Permis de Construire ou Permis d’Aménager

Le Permis de Construire et le Permis d’Aménager font l’objet d’un formulaire commun.

Les renseignements à fournir et les pièces à joindre à la demande sont différents en fonction de la nature du projet.

Si votre projet comporte à la fois des aménagements, des constructions et des démolitions, vous pouvez choisir de demander un seul Permis et d’utiliser un seul formulaire.

Un Permis de Construire sera exigé pour les constructions de logements collectifs (les villas jumelées font également l’objet de cette demande), d’exploitation agricole ou encore d’établissement recevant du public.

Un Permis d’Aménager sera notamment exigé pour :

  • la réalisation d’opération d’affouillement (creusage) et exhaussement (surélévation) du sol d’une profondeur ou d’une hauteur excédant 2 mètres et qui portent sur une superficie supérieure ou égale à 2 hectares (soit 20 000 m²),
  • la création ou l’agrandissement d’un terrain de camping permettant l’accueil de plus de 20 personnes ou de plus de 6 tentes, caravanes ou résidences mobiles de loisirs ou habitations légères de loisirs,
  • la réalisation de certaines opérations de lotissement.

Votre dossier devra être déposé en Mairie en 5 exemplaires. Le délai d’instruction est de 3 mois dans le cas où votre dossier est considéré comme complet par l’administration.

Arnaques à la location immobilière sur internet

Vous avez répondu à une annonce de location immobilière sur internet et le bien n’existe pas ou n’est pas conforme à la description ? Il peut s’agir d’une fausse annonce de location ou d’une annonce de location trompeuse. Ces deux procédés constituent des délits. Quelle que soit votre situation (majeur, mineur, témoin, victime), vous pouvez signaler ce type d’infraction. Si vous êtes victime de tels actes, vous pouvez déposer plainte. Nous vous guidons dans vos démarches.

    Une fausse annonce de location immobilière se définit comme une offre de location d’un bien immobilier (maison, villa, appartement, etc.) qui n’existe pas ou qui ne peut pas être loué dans la mesure où l’auteur de l’annonce n’est pas le propriétaire de ce bien.

    L’auteur de cette infraction utilise un site internet d’annonces immobilières ou de vente/location entre particuliers.

    Il peut s’agir d’une offre de location saisonnière ou de longue durée.

    Plusieurs éléments permettent d’identifier une fausse annonce, notamment :

    • Indication d’un prix très bas par rapport à l’emplacement du logement, à sa superficie, à son standing, etc.

    • Utilisation de photos visibles dans une autre annonce

    • Comportement étrange du propriétaire (par exemple, il refuse catégoriquement de vous rencontrer)

    • Demande d’envoi d’argent avant la signature du bail

    • Demande de documents officiels (exemple : carte d’identité) avant la visite du logement.

    À savoir

    Les très grandes plateformes en ligne ont l’obligation de rassembler les informations relatives aux professionnels (exemple : gérant d’un hôtel) qui publient des annonces sur leur site.

    Si besoin, elles doivent vous communiquer ces renseignements pour que vous puissiez engager la responsabilité de ces professionnels.

    Si vous avez versé une somme d’argent à l’auteur de l’annonce et qu’il détient certaines de vos informations bancaires, vous pouvez contacter votre banque afin de faire opposition et obtenir un remboursement. Afin d’éviter tout autre débit frauduleux sur votre compte bancaire, vous devez agir au plus vite.

    La façon de procéder dépend du mode de paiement que vous avez utilisé :

    Si vous avez payé par virement bancaire, vous pouvez également contester ce virement auprès de votre banque.

    Si vous êtes victime ou témoin d’une fausse annonce de location immobilière, vous pouvez la signaler en ligne depuis la plateforme  THESEE .

    Vous avez également la possibilité de faire un signalement à l’hébergeur du site sur lequel figure cette annonce.

    Vous pouvez effectuer votre signalement en ligne depuis  THESEE . Cette démarche est ouverte aux majeurs et aux mineurs.

    2 conditions cumulatives doivent être remplies pour que vous puissiez effectuer un signalement sur ce téléservice :

    • Vous ne devez pas avoir rencontré physiquement l’auteur de l’annonce frauduleuse (relation uniquement virtuelle)

    • Une somme d’argent doit vous avoir été demandée. Il n’est pas nécessaire qu’un versement et/ou qu’un encaissement ait eu lieu.

