toiture avec création d’un nouvel espace à vivre).

Le recours à un architecte pour réaliser le projet de construction est obligatoire dès lors que la surface de plancher ou l’emprise au sol de la future construction dépasse 150 m².

Un permis est également exigé si les travaux ont pour effet de modifier les structures porteuses ou la façade du bâtiment, lorsque ces travaux s’accompagnent d’un changement de destination (ex : transformation d’un local commercial en local d’habitation).

Votre dossier devra être déposé en Mairie en 5 exemplaires. Le délai d’instruction est de 2 mois dans le cas où votre dossier est considéré comme complet par l’administration.

J’organise ma succession

Je veux qu’après mon décès, les biens de mon patrimoine soient gérés selon mes souhaits. Pour cela, je dois d’abord déterminer la valeur de ma succession. Ensuite, je décide à qui transmettre mes biens, de mon vivant ou à mon décès, en respectant les règles de succession.

    Je peux décider, dans un testament, à qui mes biens seront transmis au moment de mon décès.

    Je peux aussi transmettre, de mon vivant, les biens de mon patrimoine à la personne de mon choix en faisant une donation.

    Je détermine la part de l’actif net successoral que je peux transmettre librement.

    Les règles sont différentes en présence ou en l’absence de descendants (enfants, petits-enfants…).

    La part d’héritage réservée aux enfants est la suivante :

    • La moitié des biens s’il y a 1 enfant

    • Les 2/3 des biens s’il y a 2 enfants

    • Les 3/4 des biens s’il y a 3 enfants et plus

    Un petit-enfant héritera à la place de ses parents, dans les 3 cas suivants :

    • Son parent est décédé

    • Son parent renonce à la succession de son propre parent

    • Son parent est indigne de succéder

    La part de ma succession que je peux attribuer librement, appelée quotité disponible , dépend donc du nombre d’enfants.

    Exemple

    J’ai un patrimoine de 200 000 € et 3 enfants. Mes enfants se partageront 75 % de ce patrimoine, soit 150 000 € à parts égales. Chaque enfant recevra donc 50 000 € . Je peux attribuer les 25 % restants, soit 50 000 € aux personnes de mon choix (héritiers ou tiers).

      Je peux attribuer librement ma succession sauf si je suis marié. Dans ce cas, je dois réserver 1/4 des biens de mon patrimoine à mon époux.

          Je détermine la part de mon patrimoine que je peux donner librement.

          Les héritiers réservataires ne peuvent pas être exclus de ma succession.

          Je peux donc donner librement la part qui dépasse la réserve héréditaire. On appelle cette part la quotité disponible .

          Quotité disponible en présence d’enfants

          Nombre d’enfants

          Quotité disponible

          1

          1/2

          2

          1/3

          3 ou plus

          1/4

          À savoir

          l’héritier réservataire peut renoncer par avance à contester une donation qui lui priverait de sa part d’héritage. Il doit exprimer cette volonté dans un pacte successoral.

            Quotité disponible en l’absence d’enfant

            Situation maritale

            Quotité disponible

            Marié

            3/4

            Non marié

            Tout

            si vous êtes marié, le 1/4 revient à votre époux ou épouse.

            À savoir

            l’héritier réservataire peut renoncer par avance à contester une donation qui lui priverait de sa part d’héritage. Il doit exprimer cette volonté dans un pacte successoral.