Permis de Construire Maison Individuelle
Un Permis de Construire doit être déposé en Mairie pour tout nouveau projet de construction d’une villa individuelle ou de travaux de plus de 20 m² de surface de plancher ou d’emprise au sol sur une construction existante.
Une demande de Permis de Construire est nécessaire dans le cas où les travaux ajoutent :
- une surface de plancher ou une emprise au sol supérieure à 40 m² (ex : véranda, aménagement de combles),
- entre 20 et 40 m² de surface de plancher ou d’emprise au sol et ont pour effet de porter la surface totale de la construction au-delà de 150 m² (ex : extension, surélévation de toiture avec création d’un nouvel espace à vivre).
Le recours à un architecte pour réaliser le projet de construction est obligatoire dès lors que la surface de plancher ou l’emprise au sol de la future construction dépasse 150 m².
Un permis est également exigé si les travaux ont pour effet de modifier les structures porteuses ou la façade du bâtiment, lorsque ces travaux s’accompagnent d’un changement de destination (ex : transformation d’un local commercial en local d’habitation).
Votre dossier devra être déposé en Mairie en 5 exemplaires. Le délai d’instruction est de 2 mois dans le cas où votre dossier est considéré comme complet par l’administration.
Comment est calculée l’indemnité de congés payés du salarié ?
Pendant ses congés, le salarié ne perçoit pas de salaire. Le salarié perçoit toutefois une indemnité de congés payés. L’indemnité de congés payés peut être calculée de 2 façons : soit par la règle du 1/10e de la rémunération brute totale soit par la règle du maintien de salaire.
Tous les éléments de la rémunération brute n’entrent pas en compte dans le calcul de l’indemnité de congés payés.
Somme |
Prise en compte |
---|---|
Salaire de base |
Oui |
Majoration de salaire (heures supplémentaires, travail de nuit, etc.) |
Oui |
Salaire reconstitué pendant des périodes assimilées à du travail effectif (congé maternité, congé de paternité et d’accueil de l’enfant et d’adoption ou Arrêt de travail pour cause de maladie non professionnelle, de maladie professionnelle, d’accident du travail ou d’accident de trajet |
Oui |
Indemnité de congés payés de l’année précédente |
Oui |
Prime d’ancienneté (si elle n’est pas versée pour l’année, périodes de travail et de congés confondues) |
Oui |
Prime d’assiduité versée mensuellement |
Oui |
Oui |
|
Commissions pour les commerciaux |
Oui |
Prime d’expatriation |
Oui |
Avantages en nature |
Oui |
Prime de fin d’année |
Non |
Prime d’intéressement |
Non |
Prime de bilan |
Non |
Prime de participation |
Non |
Frais professionnels |
Non |
13e mois (si la somme n’est pas versée pour l’année, périodes de travail et de congés confondues) |
Oui |
Activité partielle |
Oui |
Contrepartie financière au titre de l’obligation de non-concurrence |
Oui |
Indemnités de fin de contrat (dite prime de précarité) à durée déterminée |
Oui |
Indemnités de fin de mission de contrat d’intérim |
Oui |
Selon la 1re méthode (dite du ), l’indemnité de congés payés est égale à 1/10e de la rémunération brute totale perçue au cours de la période de référence
Selon la 2de méthode (dite du ), l’indemnité de congés payés est égale à la rémunération perçue si le salarié avait continué de travailler.
Soit de l’horaire réel du mois, méthode la plus juste et reconnue par les juges
Soit du nombre moyen de jours ouvrables (ou ouvrés)
Soit du nombre réel de jours ouvrables (ou ouvrés).
L’indemnité de congés payés du salarié est calculée par comparaison entre 2 modes de calcul :
C’est le montant le plus avantageux qui est versé.
Pour effectuer ce calcul, l’employeur peut tenir compte :
- Code du travail : articles L3141-24 à L3141-31
Indemnités de congés payés