    Lors de ce signalement, vous pouvez apporter des renseignements et des éléments de preuve notamment :

    • Certaines de vos informations personnelles (nom, prénom, adresse, etc.)

    • Description détaillée de la situation (date de l’annonce, type de bien immobilier, moyens de communication avec le propriétaire, etc.)

    • Informations sur le propriétaire (nom, prénom, pseudo, sexe)

    • Copies des photos transmises par le propriétaire

    • Copies de vos échanges avec le propriétaire

    • Somme demandée ou versée au propriétaire.

    Le signalement n’est pas une plainte. Il consiste uniquement à informer les services d’enquête de l’infraction commise et à leur apporter des éléments pour qu’ils identifient l’auteur des faits.

    Si vous signalez une fausse annonce de location immobilière, vous ne serez pas tenu informé des suites données à votre signalement.

    Les hébergeurs doivent mettre en place des mécanismes de signalement permettant de les alerter en cas de publication d’un contenu illégal sur un site internet ou une plateforme en ligne (exemple : réseaux sociaux).

    Ce dispositif doit être visible et accessible à tous. Il permet de renseigner :

    • Vos coordonnées (nom, prénom, adresse mail, etc.)

    • Les raisons pour lesquelles vous estimez que l’annonce est fausse

    • La localisation précise du contenu signalé (par exemple, l’adresse URL du site sur lequel l’annonce est parue).

    À la suite de votre signalement, l’hébergeur vous envoie un accusé de réception. Il doit agir dans un délai très court.

    S’il estime que le contenu est illicite, il doit immédiatement :

    • Prévenir les autorités compétentes (exemple : le procureur de la République)

    • Le retirer d’internet ou en bloquer l’accès.

    L’hébergeur qui ne prévoit pas un tel dispositif ou qui ne respecte pas ses obligations encourt des sanctions pénales.

      Si vous avez répondu à une fausse annonce de location immobilière sur internet, vous pouvez déposer plainte contre l’auteur de cette offre.

      De manière générale, votre plainte peut être déposée en ligne.

      Toutefois, si les conditions requises ne sont pas réunies, vous avez la possibilité de porter plainte en vous déplaçant au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie de votre choix ou en écrivant au procureur de la République.

      Dans tous les cas, le délai pour déposer plainte est de 6 ans à compter de la date du dernier acte d’escroquerie (exemple : le jour de la dernière remise d’argent).

      À noter

      Si vous ne connaissez pas l’auteur des faits, vous pouvez déposer plainte contre X. Toutefois, votre plainte doit être la plus complète possible pour que les enquêteurs puissent identifier cette personne.

      Vous pouvez déposer plainte en ligne depuis la plateforme  THESEE .

      2 conditions cumulatives doivent être remplies pour que vous puissiez déposer plainte sur ce téléservice :

      • Vous ne devez pas avoir rencontré l’auteur de l’annonce frauduleuse (relation virtuelle)

      • Une somme d’argent doit vous avoir été demandée. Vous devez donc préciser la somme réclamée. Néanmoins, il n’est pas nécessaire qu’un versement et/ou qu’un encaissement ait eu lieu.

      À savoir

      Si vous êtes mineur, vous ne pouvez pas déposer plainte sur  THESEE .

      Dès que votre plainte est validée par les professionnels de ce téléservice, vous recevez une notice d’information dans votre espace personnel « Service-Public.fr ».

      Cette notice vous permet d’obtenir des renseignements sur les suites données à votre plainte, les aides dont vous pouvez bénéficier (exemple : assistance d’un avocat) et les moyens d’obtenir une indemnisation.

      Vous êtes également informé en cas d’identification et d’interpellation de l’auteur des faits.

      Pour déposer plainte, vous devez vous rendre au commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix.

      Où s’adresser ?

       Commissariat 

      Où s’adresser ?

       Gendarmerie 

      Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d’enregistrer votre plainte si vous êtes victime d’une infraction.

      Lors du dépôt de plainte, vous êtes reçu et entendu par la police ou la gendarmerie. À la fin de cet entretien, vous recevez un récépissé et une copie de votre plainte si vous la demandez.

      Le dépôt de plainte mène à une enquête de police qui peut aboutir à la condamnation de la personne ayant postée une fausse annonce de location.

      Si vous vous constituez partie civile, vous pouvez obtenir des dommages et intérêts.

