Permis de Construire ou Permis d’Aménager
Le Permis de Construire et le Permis d’Aménager font l’objet d’un formulaire commun.
Les renseignements à fournir et les pièces à joindre à la demande sont différents en fonction de la nature du projet.
Si votre projet comporte à la fois des aménagements, des constructions et des démolitions, vous pouvez choisir de demander un seul Permis et d’utiliser un seul formulaire.
Un Permis de Construire sera exigé pour les constructions de logements collectifs (les villas jumelées font également l’objet de cette demande), d’exploitation agricole ou encore d’établissement recevant du public.
Un Permis d’Aménager sera notamment exigé pour :
- la réalisation d’opération d’affouillement (creusage) et exhaussement (surélévation) du sol d’une profondeur ou d’une hauteur excédant 2 mètres et qui portent sur une superficie supérieure ou égale à 2 hectares (soit 20 000 m²),
- la création ou l’agrandissement d’un terrain de camping permettant l’accueil de plus de 20 personnes ou de plus de 6 tentes, caravanes ou résidences mobiles de loisirs ou habitations légères de loisirs,
- la réalisation de certaines opérations de lotissement.
Votre dossier devra être déposé en Mairie en 5 exemplaires. Le délai d’instruction est de 3 mois dans le cas où votre dossier est considéré comme complet par l’administration.
Maladie professionnelle : indemnisation en cas d’incapacité permanente
Vous êtes atteint d’une maladie professionnelle et vous souhaitez savoir si vous pouvez bénéficier d’une indemnisation lorsque votre capacité de travail est définitivement réduite en raison de cette maladie ? Vous voulez savoir si une indemnisation complémentaire peut vous être versée en cas de faute très grave (inexcusable) de l’employeur ? Nous vous présentons les informations à connaître.
Si vous êtes atteint par une maladie professionnelle, vous pouvez conserver des séquelles et souffrir d’une diminution durable de vos capacités physiques ou mentales. Dans ce cas, votre organisme de Sécurité sociale ( CPAM ou MSA ) détermine un taux d’incapacité permanente (IPP)qui vous permet de percevoir une indemnisation sous forme de capital ou de rente viagère.
La reconnaissance du caractère professionnel de la maladie ne peut pas se faire en se référant aux tableaux des maladies professionnelles
Et votre maladie entraîne une IPP d’au moins 25 %
Nature de votre infirmité
Votre état général
Votre âge
Vos facultés physiques et mentales
Vos aptitudes et qualifications professionnelles
Incapacité prévisionnelle
Un taux d’incapacité prévisionnelle peut vous être accordé si vous répondez aux 2 conditions suivantes :
Ce taux est fixé à titre provisoire, jusqu’à la fin de l’instruction visant à vous accorder une IPP définitive.
Incapacité permanente définitive
La CPAM ou la MSA fixe votre taux d’IPP définitive d’après les informations recueillies. Votre organisme de Sécurité sociale demande l’avis de son médecin-conseil et, dans certains cas, du médecin du travail (notamment lorsque l’incapacité permanente pourrait vous rendre inapte à votre travail).
Vous et votre employeur en êtes informés et pouvez demander communication de l’avis du médecin conseil dans les 10 jours suivant la notification de la décision.
Critères utilisés pour déterminer le taux d’incapacité
Pour déterminer votre taux d’incapacité, la CPAM ou la MSA se base sur les critères suivants :
Recours
Vous et votre employeur pouvez contester la décision de la CPAM ou de la MSA auprès de la Commission médicale de recours amiable, dans les 2 mois qui suivent sa notification du taux d’IPP.
Si votre taux d’IPP est inférieur à 10 % , vous bénéficiez d’une indemnité forfaitaire en capital versée en une seule fois.
Si votre taux d’IPP est égal ou supérieur à 10 % , vous bénéficiez d’une rente viagère jusqu’à votre décès.
vous soit versée sous forme d’un capital,
et/ou serve à constituer une rente viagère pouvant être reversée (pour moitié au plus) à votre époux(se), en cas de décès.
Montant
Le mode d’indemnisation par la CPAM ou la MSA dépend du taux d’IPP :
Si la CPAM ou la MSA fixe un taux d’IPP inférieur à 10 % , vous percevez une indemnité en capital, dont le montant varie dans les conditions suivantes :
Taux d’incapacité permanente |
Montant de l’indemnité en capital |
---|---|
1 % |
484,53 € |
2 % |
787,56 € |
3 % |
1 150,85 € |
4 % |
1 816,43 € |
5 % |
2 301,09 € |
6 % |
2 846,07 € |
7 % |
3 451,36 € |
8 % |
4 117,70 € |
9 % |
4 844,30 € |
Vous percevez une rente, dont le montant est calculé sur la base de votre salaire annuel, multiplié par le taux d’incapacité.
Votre salaire annuel correspond à la rémunération effective totale perçue au cours des 12 mois précédant l’arrêt de travail consécutif à l’accident ou la maladie.
Le salaire annuel de référence pris en compte est au minimum de 21 547,85 et au maximum de 172 382,83 € .
