Permis de Construire ou Permis d’Aménager
Le Permis de Construire et le Permis d’Aménager font l’objet d’un formulaire commun.
Les renseignements à fournir et les pièces à joindre à la demande sont différents en fonction de la nature du projet.
Si votre projet comporte à la fois des aménagements, des constructions et des démolitions, vous pouvez choisir de demander un seul Permis et d’utiliser un seul formulaire.
Un Permis de Construire sera exigé pour les constructions de logements collectifs (les villas jumelées font également l’objet de cette demande), d’exploitation agricole ou encore d’établissement recevant du public.
Un Permis d’Aménager sera notamment exigé pour :
- la réalisation d’opération d’affouillement (creusage) et exhaussement (surélévation) du sol d’une profondeur ou d’une hauteur excédant 2 mètres et qui portent sur une superficie supérieure ou égale à 2 hectares (soit 20 000 m²),
- la création ou l’agrandissement d’un terrain de camping permettant l’accueil de plus de 20 personnes ou de plus de 6 tentes, caravanes ou résidences mobiles de loisirs ou habitations légères de loisirs,
- la réalisation de certaines opérations de lotissement.
Votre dossier devra être déposé en Mairie en 5 exemplaires. Le délai d’instruction est de 3 mois dans le cas où votre dossier est considéré comme complet par l’administration.
Européen en France : refus d’entrée et éloignement
Si vous êtes européen, votre liberté de circuler et de séjourner en France (et celle de votre famille) peut être remise en cause dans des cas limités. Vous pouvez faire l’objet d’une interdiction administrative du territoire, d’une obligation de quitter la France ou d’une décision d’expulsion.
Vous pouvez vous voir refuser l’entrée en France si votre comportement (ou celui d’un membre de votre famille) constitue une menace pour l’ordre et la sécurité publics.
Cette menace doit être réelle, actuelle et suffisamment grave pour un intérêt fondamental de la société.
Vous faites alors l’objet d’une interdiction administrative du territoire (IAT) .
Cette interdiction peut être contestée.
Vous pouvez faire un recours administratif devant le ministre de l’intérieur.
Vous pouvez également déposer un recours devant le tribunal administratif de Paris et le saisir en référé.
Absence de droit au séjour en France : si vous n’avez pas (ou plus) de droit au séjour.
Abus de droit au séjour : par exemple, si vous vivez en France dans le but essentiel de percevoir des aides et des prestations sociales. C’est le cas aussi si vous multipliez les séjours de moins de 3 mois alors que vous ne remplissez pas les conditions pour séjourner plus de 3 mois (absence de travail ou de ressources).
Menace grave à l’ordre public durant les 3 premiers mois de séjour en France : votre comportement représente une menace réelle, actuelle et suffisamment grave pour un intérêt fondamental de la société française.
Vous (ou un membre de votre famille) pouvez faire l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) dans un des cas suivants :
Toutefois, si vous bénéficiez d’un droit au séjour permanent en France (plus de 5 ans de séjour régulier et ininterrompu), vous ne pouvez pas faire l’objet d’une OQTF, ni votre famille.
Vous pouvez être expulsé si votre comportement représente une menace réelle, actuelle et suffisamment grave pour un intérêt fondamental de la société française.
La même mesure peut être prononcée à l’encontre d’un membre de votre famille s’il représente aussi une telle menace.
Vous ne pouvez pas être expulsé si vous vivez en France depuis 10 ans avec un titre de séjour. Toutefois, l’expulsion est possible si vous portez atteinte à la sûreté de l’État ou à la sécurité publique.
- Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile : articles L320-1 à L323-2
Interdiction administrative du territoire - Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile : articles L612-6 à L612-11
Obligation de quitter la France - Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile : articles L631-1 à L631-4
Expulsion - Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile : articles R221-1 à R221-2
Entrée en France des européens