Permis de Construire ou Permis d’Aménager
Le Permis de Construire et le Permis d’Aménager font l’objet d’un formulaire commun.
Les renseignements à fournir et les pièces à joindre à la demande sont différents en fonction de la nature du projet.
Si votre projet comporte à la fois des aménagements, des constructions et des démolitions, vous pouvez choisir de demander un seul Permis et d’utiliser un seul formulaire.
Un Permis de Construire sera exigé pour les constructions de logements collectifs (les villas jumelées font également l’objet de cette demande), d’exploitation agricole ou encore d’établissement recevant du public.
Un Permis d’Aménager sera notamment exigé pour :
- la réalisation d’opération d’affouillement (creusage) et exhaussement (surélévation) du sol d’une profondeur ou d’une hauteur excédant 2 mètres et qui portent sur une superficie supérieure ou égale à 2 hectares (soit 20 000 m²),
- la création ou l’agrandissement d’un terrain de camping permettant l’accueil de plus de 20 personnes ou de plus de 6 tentes, caravanes ou résidences mobiles de loisirs ou habitations légères de loisirs,
- la réalisation de certaines opérations de lotissement.
Votre dossier devra être déposé en Mairie en 5 exemplaires. Le délai d’instruction est de 3 mois dans le cas où votre dossier est considéré comme complet par l’administration.
Obligation d’obéissance hiérarchique d’un agent public
Vous êtes agent public et vous vous demandez en quoi consiste l’obligation d’obéissance hiérarchique ? Nous vous présentons les principales règles à connaître.
Tout agent public (fonctionnaire ou contractuel), quel que soit son rang dans la hiérarchie, doit respecter et appliquer les ordres de ses supérieurs hiérarchiques.
Les instructions peuvent être orales ou écrites.
L’obligation d’obéissance impose également à l’agent de respecter les lois et règlements de toute nature.
La subordination hiérarchique impose de se soumettre au contrôle de son supérieur hiérarchique.
Elle impose aussi à l’agent public de faire preuve de loyauté dans l’exercice de ses fonctions. Ainsi par exemple, le fait pour un agent de participer à une compétition de parapente alors qu’il était placé en congé de maladie constitue une violation de l’obligation de loyauté.
Un agent public est responsable de l’exécution des tâches qui lui sont confiées. Ainsi par exemple, le refus d’un agent d’assumer certaines responsabilités, comme l’évaluation des agents de son service, constitue un manquement au devoir d’obéissance hiérarchique.
Un agent public n’est pas dégagé des responsabilités qui lui incombent par la responsabilité propre de ses subordonnés.
L’ordre donné est manifestement illégal et risque de compromettre gravement l’intérêt public (par exemple, un ordre visant à accorder ou refuser une prestation pour des motifs discriminatoires)
L’agent a un motif raisonnable de penser qu’une situation de travail présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé, il peut alors faire valoir son droit de retrait et se retirer de cette situation
En cas de harcèlement, aucune sanction ne peut être appliquée à un agent qui a subi un harcèlement sexuel ou moral et qui a engagé une action en justice (un agent qui relate de tels agissements ne peut pas non plus être sanctionné)
L’obligation d’obéissance peut cesser dans les situations suivantes :
Tout manquement injustifié à l’obligation d’obéissance hiérarchique expose l’agent à une sanction disciplinaire, voire à une retenue sur rémunération pour absence de service fait.
- Code de la fonction publique : articles L121-1 à L121-11
Articles L121-9, L121-10