Permis de Construire Modificatif

Un Permis Modificatif peut être déposé lorsque les modifications apportées au projet initial ne concernent que des petites modifications telles que :

  • l’aspect extérieur du bâtiment (ex: changement de façade),
  • la réduction ou l’augmentation de l’emprise au sol de la construction ou de la surface de plancher lorsqu’elle est mineure,
  • ou le changement de destination d’une partie des locaux.

Lorsque ces modifications sont plus importantes, par exemple lorsqu’elles concernent un changement profond de l’implantation du projet ou de son volume, un nouveau Permis de Construire ou Permis d’Aménager doit être demandé.

Une demande de Permis Modificatif peut être déposée à tout moment, dès l’instant que la Déclaration Attestant l’Achèvement et la Conformité des Travaux n’a pas encore été délivrée.

Votre dossier devra être déposé en Mairie en 5 exemplaires. Le délai d’instruction est de 2 mois pour une maison individuelle et de 3 mois pour les constructions ou aménagements soumis à Permis de Construire ou Permis d’Aménager.

Ces délais sont applicables dans le cas où votre dossier est considéré comme complet par l’administration.

Départ négocié en cas de difficultés économiques

L’employeur qui connaît des difficultés économiques dans son entreprise peut proposer à un ou plusieurs salariés la rupture négociée du contrat de travail. Le contrat de travail est rompu sans procédure de licenciement. L’employeur et le salarié se mettent d’accord sur les conditions de la rupture du contrat de travail. Le salarié touche-t-il des indemnités de fin de contrat ? Peut-il prétendre au chômage ? Nous vous présentons les informations à retenir.

    Le départ négocié du salarié, dans un contexte de difficulté economique dans l’entreprise, constitue une rupture amiable d’un contrat de travail.

    Il nécessite l’accord de l’employeur et du salarié.

    Le départ négocié ne doit pas être confondu avec les possibilités de rupture suivantes :

    Appel au volontariat

    Après l’adoption du plan de départs volontaires, l’employeur lance un appel au volontariat au personnel de l’entreprise.

    Aucune procédure n’est imposée par la loi.

    Cet appel peut toutefois être réalisé

    • soit de manière générale, par affichage dans les locaux de l’entreprise ou par diffusion sur le réseau intranet de l’entreprise

    • soit de manière individualisée.

    Traitement des candidatures

    L’employeur examine les candidatures reçues. Il sélectionne les candidats en respectant les critères définis dans le plan.

    Forme de la rupture du contrat de travail

    Une fois la candidature du salarié acceptée, la rupture du contrat de travail intervient d’un commun accord entre l’employeur et le salarié.

    Il s’agit d’une rupture amiable du contrat . Ce n’est pas un licenciement ou une rupture conventionnelle.

    Aucun formalisme n’est imposé par la loi. En pratique, les parties concluent par écrit une convention de rupture décrivant les conséquences de la rupture (indemnité de rupture, priorité de réembauche, sort de la clause de non-concurrence, etc.).

    Oui. Le salarié percoit une indemnité de rupture. Son montant est au moins égal à celui de l’indemnité légale de licenciement.

    Cette indemnité est fixé d’un commun accord entre l’employeur et le salarié, ou par un accord collectif.

    Le salarié a également droit à l’indemnité compensatrice de congés payés s’il n’a pas pu bénéficier de la totalité du congé auquel il avait droit à la date de rupture de son contrat.

    Non. Le salarié volontaire au départ, qui a conclu un accord de rupture amiable de son contrat, ne peut pas contester le motif économique de la rupture de son contrat de travail.

    Il ne peut également pas contester l’application des critères d’ordre des licenciements.