Permis de Construire ou Permis d’Aménager

Le Permis de Construire et le Permis d’Aménager font l’objet d’un formulaire commun.

Les renseignements à fournir et les pièces à joindre à la demande sont différents en fonction de la nature du projet.

Si votre projet comporte à la fois des aménagements, des constructions et des démolitions, vous pouvez choisir de demander un seul Permis et d’utiliser un seul formulaire.

Un Permis de Construire sera exigé pour les constructions de logements collectifs (les villas jumelées font également l’objet de cette demande), d’exploitation agricole ou encore d’établissement recevant du public.

Un Permis d’Aménager sera notamment exigé pour :

  • la réalisation d’opération d’affouillement (creusage) et exhaussement (surélévation) du sol d’une profondeur ou d’une hauteur excédant 2 mètres et qui portent sur une superficie supérieure ou égale à 2 hectares (soit 20 000 m²),
  • la création ou l’agrandissement d’un terrain de camping permettant l’accueil de plus de 20 personnes ou de plus de 6 tentes, caravanes ou résidences mobiles de loisirs ou habitations légères de loisirs,
  • la réalisation de certaines opérations de lotissement.

Votre dossier devra être déposé en Mairie en 5 exemplaires. Le délai d’instruction est de 3 mois dans le cas où votre dossier est considéré comme complet par l’administration.

Accord préalable de l’Assurance maladie

Qu’est-ce que l’ accord préalable de l’Assurance maladie ? C’est l’accord donné, avant l’exécution de l’acte ou traitement, par l’Assurance maladie pour sa prise en charge. Ce sont souvent des actes coûteux, rares ou qui durent longtemps. Votre médecin, kinésithérapeute, dentiste doit d’abord remplir une demande pour certains actes. C’est à vous ensuite de compléter et d’envoyer le formulaire à la  CPAM . La caisse répond par courrier uniquement en cas de refus. Nous vous exposons la règlementation.

    Les actes concernés par l’accord préalable de l’Assurance maladie  sont notamment les suivants :

    • Certains traitements dispensés par les masseurs-kinésithérapeutes, orthophonistes, orthoptistes (par exemple : en cas d’entorse externe récente de la cheville, l’accord est nécessaire dès la 11e séance)

    • Traitements d’orthopédie dento-faciale (ODF)

    • Certaines pathologies inhabituelles

    • Certains médicaments (coûteux ou en expérimentation)

    • Certains appareillages médicaux

    • Certains examens et analyses de laboratoire

    • Certains transports. Par exemple : transports de longue distance (plus de 150 km), les transports en série, les transports en avion ou en bateau de ligne régulière, les transports liés aux soins ou traitements des enfants et adolescents dans les centres d’action médico-sociale précoce (CAMSP) et les centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP), transports pour les femmes enceintes se rendant dans un hôtel hospitalier.

    En principe, c’est vous qui envoyez à l’Assemblée maladie la demande d’accord préalable. Cependant, dans certains, c’est au professionnel de santé de le faire.

    En pratique, c’est le professionnel de santé consulté qui vous informe de la nécessité de formuler une demande d’accord préalable (encore appelée parfois demande d’entente préalable ).

    Il remplit un formulaire spécifique en fonction des soins prescrits et vous le remet.

    Vous devez le compléter, puis l’envoyer au service médical :

    • De votre  CPAM  si vous dépendez du régime général

    • De votre  MSA  si vous dépendez du régime agricole.

    Où s’adresser ?

     Mutualité sociale agricole (MSA) 

    Vous devez obligatoirement joindre la prescription médicale ou sa copie pour les actes ou traitements réalisés par un :

    • Auxiliaire médical (masseur-kinésithérapeute, orthophoniste, orthoptiste)

    • Transporteur sanitaire

    • Prestataire d’analyses ou d’examens de laboratoire

    • Prestataire d’appareillage médicaux.

      Pour certains médicaments contre le cholestérol, c’est votre médecin qui effectue la demande d’accord préalable auprès du service médical de votre caisse d’Assurance maladie.

        Dans certaines situations (exemples : rééducation de l’épaule, du coude, du poignet, de la hanche, du genou, de la cheville), la prolongation des séances implique une demande préalable auprès de l’Assurance maladie.

        C’est le masseur-kinésithérapeute qui procède à cette démarche.

          Le médecin ou le professionnel de santé dispense l’acte.

          Il doit toutefois établir une demande d’accord préalable en y indiquant la mention « Acte d’urgence ».

            L’absence de réponse de votre  CPAM  ou votre  MSA  dans le délai de 15 jours à partir de la réception de la demande vaut accord.

            À savoir

            Ce délai peut être porté à une durée maximale de 21 jours lorsque la prestation concernée justifie un délai supérieur (exemple : complexité de l’analyse de la demande d’accord).

            En cas de refus de prise en charge, vous recevez une réponse écrite. Dans ce cas, l’Assurance maladie vous indique les voies et délai de recours dont vous disposez pour contester la décision.