Permis de Construire ou Permis d’Aménager

Le Permis de Construire et le Permis d’Aménager font l’objet d’un formulaire commun.

Les renseignements à fournir et les pièces à joindre à la demande sont différents en fonction de la nature du projet.

Si votre projet comporte à la fois des aménagements, des constructions et des démolitions, vous pouvez choisir de demander un seul Permis et d’utiliser un seul formulaire.

Un Permis de Construire sera exigé pour les constructions de logements collectifs (les villas jumelées font également l’objet de cette demande), d’exploitation agricole ou encore d’établissement recevant du public.

Un Permis d’Aménager sera notamment exigé pour :

  • la réalisation d’opération d’affouillement (creusage) et exhaussement (surélévation) du sol d’une profondeur ou d’une hauteur excédant 2 mètres et qui portent sur une superficie supérieure ou égale à 2 hectares (soit 20 000 m²),
  • la création ou l’agrandissement d’un terrain de camping permettant l’accueil de plus de 20 personnes ou de plus de 6 tentes, caravanes ou résidences mobiles de loisirs ou habitations légères de loisirs,
  • la réalisation de certaines opérations de lotissement.

Votre dossier devra être déposé en Mairie en 5 exemplaires. Le délai d’instruction est de 3 mois dans le cas où votre dossier est considéré comme complet par l’administration.

J’organise ma succession

Je veux qu’après mon décès, les biens de mon patrimoine soient gérés selon mes souhaits. Pour cela, je dois d’abord déterminer la valeur de ma succession. Ensuite, je décide à qui transmettre mes biens, de mon vivant ou à mon décès, en respectant les règles de succession.

    Je peux décider, dans un testament, à qui mes biens seront transmis au moment de mon décès.

    Je peux aussi transmettre, de mon vivant, les biens de mon patrimoine à la personne de mon choix en faisant une donation.

    Je détermine la part de l’actif net successoral que je peux transmettre librement.

    Les règles sont différentes en présence ou en l’absence de descendants (enfants, petits-enfants…).

    La part d’héritage réservée aux enfants est la suivante :

    • La moitié des biens s’il y a 1 enfant

    • Les 2/3 des biens s’il y a 2 enfants

    • Les 3/4 des biens s’il y a 3 enfants et plus

    Un petit-enfant héritera à la place de ses parents, dans les 3 cas suivants :

    • Son parent est décédé

    • Son parent renonce à la succession de son propre parent

    • Son parent est indigne de succéder

    La part de ma succession que je peux attribuer librement, appelée quotité disponible , dépend donc du nombre d’enfants.

    Exemple

    J’ai un patrimoine de 200 000 € et 3 enfants. Mes enfants se partageront 75 % de ce patrimoine, soit 150 000 € à parts égales. Chaque enfant recevra donc 50 000 € . Je peux attribuer les 25 % restants, soit 50 000 € aux personnes de mon choix (héritiers ou tiers).

      Je peux attribuer librement ma succession sauf si je suis marié. Dans ce cas, je dois réserver 1/4 des biens de mon patrimoine à mon époux.

          Je détermine la part de mon patrimoine que je peux donner librement.

          Les héritiers réservataires ne peuvent pas être exclus de ma succession.

          Je peux donc donner librement la part qui dépasse la réserve héréditaire. On appelle cette part la quotité disponible .

          Quotité disponible en présence d’enfants

          Nombre d’enfants

          Quotité disponible

          1

          1/2

          2

          1/3

          3 ou plus

          1/4

          À savoir

          l’héritier réservataire peut renoncer par avance à contester une donation qui lui priverait de sa part d’héritage. Il doit exprimer cette volonté dans un pacte successoral.

            Quotité disponible en l’absence d’enfant

            Situation maritale

            Quotité disponible

            Marié

            3/4

            Non marié

            Tout

            si vous êtes marié, le 1/4 revient à votre époux ou épouse.

            À savoir

            l’héritier réservataire peut renoncer par avance à contester une donation qui lui priverait de sa part d’héritage. Il doit exprimer cette volonté dans un pacte successoral.