      À noter

      Si vous êtes mineur, vous pouvez signaler les faits au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie de votre choix. Si vous souhaitez obtenir la condamnation de l’auteur et une indemnisation, il est nécessaire de vous constituer partie civile. Toutefois, pour cela, vous devez obligatoirement être accompagné par vos représentants légaux (par exemple : vos parents).

        Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

        Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

        Où s’adresser ?

         Tribunal judiciaire 

        Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

        • Informations d’état civil (vos noms, prénoms, etc.) et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

        • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

        • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

        • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

        • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

        • Documents de preuve (exemple : factures diverses, capture d’écran de l’annonce)

        • Éventuelle volonté de vous constituer partie civile.

        Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

        Vous pouvez envoyer votre plainte par lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

        Un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

        Le dépôt de plainte mène à une enquête qui peut aboutir à la condamnation de la personne ayant postée une fausse annonce de location.

        Si vous vous constituez partie civile, vous pouvez obtenir des dommages et intérêts.

        À noter

        Si vous êtes mineur, vous pouvez signaler les faits, par écrit, au procureur de la République. Si vous souhaitez obtenir la condamnation de l’auteur et une indemnisation, il est nécessaire de vous constituer partie civile. Toutefois, pour cela, vous devez obligatoirement être accompagné par vos représentants légaux (exemple : vos parents).

        À la suite de votre dépôt de plainte, l’auteur d’une fausse annonce de location immobilière peut être poursuivi pour escroquerie.

        Qu’il s’agisse d’un particulier ou d’un agent immobilier, il peut être condamné à une peine par le  tribunal correctionnel .

        Les sanctions encourues par une personnes physique sont différentes de celles que risque une personne morale.

        L’auteur d’une annonce de location immobilière frauduleuse encourt une peine de :

        • 5 ans de prison

        • 375 000 € d’amende.

        Le tribunal correctionnel peut également prononcer des peines complémentaires telles que l’interdiction d’exercer l’activité professionnelle au cours de laquelle l’infraction a été commise.

        À noter

        Si une personne a posté une fausse annonce mais qu’elle n’est pas parvenu à vous louer le bien qui y figurait, elle encourt les mêmes peines que si la transaction avait été conclue. On parle alors de tentative d’escroquerie .

          L’auteur d’une annonce de location immobilière frauduleuse encourt une peine d’amende égale à 1 875 000 € .

          Il peut également être condamné à des  peines complémentaires  telles que l’affichage de la décision de justice dans la presse écrite ou en ligne.

          À noter

          Si une personne a posté une fausse annonce mais qu’elle n’est pas parvenu à vous louer le bien qui y figurait, elle encourt les mêmes peines que si la transaction avait été conclue. On parle alors de tentative d’escroquerie .

            Attention

            Lorsqu’un particulier est à l’origine d’une fausse annonce, il est possible de lui demander des dommages et intérêts mais aussi :

            • Aux responsables du site sur lequel l’annonce est parue

            • À l’agent immobilier qui a manqué à son devoir d’information et qui n’a pas pris de mesures permettant d’éviter la publication d’une annonce illégale.

            Une annonce de location immobilière trompeuse est une offre de location saisonnière ou de longue durée qui comporte des allégations, indications ou présentations fausses ou qui peuvent induire le consommateur en erreur.

            L’auteur d’une telle annonce peut être poursuivi pour pratique commerciale trompeuse à condition que :

            • Les manœuvres qu’il met en place aient pour but d’inciter à la location (exemple : le propriétaire ment sur le nombre de pièces, promet qu’il y a une piscine alors qu’il s’agit d’un bassin pour enfant, ne dit pas que le logement se situe près d’une autoroute, etc.)

            • Et que cette pratique ait été réalisée ou qu’elle ait produit des effets en France.

            Exemple

            Un couple publie sur internet une annonce immobilière pour mettre en location leur résidence secondaire. Dans l’annonce, il est indiqué que le logement se situe dans une ville précise. Après avoir payé les  frais, le consommateur se rend compte que le logement se situe dans un petit village à côté de la ville indiquée dans l’annonce. Il s’agit d’une pratique commerciale trompeuse, car le couple, propriétaire du logement, a mentit sur la localisation exacte de ce logement. Or, le consommateur, s’il avait eu connaissance de cette information, n’aurait certainement pas loué ce bien.

