Permis de Construire ou Permis d’Aménager
Le Permis de Construire et le Permis d’Aménager font l’objet d’un formulaire commun.
Les renseignements à fournir et les pièces à joindre à la demande sont différents en fonction de la nature du projet.
Si votre projet comporte à la fois des aménagements, des constructions et des démolitions, vous pouvez choisir de demander un seul Permis et d’utiliser un seul formulaire.
Un Permis de Construire sera exigé pour les constructions de logements collectifs (les villas jumelées font également l’objet de cette demande), d’exploitation agricole ou encore d’établissement recevant du public.
Un Permis d’Aménager sera notamment exigé pour :
- la réalisation d’opération d’affouillement (creusage) et exhaussement (surélévation) du sol d’une profondeur ou d’une hauteur excédant 2 mètres et qui portent sur une superficie supérieure ou égale à 2 hectares (soit 20 000 m²),
- la création ou l’agrandissement d’un terrain de camping permettant l’accueil de plus de 20 personnes ou de plus de 6 tentes, caravanes ou résidences mobiles de loisirs ou habitations légères de loisirs,
- la réalisation de certaines opérations de lotissement.
Votre dossier devra être déposé en Mairie en 5 exemplaires. Le délai d’instruction est de 3 mois dans le cas où votre dossier est considéré comme complet par l’administration.
En quoi consiste l’usufruit ?
Vous venez d’hériter de l’usufruit d’un bien et vous vous demandez de quoi il s’agit ? L’usufruit est le droit d’utiliser un bien et d’en percevoir les revenus, sans en être propriétaire. Le droit à l’usufruit est temporaire. Voici les règles à connaître.
La nue-propriété pour le propriétaire
L’usufruit pour l’usufruitier
L’usufruit est le droit de jouir d’un bien sans en être propriétaire et à condition d’en assurer la conservation, c’est-à-dire l’entretenir. C’est une autre personne qui dispose de la nue-propriété du bien. On parle dans ce cas de démembrement du droit de propriété.
Le droit de propriété est divisé de la manière suivante :
Si vous êtes parent, vous avez l’usufruit sur les biens de vos enfants âgés de moins de 16 ans. Vos enfants sont les nus propriétaires des biens.
Si vous êtes veuf ou veuve, vous recevez le patrimoine de votre époux ou épouse décédé(e) en usufruit. Les enfants du défunt deviennent nus-propriétaires des biens.
Vous pouvez être usufruitier dans l’une des situations suivantes :
Vous pouvez aussi bénéficier d’un usufruit ou d’une nue-propriété par testament, décision de justice ou par contrat (vente ou donation d’un droit d’usufruit ou de nue-propriété).
Vous pouvez être usufruitier ou nu-propriétaire d’un bien immeuble ou d’un bien meuble.
Cela signifie que vous pouvez, par exemple, avoir l’usufruit ou la nue-propriété d’une maison, d’une valeur mobilière, d’une part sociale, d’un compte bancaire, d’une créance, d’un mobilier.
Droit d’utiliser le bien
Vous pouvez par exemple utiliser vous-même le bien ou le louer.
L’accord du nu-propriétaire est nécessaire pour les baux ruraux, commerciaux, artisanaux ou industriels.
Droit de percevoir les revenus tirés du bien
Vous percevez, par exemple, des intérêts d’une somme d’argent, des loyers, des récoltes.
Les revenus sont perçus pendant toute la durée de l’usufruit.
À la fin de l’usufruit, vous ne pouvez pas réclamer d’indemnité pour avoir amélioré le bien.
Vente de l’usufruit
Vous pouvez vendre votre usufruit sans l’accord du nu-propriétaire.
Par contre, la vente de la pleine propriété du bien peut uniquement se faire avec l’accord du nu-propriétaire.
Dans une propriété démembrée, vos droits de nu-propriétaire sont limités.
Vous pouvez vendre votre nue-propriété. Par contre, la vente de la pleine propriété du bien peut uniquement se faire avec l’accord de l’usufruitier.
Vous devez donner votre accord à l’usufruitier pour qu’il puisse utiliser les baux ruraux, commerciaux, artisanaux ou industriels.