Pour déterminer le montant de la rente, votre salaire annuel est pris en compte dans une certaine limite. Au-delà, une partie de votre rémunération est prise en compte soit partiellement, soit pas du tout. La fraction de salaire prise en compte ou non est déterminée dans les conditions suivantes :
Salaire annuel |
Fraction de salaire prise en compte |
---|---|
Salaire inférieur à 43 095,70 € |
Prise en compte intégrale |
Salaire compris entre 43 095,70 € et 172 382,83 € |
Prise en compte à raison d’un tiers |
Salaire supérieur à 172 382,83 € |
Pas de prise en compte |
Votre taux d’incapacité est déterminé en le réduisant de moitié jusqu’à 50 % d’incapacité et en l’augmentant de moitié pour la partie du taux excédant 50 % .
Vous percevez une rente, dont le montant est calculé sur la base de votre salaire annuel, multiplié par le taux d’incapacité.
Votre salaire annuel correspond à la rémunération effective totale perçue au cours des 12 mois précédant l’arrêt de travail consécutif à l’accident ou la maladie.
Le salaire annuel de référence pris en compte est au minimum de 21 547,85 et au maximum de 172 382,83 € .
Pour déterminer le montant de la rente, votre salaire annuel est pris en compte dans une certaine limite. Au-delà, une partie de votre rémunération est prise en compte soit partiellement, soit pas du tout. La fraction de salaire prise en compte ou non est déterminée dans les conditions suivantes :
Salaire annuel |
Fraction de salaire prise en compte |
---|---|
Salaire inférieur à 43 095,70 € |
Prise en compte intégrale |
Salaire compris entre 43 095,70 € et 172 382,83 € |
Prise en compte à raison d’un tiers |
Salaire supérieur à 172 382,83 € |
Pas de prise en compte |
Votre taux d’incapacité est déterminé en le réduisant de moitié jusqu’à 50 % d’incapacité et en l’augmentant de moitié pour la partie du taux excédant 50 % .
Si votre état de santé vous oblige à avoir recours à l’assistance d’une tierce personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie courante (exemple : se lever, s’habiller,…), vous avez droit au versement de la prestation complémentaire pour recours à tierce personne (PCRTP).
Versement de la rente
La rente d’incapacité est versée chaque trimestre (ou chaque mois en cas d’IPP d’au moins 50 % ).
Toutefois, vous pouvez demander à la CPAM qu’une partie de votre rente :
Pour demander la conversion de la rente, vous devez adresser à votre CPAM le formulaire de demande suivant :
Cette demande peut être faite à tout moment, à compter de la notification d’attribution de la rente.
La CPAM dispose d’un délai de 2 mois pour répondre.
En l’absence de réponse à l’issue de ce délai, votre demande est considérée comme acceptée.
Si vous demandez à la fois la conversion en capital et le bénéfice de la conversion en rente réversible, les 2 décisions prises par la caisse doivent faire l’objet de notifications distinctes.
La conversion de votre rente en capital ou en rente réversible est définitive.
Pour demander la conversion de la rente, vous devez adresser à votre MSA le formulaire de demande suivant :
une majoration de votre rente d’incapacité permanente,
la réparation intégrale des préjudices subis et non indemnisés par la rente (par exemple : souffrances physiques et morales, préjudices esthétiques et d’agrément, préjudices résultant de la perte ou de la diminution de vos possibilités de promotion professionnelle).
Votre maladie professionnelle peut être la conséquence d’une faute dite inexcusable de votre employeur.
La faute inexcusable est reconnue lorsqu’il est établi que l’employeur avait (ou aurait dû avoir) conscience du danger auquel vous étiez exposé et qu’il n’a pas pris les mesures nécessaires pour vous en préserver. C’est à vous de prouver la faute inexcusable de votre employeur.
Si la faute inexcusable est reconnue, elle vous permet d’obtenir :
La demande d’indemnisation et de réparation des préjudices doit être faite auprès de la CPAM ou de la MSA.
- Si vous dépendez du régime général :
Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM)
- Si vous dépendez du régime général : pour tout renseignement complémentaire, si vous résidez dans un département d’Ile-de-France, à l’exception de la Seine-et-Marne :
Caisse régionale d’assurance maladie d’Île-de-France (Cramif)
- Si vous dépendez de la MSA :
Mutualité sociale agricole (MSA)
- Formulaire : Cerfa n°12045*01 : N°S6102a : Demande de conversion d’une rente d’incapacité permanente en capital ou en rente réversible sur la tête du conjoint (régime général)
- Formulaire : Cerfa n°11818*02 : Demande de conversion d’une rente d’incapacité permanente en capital ou en rente réversible sur la tête du conjoint, du partenaire du Pacs ou du concubin (régime agricole)
- Code de la sécurité sociale : articles L434-1 à L434-6
Principes généraux - Code de la sécurité sociale : articles R434-1 à R434-9
Indemnisation de l’IPP - Code de la sécurité sociale : articles L452-1 à L452-5
Indemnisation complémentaire en cas de faute inexcusable de l’employeur - Code de la sécurité sociale : articles D434-1 à D434-3
Montant de l’indemnité en capital