            Une  liste des 22 pratiques commerciales trompeuses  les plus courantes a été établie au niveau européen et vaut également en France.

            Il peut notamment s’agir :

            • De donner de fausses informations sur le bien immobilier (exemple : mentir sur le diagnostic de performance énergétique)

            • De déclarer faussement que le bien immobilier sera disponible pendant une durée très limitée

            • Indiquer faussement que la location du bien n’engendrera pas d’autres frais que le coût du loyer (exemple : ne pas évoquer les frais de ménage).

            Attention

            Cette infraction peut être retenue uniquement contre les personnes considérées comme des professionnels (exemple : agent immobilier, propriétaire d’un logement meublé, loueur d’un logement saisonnier).

            Si vous avez versé une somme d’argent à l’auteur de l’annonce et qu’il détient certaines de vos informations bancaires, vous pouvez contacter votre banque afin de faire opposition et obtenir un remboursement. Afin d’éviter tout autre débit frauduleux sur votre compte bancaire, vous devez agir au plus vite.

            La façon de procéder dépend du mode de paiement que vous avez utilisé :

            Si vous avez payé par virement bancaire, vous pouvez également contester ce virement auprès de votre banque.

            À noter

            Si vous avez conclu un bail d’habitation ou un bail mobilité, vous ne pouvez pas arrêter de payer le loyer. Pour contester le contrat de bail, il faut que vous saisissiez les juridictions civiles.

            Si vous êtes victime ou témoin d’une pratique commerciale trompeuse, vous pouvez la signaler à la  DGCCRF . Vous avez également la possibilité de faire un signalement à l’hébergeur du site concerné.

            Vous pouvez faire votre signalement sur le site de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.

            Cette démarche en ligne est ouverte aux majeurs et aux mineurs.

            Vous êtes dans l’obligation de renseigner :

            • L’adresse internet (URL) du site visé

            • Une description détaillée des faits (appuyée par des justificatifs tels qu’une facture)

            • Certaines de vos informations personnelles (nom, prénom, adresse mail).

            La  DGCCRF  peut ordonner au professionnel mis en cause de respecter ses obligations ou de faire cesser la pratique commerciale trompeuse. Elle peut également prononcer des sanctions contre le professionnel qui ne se conforme pas à ses consignes.

            À savoir

            La  DGCCRF  ne peut pas obliger le professionnel à vous indemniser.

            Tout hébergeur doit mettre en place des mécanismes de signalement permettant de les alerter en cas de publication d’une annonce illégale sur un site internet ou une plateforme en ligne. Ce dispositif doit être visible et accessible à tous.

            En tant que victime ou témoin d’un contenu illicite, vous pouvez effectuer un signalement en utilisant ce service en ligne.

            À la suite de votre signalement, l’hébergeur doit vous envoyer un accusé de réception, Il doit agir dans un délai très court.

            S’il estime que le contenu est illicite, il doit immédiatement :

            • Prévenir les autorités compétentes (exemple : la  DGCCRF )

            • Retirer ou bloquer l’accès à l’annonce illégale.

            L’hébergeur qui ne prévoit pas un tel dispositif ou qui ne respecte pas ses obligations encourt des sanctions pénales.

              Si vous êtes victime d’une pratique commerciale trompeuse, vous pouvez déposer plainte contre le professionnel à l’origine de l’annonce trompeuse (agent immobilier, loueur de meublé, etc). Pour cela, vous devez vous déplacer au commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix. Vous pouvez également porter plainte en écrivant au procureur de la République.

              Le délai pour déposer plainte est de 6 ans à compter du jour où le caractère trompeur est devenu apparent ou a pu être constaté (exemple : au moment où le locataire se rend compte que le propriétaire lui a menti sur l’une des caractéristiques principales du logement).

              Pour déposer plainte, vous devez vous rendre dans un commissariat de police ou à la gendarmerie de votre choix.

              Où s’adresser ?

               Commissariat 

              Où s’adresser ?

               Gendarmerie 

              Les services de police ou de gendarmerie sont obligés d’enregistrer votre plainte si vous êtes victime d’une infraction.

              Lors du dépôt de plainte, vous êtes reçu et entendu par la police ou la gendarmerie. À la fin de cet entretien, vous recevez un récépissé et une copie de votre plainte si vous la demandez.

              Le dépôt de plainte mène à une enquête de police qui peut aboutir à la condamnation de la personne ayant postée une fausse annonce de location.

