Permis de Construire Maison Individuelle

Un Permis de Construire doit être déposé en Mairie pour tout nouveau projet de construction d’une villa individuelle ou de travaux de plus de 20 m² de surface de plancher ou d’emprise au sol sur une construction existante.

Une demande de Permis de Construire est nécessaire dans le cas où les travaux ajoutent :

  • une surface de plancher ou une emprise au sol supérieure à 40 m² (ex : véranda, aménagement de combles),
  • entre 20 et 40 m² de surface de plancher ou d’emprise au sol et ont pour effet de porter la surface totale de la construction au-delà de 150 m² (ex : extension, surélévation de toiture avec création d’un nouvel espace à vivre).

Le recours à un architecte pour réaliser le projet de construction est obligatoire dès lors que la surface de plancher ou l’emprise au sol de la future construction dépasse 150 m².

Un permis est également exigé si les travaux ont pour effet de modifier les structures porteuses ou la façade du bâtiment, lorsque ces travaux s’accompagnent d’un changement de destination (ex : transformation d’un local commercial en local d’habitation).

Votre dossier devra être déposé en Mairie en 5 exemplaires. Le délai d’instruction est de 2 mois dans le cas où votre dossier est considéré comme complet par l’administration.

Qui est responsable des dégradations dans un logement en cours de location ?

Il s’agit soit du locataire, soit du propriétaire. Cela dépend de la cause de la dégradation : négligence et manque d’entretien du logement, vétusté (ou usure naturelle), cas de force majeure, cambriolage.

    Exemples de détériorations

    La négligence ou le manque d’entretien du logement peuvent notamment être à l’origine des détériorations suivantes :

    • Trou ou tache sur les murs

    • Porte enfoncée

    • Moquette brûlée

    • Parquet abîmé

    Responsabilité

    Les détériorations causées par le locataire, en raison de sa négligence ou d’un manque d’entretien du logement, sont à sa charge.

    En effet, le locataire doit faire les travaux et réparations locatives durant le bail.

    Le locataire est également responsable des détériorations causées durant le bail par les personnes suivantes :

    • Personne qui réside habituellement avec lui dans le logement

    • Ou personne qu’il héberge ou invite

    • Ou personne qui intervient ponctuellement à sa demande (par exemple, un artisan ou un autre professionnel mandaté pour réaliser des travaux)

    • Ou sous-locataire

    Pour ne pas être considéré comme responsable, le locataire doit démontrer par tout moyen qu’il n’est pas responsable des détériorations (c’est le cas, par exemple, lorsqu’une grosse réparation revenant au propriétaire est à l’origine des détériorations).

    À savoir

    le locataire doit prendre une assurance habitation qui couvre au moins les risques locatifs, c’est-à-dire les dommages causés au logement par un dégât des eaux ou un incendie.

    Exemples de dommages par vétusté

    La vétusté correspond à une usure naturelle due à un usage normal et prolongé du logement, comme par exemple :

    • Peintures dont la couleur a passé

    • Revêtements de sols usés

    Responsabilité

    Les dommages causés par la vétusté sont à la charge du propriétaire, même si les réparations nécessaires figurent sur la liste des réparations locatives.

    Pour distinguer les dommages liés à la vétusté (à la charge du propriétaire) et les détériorations (à la charge du locataire), le propriétaire et le locataire peuvent décider d’appliquer une grille de vétusté.

    Cette grille définit une durée de vie théorique et un coefficient de réduction annuel pour les principaux matériaux et équipements du logement. Ces éléments (durée de vie théorique et coefficient) servent à faire varier le prix à payer par le locataire pour les réparations locatives, selon sa durée d’occupation du logement.

    À savoir

    Le propriétaire et le locataire doivent choisir cette grille parmi les  grilles de vétusté ayant fait l’objet d’un accord collectif .

    Les dégradations résultant d’un cas de force majeure (par exemple, une tempête) sont à la charge du propriétaire, même si les réparations nécessaires figurent sur la liste réparations locatives.

    Lorsqu’un cambrioleur a causé des dégradations dans le logement, le locataire doit recourir à son assurance habitation. Pour cela, il doit contacter son assureur.

    L’assureur lui indiquera les démarches à faire. Ces démarches varient selon le type de contrat d’assurance habitation signé par le locataire.