Faire un inventaire des biens avant leur utilisation s’il s’agit de biens mobiliers
Faire un état des lieux du bien avant son utilisation s’il s’agit d’un bien immobilier
Veiller à la bonne conservation du bien, c’est-à-dire l’entretenir
S’engager à jouir raisonnablement du bien en fournissant un document signé au nu-propriétaire, sauf si ce dernier vous en dispense
Payer la taxe foncière et la taxe d’habitation s’il s’agit d’un bien immobilier
Faire toutes les réparations d’entretien. Les grosses réparations sont à la charge du nu-propriétaire sauf si elles résultent du manque d’entretien de votre part (pour un bien immobilier, les grosses réparations ne concernent que le gros-œuvre).
Vous devez respecter les obligations suivantes :
Laisser l’usufruitier utiliser le bien comme il le souhaite. Par exemple, s’il s’agit d’un bien immobilier, vous devez respecter le droit de l’usufruitier d’occuper le bien ou de le mettre en location.
Faire les grosses réparations (le gros-œuvre) s’il s’agit d’un bien immobilier.
Vous devez respecter les obligations suivantes :
- Simulateur : barème fiscal de l’usufruit et de la nue-propriété
La répartition de la valeur d’un bien entre usufruitier et nu-propriétaire est déterminée par un barème fiscal.
Ce barème est établi en fonction de l’âge de l’usufruitier.
Age de l’usufruitier |
Valeur de l’usufruit |
Valeur de la nue-propriété |
---|---|---|
Moins de 21 ans révolus |
90% |
10% |
Moins de 31 ans révolus |
80% |
20% |
Moins de 41 ans révolus |
70% |
30% |
Moins de 51 ans révolus |
60% |
40% |
Moins de 61 ans révolus |
50% |
50% |
Moins de 71 ans révolus |
40% |
60% |
Moins de 81 ans révolus |
30% |
70% |
Moins de 91 ans révolus |
20% |
80% |
Plus de 91 ans révolus |
10% |
90% |
Il permet notamment de calculer le montant des droits d’enregistrement en cas de donation, succession, vente, etc. En cas de vente du bien, l’usufruitier et le nu-propriétaire reçoivent chacun la fraction du prix correspondant à la valeur de son droit.
Pour connaitre la répartition de la valeur du bien, vous pouvez utiliser le simulateur suivant :
Mort de l’usufruitier (sauf en cas de donation de son vivant ou de transmission par testament)
Expiration du délai pour lequel l’usufruit a été convenu (par exemple, 30 ans lorsque l’usufruit est accordé à une personne morale)
Lorsque l’usufruitier et le nu-propriétaire devient une même personne
Non-usage pendant 30 ans
Renonciation à l’usufruit
Perte totale de la chose sur laquelle l’usufruit est établi. Par exemple, si le bâtiment dont vous êtes l’usufruitier est totalement détruit par un incendie, votre usufruit prend fin.
Abus de jouissance de l’usufruitier (dégradation du bien ou manque d’entretien)
Lorsque l’enfant titulaire de la nue-propriété d’un bien atteint 16 ans (l’usufruit légal des parents sur ce bien prend alors fin)
Les situations suivantes mettent fin à l’usufruit :
À la fin de l’usufruit, vous devez rendre le bien. Vous devez aussi faire le règlement des comptes pour déterminer ce que vous devez au nu-propriétaire et inversement.
- Comprendre l’usufruit
Source : Notaires de France
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Informations notariales
Service de renseignements des notaires de France. Ce service ne propose pas de consultations personnalisées.
Par téléphone
0 892 011 012
Ouvert du lundi au jeudi de 9h30 à 18h et le vendredi de 9h30 à 17h
Numéro violet ou majoré : 0,80 € / minute + prix d’un appel
- Code civil : articles 382 à 386
Autorité parentale concernant les biens de l’enfant (article 382) - Code civil : articles 578 à 581
Définition de l’usufruit - Code civil : articles 582 à 599
Droits de l’usufruitier - Code civil : articles 600 à 616
Obligations de l’usufruitier - Code civil : articles 617 à 624
Fin de l’usufruit - Code civil : article 767