              Si vous vous constituez partie civile, vous pouvez obtenir des dommages et intérêts.

              À noter

              Si vous êtes mineur, vous pouvez signaler les faits au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie de votre choix. Si vous souhaitez obtenir la condamnation de l’auteur et une indemnisation, il est nécessaire de vous constituer partie civile. Toutefois, pour cela, vous devez obligatoirement être accompagné par vos représentants légaux (exemple : vos parents).

                Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République.

                Pour cela, vous devez envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l’infraction ou du domicile de l’auteur de l’infraction.

                Où s’adresser ?

                 Tribunal judiciaire 

                Votre courrier doit préciser les éléments suivants :

                • Informations d’état civil (vos noms, prénoms, etc.) et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                • Récit détaillé des faits, date et lieu de l’infraction

                • Nom de l’auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                • Nom et adresse des éventuels témoins de l’infraction

                • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                • Documents de preuve (exemple : factures diverses, capture d’écran de l’annonce)

                • Éventuelle volonté de vous constituer partie civile.

                Vous pouvez utiliser le modèle de courrier suivant :

                Vous pouvez envoyer votre plainte par lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre simple ou par lettre suivie.

                Un récépissé vous est remis dès que les services du procureur de la République ont enregistré votre plainte.

                Le dépôt de plainte mène à une enquête qui peut aboutir à la condamnation du bénéficiaire de la pratique commerciale trompeuse.

                Si vous vous constituez partie civile, vous pouvez obtenir des dommages et intérêts.

                À noter

                Si vous êtes mineur, vous pouvez signaler les faits, par écrit, au procureur de la République. Si vous souhaitez obtenir la condamnation de l’auteur et une indemnisation, il est nécessaire de vous constituer partie civile. Toutefois, pour cela, vous devez obligatoirement être accompagné par vos représentants légaux (exemple : vos parents).

                À la suite du dépôt de plainte, l’auteur d’une annonce de location immobilière trompeuse (agent immobilier ou propriétaire d’un logement) peut être poursuivi pour pratique commerciale trompeuse. Puis, il peut être condamné à une peine par le  tribunal correctionnel .

                Les peines encourues par les personnes physiques ne sont pas les mêmes que celles que risquent les personnes morales.

                Les pratiques commerciales trompeuses commises sur internet sont punies d’une peine de :

                • 5 ans de prison

                • 750 000 € d’amende

                L’auteur des faits peut également être condamné à des  peines complémentaires  telles que l’interdiction d’exercer l’activité professionnelle au cours de laquelle l’infraction a été commise.

                  La personne qui publie une annonce de location immobilière trompeuse encourt une peine de 3 750 000 € .

                  Elle risque également des  peines complémentaires  notamment la publication de la décision de justice dans la presse écrite ou en ligne.

                  Enfin, elle peut être condamnée à vous régler des dommages et intérêts.

                    Attention

                    Lorsque le propriétaire du logement est à l’origine de l’annonce trompeuse, il est possible de lui demander des dommages et intérêts mais aussi :

                    • Aux responsables du site sur lequel l’annonce est parue

                    • À l’agent immobilier qui a manqué à son devoir d’information et qui n’a pas pris de mesures permettant d’éviter la publication d’une annonce illégale.

                  • Pour connaître les démarches à accomplir en cas d’escroquerie en ligne :
                    Info Escroqueries

                    Par téléphone

                    0 805 805 817

                    Du lundi au vendredi de 9h à 18h30.

                    Numéro vert (appel gratuit depuis la France).

                  • Pour obtenir des renseignements sur les différents cas de fraude à la location sur internet :
                    Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF)

                    Si vous souhaitez signaler une difficulté rencontrée avec un commerçant

                    Sur internet

                    Vous pouvez utiliser le site Signal Conso.

                    La DGCCRF et le commerçant concerné seront informés de votre démarche.

                    Par téléphone

                    0809 540 550

                    Numéro non surtaxé

                    Heures d’ouverture :

                    Lundi et mardi : de 8h30 à 12h30 et de 13h15 à 17h15

                    Mercredi : de 13h15 à 17h15

                    Jeudi : de 8h30 à 12h30

                    Vendredi : de 8h30 à 16h

                    Par courrier

                    DGCCRF – RéponseConso – BP 60 – 34935 Montpellier Cedex 9